une approche psycho-sociologique de la motivation au travail
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une approche psycho-sociologique de la motivation au travail



  1. #1
    invite6948bd44

    Question une approche psycho-sociologique de la motivation au travail


    ------

    Est ce qu'on peut considérer le fait de vouloir préserver sa dignité humaine comme un besoin inné?

    Si oui, alors jusqu'à quel point on peut cosidérer la dignité ou la préservation de la dignité comme un motivateur pour travailler et rester motivé au travail ?

    -----

  2. #2
    glevesque

    Post Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Salut BASSEM !

    Très bonne question de dimension spirituelle et morale.

    Est ce qu'on peut considérer le fait de vouloir préserver sa dignité
    humaine comme un besoin inné?
    Bien sur que oui, et c'est même un attribut propre de la conscience de soi,
    il s'agit d'un attribut éssentiel pour l'homme et d'origine belle et bien
    naturelle, mais également cognitif avec son petit coté d'abstraction. Il
    s'agit d'un attribut de la conscience humaine qui a été conditionné au file
    de l'évolution par le développement et l'évolution de notre cerveau, et
    conditionné bien sur, par notre héritage génétique sur le plan de la
    plasticité et du dynamisme qui sont porté sur le fonctionnement cérébrale.
    Ici nous sommes donc en plein processus NéoDarwiniens. L'inné sont les
    différents processus qui ont conduit a ce besoins cognitif (perception et
    analyse croiser consciente avec capacité d'abstraction, car en fait qui a
    déjà vue un cube dans son intégralité). Besoin qui est créer par l'existance
    propre de l'homme et de sa conscience de soi.

    Mais attention pas de préjuger, l'homme n'est pas le seul trébutaire de se
    procesus inné. Dans le règne animale (mammifère et chez l'homme) il y a des
    comportements qui sont reliés à la dominance, et qui caractérise une certainne
    forme ou niveau de la conscience de soi. Bien que presque innéxistant selon
    l'espèce en question. Le dévelopement de leur cerveau n'est pas aussi complexe
    que le notre, surtout en ce qui conserne le développement du cortex cérébrale
    et certaine de ses régions comme le lobe frontaux, temporaux et pariétal. Le
    lobe fronteau est associé au prises de désision et au fonction cognitive les
    plus élever, ici nous avons entre autre le développement de la conscience
    morale, ce que les animeaux ne possède pas. Alors la question de la
    préservation est ici résolut, pour ne pas entrer dans trop de détailles
    psychologiques et situationnelles.

    Si oui, alors jusqu'à quel point on peut considérer la dignité ou la
    préservation de la dignité comme un motivateur pour travailler et rester
    motivé au travail ?
    A la limite du sentiment d'exploitation et du respect de l'autre !

    Ouf! attend un peut, ici il faut que je réfléchiste un peut. Ici Il s'agit de
    valeure psychologique propre a chaque individus face aux valeure sociale d'une
    société politico-correct, et se raportant aux marchés du travail. Ici je ne
    sais pas si mon analyse du probleme est la bonne. Mais selon moi c'est une
    question de valeure morale ou d'ordre spirituelle (comme le sentiment d'être
    respecter dans ce que l'on fait et de son utilité), mais également
    physiologique surtout de santée. En gros c'est une question de priorité et de
    respect, envers une situation donnée qui est entrecoupé de valeure morale,
    humaine et sociale.

    P.S. comme solution. Pour moi c'est de me respecter moi-même, tout en
    respectant les valeures d'autruit et en favorisant un environnement de
    travail utile pour les autres, dont les profits sont distribuer à la
    majoriter et non a un seul individu. Ne favorisant ni les injustices, ni les
    innégalités, le plus possible. Mais attention au préjuger, car il limite la
    perception de la conscience morale des choses, et favorise plutot des
    comportements qui sont reliés à la dominance, ceux-là mêmes qui aimes
    exploiter, profiter et controler leur propre semblable, pour leur propre
    profit personnel, et présantent parfois des aspects esclavagiste. Ici je vais
    peut-être un peut loins, mais je pences qu'il s'agit de niveau de conscience.

    A++

  3. #3
    inviteb607ba54

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Salut,
    Citation Envoyé par BASSEM
    Est ce qu'on peut considérer le fait de vouloir préserver sa dignité humaine comme un besoin inné?
    La protection de soi? L'honneur? La dignité? C'est un concept propre à chacun.
    La survie est inné. La dignité c'est un concept typiquement humain, c'est le fruit d'un apprentissage social.
    Donc non.

    Citation Envoyé par BASSEM
    Si oui, alors jusqu'à quel point on peut cosidérer la dignité ou la préservation de la dignité comme un motivateur pour travailler et rester motivé au travail ?
    Bah... comme j'ai dit non, avant...
    D'autant que je sache : d'expérience perso, la motivation pour gagner de l'argent n'a pas nécessairement de rapport avec la motivation à conserver de la dignité....
    Ce sont deux concept sans grand rapport selon moi, je pense pas qu'il y ait de corrélation là dedans

  4. #4
    invite6f044255

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    salut,

    Je suis d'accord avec matheo sur le fait que la dignité est un concept purement humain et qu'il résulte de l'éducation.

    Il faut néanmoins dire que (et là j'oublie le "si oui" ) la préservation de la dignité (qui est un concept psycho-social) peut entrainer une motivation pour travailler dans le sens où ne pas avoir de travail peut être considéré comme un handicap sévère dans le cadre d'une insertion sociale.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    doryphore

    Smile Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    On ne peut pas évoquer la motivation en psychologie sans évoquer la pyramide de Maslow:

    http://membres.lycos.fr/hconline/manager.htm
    "Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes..." Snake Plisskein

  7. #6
    inviteb607ba54

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Citation Envoyé par doryphore
    On ne peut pas évoquer la motivation en psychologie sans évoquer la pyramide de Maslow:

    http://membres.lycos.fr/hconline/manager.htm
    Tout à fait!
    Même si cette conception est devenue légèrement dépassé dans les conception sur la motivation en psychologie du travail, ça reste une des références.
    Mais je ne sais pas si on peut rapprocher le concept de dignité du concept d'estime de soi... Reste à définir tout ça, mais c'est à Bassem de préciser sur quoi porte ses interrogations.

    A vous,

  8. #7
    Narduccio

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Si oui, alors jusqu'à quel point on peut cosidérer la dignité ou la préservation de la dignité comme un motivateur pour travailler et rester motivé au travail ?
    Cela dépend de ce quz tu attends du travailleur. Dans les commandos des différentes armées où l'on attend des personnes qu'ils obeissent aux ordres donnés et qu'ils les éxecutent comme s'ils étaient un simple outil. L'un des buts de la formation de ces soldats est de les avillirs, de leurs faire comprendre qu'en dehors du groupe ils ne sont rien. On casse leur dignité, on les casse pour qu'ils deviennet une partie d'un ensemble, le commando. Si au contraire, tu as besoin d'un esprit indépendant capable d'analyser des situations complexes et de trouver rapidemment la meilleur des solutions possibles, il est alors fortement déconseillé d'utiliser de telles méthodes. A tel point que dans la plupart des simulateurs de vol pour la formation des pilotes de lignes, on essaye d'éviter le crash. Et si crash, il y a, on fait en sorte que le pilote fasse un dernier éxercise où il sortira haut la main. Le but est d'obtenir quelqu'un qui a confiance en soi puisqu'il a pris les décissions adéquates à l'instant adéquat. Attention, il ne faut pas qu'il est l'impression que cet éxercise est un éxercise facile de consolation, le résultat irait à l'encontre du but recherché. Il faut un éxercise difficile qu'il est capable de réussir!
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  9. #8
    glevesque

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Mais je ne sais pas si on peut rapprocher le concept de dignité du concept d'estime de soi...
    Je pence qu'il s'agit de concepte séparé, bien qu'étant étroitement relié par leur deux extrimité.

    Je m'explique : Une personne très pauvre, peut avoir perdut tout dignité (ou presque), mais toujour garder une certaine estime de soi, celle-ci étant appuyer par ses valeurs et ses propres convictions personnelles. De l'autre coté nous avons le dictateur fou, de très fière allure, et donc de dignité absolut, mais qu'en est-il vraiment de son estime de soit, surtout s'il est conscient de ses actes sur autruit. Entre les deux extrimités, nous retrouvons une vaste échelle entre-mélant dignité et estime de soi....

  10. #9
    invite6948bd44

    Arrow Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Salut à tous ,

    Merci pour toutes vos intéressantes et enrichissantes réflexions !!!

    Je suis tout à fait d'accord avec ‘glevesque’ pour dire que la dignité a un certain côté abstrait du fait qu'elle n'est pas tangible ou matérielle. Et puisqu'elle a un caractère cognitif, cela suppose qu'elle s'insère dans un processus rationnel. Donc, elle peut être, entre autres (besoins physiologiques tels que manger, boire, s'abriter...), à l’origine du déclenchement d'un processus cognitif de la motivation au travail, ou du moins à aller travailler. Et puisque l'Homme est un être rationnel et vivant au sein d'une société, alors on peut affirmer qu'il existe une certaine motivation (la dignité ou la préservation de la dignité) minimale qui le stimule en permanence à travailler. De plus, le fait que la dignité est innée, ceci corrobore et renforce cette affirmation.
    En outre, je parage l'avis de ceux qui disent que la préservation de la dignité s'insère dans un processus d'apprentissage et d'éducation sociale (qui renforce celle-ci). En effet, elle est fortement influencée, conditionnée et modelée par les valeurs de la société.

    Cependant, les questions que je me pose sont : pourquoi on trouve que certaines personnes ne veulent pas travailler ? d'autres sont récalcitrantes ? et d'autres acceptent des travaux qui touchent à leur dignité humaine [quelques points de clarification : -des personnes qui font des travaux immoraux et contraire aux bonnes moeurs et aux valeurs -on fait abstraction de toute pression de violence pour obliger quelqu'un à travailler -on maintient la présence des besoins physiologiques et des valeurs, devise, principes, but... personnels, sociales (valeurs)] ?

    J'attends vos avis et critiques sur mon intervention ci dessus et vos réponses à mes interrogations.

    Bonne journée à tous.

  11. #10
    glevesque

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Très bonne réponce qui demande à réflexion, mais que je trouve très très très juste.
    Alors ici bravo !

    Grande question ici, pour ta deuxième intervention, que j'attendait avec impatience, et très complexe également.

    Mais ici je croit qu'il s'agit des valeures de chacun, de croyances et de santée mentale donc la plupart ont des prédispositions génétique, environnemental et d'influence de perseption sociale.

    Les valeures sociale et éthique ont également une grande infuence également la-dessus. Car elle encardre nos propre valeur dans un processus de dévolepement et d'évulution des individus, des sociétés et des cultures. Qui moule en fait les différents circuit de la perception consciente du cerveau.

    Mais en gros, je pence avoir déjà répondu à ta question, car pour moi il s'agit de concepte relié à l'évolution et au développement de la conscience morale (qui englobe tout les régions du cerveau et qui lutte en permanance avec nos insteint et émotions plus négatif ou primaire en quelque sorte) versus le concepte relié aux différents comportement de dominance, qui sont plus basique et plus anciens dans l'évolution du cerveau, tandis que la conscience morale c'est développer avec l'espèce homo sapiens en gros. Cette conscience morale est très relatives comme tout les autres concepts à interprétation multiple, mais d'après moi sa principale fonction est d'ordre la plus abstraite, qui cherche à lutter contre les préjugés et à chercher une véritable compréhension du monde réelle qui nous entour. En fait elle est fortement influencer, non par les religions mais par des sentiment religieux à saveur spirituelle, elle se veut à l'opposé des comportements relié à la dominance (comportement plus insteinctif accés sur la matière), Et donc de structure cérébrale plus dissipative entre les différents aires associative du cerveau. Il y a cependant le concepte de fatalider, qui conditionne grandement, Et voilà.

    A++

  12. #11
    Rhedae

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Citation Envoyé par BASSEM

    Et puisqu'elle a un caractère cognitif, cela suppose qu'elle s'insère dans un processus rationnel. .
    je ne savait pas que la cognition etait quelque chose de forcement rationel ..L'information est justement qeulque chose de tres abstrait , non ?
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  13. #12
    inviteb607ba54

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Sur un sujet comme celui là, on pourrais partir un peu dans tout les sens... La grille de lecture de la pyramide de maslow permettrais de bien comprendre une des parties du phénomène de motivation au travail...
    Mais ça ne nous donne toujours pas votre définition (Bassem) de la dignité!


    Citation Envoyé par BASSEM
    pourquoi on trouve que certaines personnes ne veulent pas travailler ?
    Dans quel contexte?
    Dans un contexte de grêve, c'est tout de même différent que dans un contexte de conflit personnel...

    Citation Envoyé par BASSEM
    d'autres sont récalcitrantes ?
    Ca dépend... l'esclave en effet est un peut récalcitrant à travailler mais évidement on se doute bien que ce n'est pas nécessairement la question de départ non?
    Donc il faut préciser!!

    Citation Envoyé par BASSEM
    et d'autres acceptent des travaux qui touchent à leur dignité humaine [quelques points de clarification : -des personnes qui font des travaux immoraux et contraire aux bonnes moeurs et aux valeurs -on fait abstraction de toute pression de violence pour obliger quelqu'un à travailler -on maintient la présence des besoins physiologiques et des valeurs, devise, principes, but... personnels, sociales (valeurs)] ?
    Des travaux comme quoi? Prostitution? Vente d'armes? Vente de drogues? Ou bien de simples éboueurs, parce qu'on considère qu'éboueur est un travail indigne (soit disant)???

    Alors au lieu de partir dans des définitions fumesque, je vous propose d'éclaircir un peu la problématique..., après vous,



    Citation Envoyé par glevesque, qui visiblement en a de la bonne...
    En fait elle est fortement influencer, non par les religions mais par des sentiment religieux à saveur spirituelle, elle se veut à l'opposé des comportements relié à la dominance (comportement plus insteinctif accés sur la matière), Et donc de structure cérébrale plus dissipative entre les différents aires associative du cerveau.
    Rien compris...
    c'est quoi une structure cérébrale plus dissipative???

  14. #13
    glevesque

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Analyse plus pousser si ta mieux, ici qu'en je parle de saveur a propos des sentiments religieux, je parle en fait de philosophie.

  15. #14
    inviteeab9c5e9

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    J'interprète la question initiale avec l'exemple du SDF. La vie d'un SDF, même si je ne veux pas me lancer dans de grands débats, s'apparente à un seuil assez bas de dignité. Cette dignité (pour moi toujours) n'a rien d'innée, si ce n'est peut-être l'orgueil et le besoin d'intégration, mais est le résultat direct d'un mode de vie social. Dans notre culture, la dignité c'est principalement (et au minima) d'être capable de subvenir aux besoins de soi-même et de sa famille. En gros ne pas se "laisser aller" et rester "responsable"... Mais ces deux notions sont quasi exclusivement conditionnées par notre mode de vie.
    Donc je pense que le besoin de dignité n'est absolument pas inné, c'est juste une des conséquence *possibles* du besoin, inné lui (enfin ca se discute aussi), d'être intégré à la société (pas forcement la société dans son ensemble, cela peut être au sein d'un groupe plus restreint)

    mais il est clair que toute perte de dignité pèse sur la conscience...

  16. #15
    glevesque

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Tu as tout à fait raison, ce nous nous disons ici, c'est que la dignité a eux des prémices innées lors de l'évolution du cerveau dans l'histoire et c'est tout, le reste fait partit des processus de la conscience de soi et donc cognitifs ! Car avant d'exprimer de t'elle sentiment d'ordre subjectif et abstrait, il fallait bien que l'outils principale (cerveau) soit conditionné par l'évolution à le permêttre, n'est-ce pas !

  17. #16
    invite6948bd44

    Arrow Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Salut à tous,

    *Réponse à Rhedae
    En psychologie, la cognition se rapporte aux processus par lesquels un être vivant acquiert des informations sur son environnement.
    Cette définition met en évidence la notion de processus qui permettent l'acquisition et l'appréhension des informations. Et si on dit processus alors on dit ensemble de raisonnements (la raison) qui permettent de déterminer quelque chose. D'où, la cognition revêt une certaine rationalité.

    *Posté par Matheo
    « Mais ça ne nous donne toujours pas votre définition (Bassem) de la dignité! »

    Personnellement, je pense que la dignité c'est se sentir intègre physiquement et moralement. Il y a violation de la dignité s'il y a atteinte à l'intégrité physique de l'Homme et s’il est humilié (atteinte à son intégrité morale).

    *Quelques précisions :
    -un exemple de personnes qui ne veulent pas travailler est les SDF (donné par BBer).
    -personnes récalcitrantes et faisant des activités immorales :
    Dans la mesure où on considère que la dignité est non seulement innée (un besoin inné qui me pousse toujours à travailler, être actif... et ce pour ne pas se sentir inférieur aux autres) mais également ayant un caractère rationnel (je vis dans une société donc j'exprime le sentiment d'être respecté et bien vu...) alors, pourquoi on trouve des personnes qui ne font pas leur travail convenablement (elles risquent de perdre leur travail par leur nonchalance et récalcitrant) et d'autres qui acceptent, comme l’a dit Matheo, de se prostituer ou d'être un trafiquant d'armes…

    *En outre, je vois que plusieurs estiment que la dignité n'est pas un besoin inné. Avec tous mes respects, je ne partage pas cet avis. Pour prouver ceci montrons qu’elle n’est pas acquise : si on gronde un enfant âgé moins de 2 ans (âge pendant lequel il ne donne aucune importance à la dimension sociale, il ne saisie pas la notion d’ « être vu par les autres (son entourage) » puisqu’il ne raisonne pas encore et ne réfléchit pas), il exprime pourtant son mécontentement vis-à-vis de cet acte soit en pleurant, soit en criant et même jusqu’à un état d’hystérie ou de dépression. Ainsi, nous ne pouvons conclure que l’enfant n’accepte pas d’être dominé seulement parce que c’est instinctif et c’est un profond besoin inné et non pas à cause de son orgueil.

    Salut !

  18. #17
    glevesque

    Lightbulb Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    La Dignitée, n'est-elle pas une représentaion plus abstraite des caractéres plus prémitifs reliés à la dominance et à la survie de l'espéce et des individus et qui son inclue dans les prémises évolutives. Les circuits cérébrals relatifs aux traits de dominance et de survie n'ont-elle pas des prémises hériditaire, comme formuler par le néodarwinisme sur la pression sélective des êtres vivant et de leur évolution (nous la retrouvon dans tout le monde animal). L'évolution de celle-ci n'est-elle pas le fruit des processus de raisonnement plus large et plus abstrait qui sont reliées à l'évolution de la conscience morale. Si les connaissances sont le fruits du cumulte des circuits et schéma de neurone du néocortex, alors la pensée qui est au plus haut niveau d'abstration, les manipules par ses sentiments et les encadres par l'intelligence (processus d'association et de sélection d'idée) dans un tout de raisonnement sélectif du monde compréhensible, faisant intervenir l'éthique entremélé de moral et d'émotion. Tous c'est processus sont cognétif (bémole pour la pensée) et ne sont que des attribut de la perception consciente des choses. Elle ne peuvent qu'être d'origine innée sur le plan évolitif de la matériel structurative du cerveau. Mais aujourd'uit nous parlons d'un plan plus sujectif de la conscience et de la perception car nous parlons de valeurs et d'apprentissage sociologique et culturelle. Voilà j'ai résumé mon point de vut sur la question de la dignité et de son aspect d'origine (et non actuelle) innée. Donner vos opignons, et gènez-vous pas de démolire ce petit flash philosophique, mais pas trop tout de même.

    Pensée un peut flou, je vous l'accord mais je vous en fait part quand même.

    A++

  19. #18
    invite0c72cb7e

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Imaginons une peuplade de chasseurs-cueuilleurs. Tout le monde participe à la bonne marche du village alors qu'un individu refuse obstinément de travailler et vit sur ce que veulent bien lui laisser ceux qui rapportent la nourriture. Ca ne marchera qu'un temps à moins qu'il est un autre pouvoir quelconque : une autorité naturelle de chef, une sagesse permettant d'aplanir les troubles dans le groupe, un pouvoir de guérir, un talent créateur, une relation directe avec les Dieux etc...

    S'il n'a rien a leur proposer en échange il est probable qu'il devra à terme quitter le groupe et subvenir à ses propres besoins.

    Pour l'avenir de ses genes ca ne présage rien de bon. Pour s'assurer une vie plus facile et agréable, étant animal social ayant plus de chance de survie pour lui et sa descendance au sein d'un groupe que seul il devra trouver un moyen de troc.

    L'argent peut ressembler a un troc amélioré mais apres tout c'est toujours du troc car il permet d'obtenir de quoi survivre.

    Etant sociaux nous sommes inter-dépendants et pour quantifier la dépendance donc les chances de survie de notre personne et de notre descendance nous devons pouvoir mesurer le degré de reconnaissance du reste du groupe. Lui seul peut nous dire notre importance a ses yeux, car pour chacun de nous nous sommes la personne la plus importante au monde (toutes proportions gardées), ce qui n'est pas tres fiable comme jugement, etre juge et partie c'est pas le top.

    Le salaire est un bon moyen de mesure, précis et facile. Si j'ai un bon salaire (fixé par un tiers, par la société) c'est que je lui parait important pour son bon fonctionnement donc aussi pour le mien.

    Maintenant, qu'elle est l'importance d'un SDF ? Il n'est pas "productif" donc il n'apporte rien à la société ? Déja, il permet d'agiter le spectre de notre possible exclusion, ce qui est un moteur non négligeable pour nous pousser a bosser plus et a demander moins. Et puis il fait nous interroger sur le sens du travail, de l'égalité, du partage, du sens a donner a une société, de ce qu'est une société avancée qui s'habitue a la proximité d'une richesse outriancière contoyant la plus grande "misère". Il permet meme de s'alleger un peu la conscience en meme temps que le porte monnaie, voir pour certains en donnant d'acheter un peu plus sa place au paradis.

    J'en conclue donc que le travail n'est pas la panacée de l'utilité vis a vis d'une société mais il a le mérité de cimenter le tissus social, d'occuper les forces vives suffisament pour en faire un but en soit. Ainsi, érigé en dogme, il permet de masquer le manque de projet, voir de sens que pourrait se donner une société.

  20. #19
    Rhedae

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    LA dignité c'est tt la difference entre l'etre et l'avoir .
    ca ne passe pas forcement par un travail ..

    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  21. #20
    invite0c72cb7e

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Citation Envoyé par Rhedae
    LA dignité c'est tt la difference entre l'etre et l'avoir .
    ca ne passe pas forcement par un travail ..

    Disons que la notion de dignité dépend du milieu dans lequel ont évolue et des valeurs de ce milieu. Ca rejoint aussi la notion d'honneur. Ou se situe la dignité chez un sioux, un hindou, un japonais, un européen. Ca dépend aussi de l'époque.

    On peut imaginer un Diogène d'aujourd'hui qui se sentent parfaitement digne, mais avouons que les Diogène sont rares et que le sentiment d'amour propre ou de dignité passe grandement par la culture dans laquelle ont évolue.

    Il me paraît flagrant que la valeur forte ici et maintenant est ce que l'individu apporte en termes de richesse à la société. Je crois qu'on peut admettre qu'un grand entrepreneur est plus considéré qu'un SDF fut-il un néo-Diogène. Après si l'individu a des convictions et une échelle de valeurs propres plus fortes que celles des son milieu il peut être digne (mais ca sera plus dur pour lui).

    Qu'on le veuille ou non le regard de l'autre compte énormément pour chacun de nous, pour notre égo et pour situer son importance dans le groupe. L'avoir est une mesure d'importance et de poids dans notre milieu bien plus que l'être. D'ailleurs ont est censé naître libre et égaux en droit, donc une notion d'égalité de l'être au départ, pour se démarquer il reste l'avoir.

  22. #21
    invite9ef70c40

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    S'il n'a rien a leur proposer en échange il est probable qu'il devra à terme quitter le groupe et subvenir à ses propres besoins.

    et le banissement du groupe ne lui donne t'il pas la possibilité de recouvrer sa dignité par le biais de cette liberté(peut-etre non souhaitée, mais quelque par salvatrice pour cet ex membre du dit groupe. s'assumer completement n'est ce pas dans ce cas recouvrer sa"dignité"?

  23. #22
    invite0e4ceef6

    Re : une approche psycho-sociologique de la motivation au travail

    Citation Envoyé par BASSEM
    Est ce qu'on peut considérer le fait de vouloir préserver sa dignité humaine comme un besoin inné?

    Si oui, alors jusqu'à quel point on peut considérer la dignité ou la préservation de la dignité comme un motivateur pour travailler et rester motivé au travail ?

    est-ce que la silicose est une façon de présever la propre dignité humaine... un patron dirait oui, pas forcement celui qui la pogne..

    la dignité humaine et travail, y'a comme une dichotomie, une sorte d'opposition.. l'humain nait digne d'ete humain, le simple fait de devoir faire quelquechose pour atteindre le droit de vivre, est contraire a la dignité humaine...

    le travail n'est qu'une necéssité... d'ailleur il faut bien ne pas confondre:
    le travail est ce que l'ont est fait par contrainte... ce n'est que dans se sens qu'il a son véritable sens, celui du tripalium, soit un instrument de torture a trois pieux(il est d'ailleurs assez etonnant que l'on est choisi se mot là, pour cela, le mot travail, est aussi employé pour une femme qui acouche, c'est dire!!)

    et le l'occupation, ou loisir rémunéré, l'ouvrage, ce sont comme le nom l'indique, des occupations que l'on fait par plaisir, ou/et par obligation(qui viens de soi, "s'obliger à"), qui elle, bien que pouvant etre pénible participe du plaisir individuel, et a la personalité de l'individu... ce sont des "ouvrages", des travaux, que l'on fait et ou la rémunération n'est pas la motivation principale... je citepar exemple ce multimilliardaire de l'emmeraude en colombie, qui descend très très régulièrement dans la mine, creuse et fouille la roche pour le plaisir de trouver des pierres... et ce dans les (presque),m^me condition que les autres mineurs(50°c, c'est 50°c pour tout le monde

    mais la encore, je ne voit vraiment pas se que viens faire la dignité??
    un homme pourrait-il etre moins digne en ne faisant rien?? ni travail, ni ouvrage, bien sur puisqu'il est un etre humain... d'ailleur, dans ce cas beaucoup de gens très célèbre d'ete simplment bien né, n'aurait pas le droit etre cette dignité??? puisque ne faisant rien, allez donc leur dire cela...
    pour tout dire, le travail, et pas l'ouvrage, est même la première forme de degradation de cette dignité... (voir prostitution)...

    il n'en reste pas moins, que ce que l'on appelle dignité ici, n'est pasla dignité humaine, mais bien plutôt une dimension sociale, l'on parleras plutôt d'estime et de reconnaissance de soi par le travail, et l'ouvrage, dans le sens ou l'on est reconnu comme un membre actif a part entière de la société...

    pour repondre a ta question, oui le besoin de rester digne est assez fondamental, c'est pourquoi le travail est si dur, si il n' a pas de reconnaissance sociale a ce travail...

    et en quoi cette dignité, peut-elle aider a la motivation au travail??
    a rien, seul l'estime que procure la reconnaissance d'autrui pour le travail effectué, permet de surmonter la perte d'une parti de sa dignité...
    d'ailleur, si la dignité humaine etait egale a la somme de travail effectué, l'on n'utiliserais pas le mot travail pour nos activités, et surtout l'on ne ferais pas tout pour y couper, ou en faire le moins possible.. et bien sur l'on ne parlerais pas de motivation...
    puisque travailler encore plus serait le moyen de preserver cette dignité...
    plaquer le mot dignité sur le mot travail, est un jeu de language prisé sans doute par ceux qui ont interet a melanger ces deux notions... a leur interet...

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