Bonsoir,
Un trou noir peut il engloutir un objet d'une masse considérable comme par exemple une planète dix fois supérieure à Jupiter ?
Merci.
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Bonsoir,
Un trou noir peut il engloutir un objet d'une masse considérable comme par exemple une planète dix fois supérieure à Jupiter ?
Merci.
Oui bien sûr. C'est ce qui est arrivé aux TN galactiques a priori. On pense qu'au départ ce sont des TN stellaire (~ 3 Ms) qui ont absorbé du gaz, des étoiles, d'autre TN et tu obtient un TN de pls millions voire milliards de Ms.
a+
Parcours Etranges
Oui, tu prends un trou noir comme celui de Virgo A, il peut facilement engloutir pleins d'étoiles, donc une planète de 10 masses solaires.............
et Ms : masse solaire (1 Ms = 2e30 kg)
Parcours Etranges
N'y a t'il pas aussi la possibilité que ce soit des trous noirs "primordiaux", des trous noirs issus de "grumeaux" particulièrement denses dés le début du big-bang ?
Selon toute vraisemblance, si les trous noirs primordiaux existent, alors ils ont une masse tres faible et sont rares. De plus, on voit mal comment des objets aussi petits auraient par la suite pu grossir a se point. Il faut bien comprendre que la vitesse de croissance d'un trou noir est fondamentalement limitee par sa taille : plus il est petit, plus il grossit lentement (analogie triviale : une baignoire se vide ineluctablement, mais d'autant plus lentement que le conduit d'evacuation est etroit). La raison pour laquelle on est conduit a penser que les trous noirs primordiaux sont rares/legers est double : d'abord s'il y en avait beaucoup, alors il y aurait beaucoup de trous noirs de tres petite masse, qui seraient detectables par le phenomene d'evaporation de Hawking, qui serait detectable par l'intermediaire d'un exces de rayonnement gamma dans l'univers. Bien sur, on ne peut pretendre avec certitude qu'une partie du flux gamma recu sur Terre ne provient pas de trous noirs primordiaux legers, mais les modeles indiquent que le flux recu peut s'expliquer sans faire appel a une source de rayons gamma supplementaire comme les trous noirs primordiaux. La seconde raison qui laisse penser que les trous noirs primordiaux ne jouent pas un role majeur est que les modeles de formations des structures permettent de reconstituer l'amplitude des fluctuations primordiale de densite en fonction de l'echelle. Or en extrapolant ces modeles, on arrive a la conclusion qu'il ne doit pas y avoir de trous noirs primordiaux (pas assez d'amplitude dans les fluctuations, quelle que soit l'echelle). Ce resultat repose bien sur sur une extrapolation, mais on voit mal pourquoi le phenomene qui preside a la formation de fluctuations initiales de densite s'amuserait de facon curieuse a se comporter d'une autre facon dans le domaine d'echelle qui interesserait les trous noirs primordiaux. Quand bien meme, il faudrait alors expliquer pourquoi on ne repere pas d'anomalies dans les populations de trous noirs stellaire (certes tres mal connues) de notre galaxie si on suppose par ailleurs que le trou noir central est d'une origine primordiale.
Merci bien pour ces explications.
Parcours Etranges