Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?
Affichage des résultats 1 à 4 sur 4

Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?



  1. #1
    invite33b26c8f

    Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?


    ------

    Aujourd'hui la théorie des cordes est sujette à de nombreuses critiques négatives pour n'avoir pas abouti à des résultats probants en 30 ans. Le livre de Lee Smolin constituant le point d'orgue de ces critiques. Je suis de ceux qui respectent les grandes intelligences humaines, notamment les intelligences scientifiques. Même si j'admet qu'elles peuvent se tromper, j'ai du mal à imaginer que des milliers de physiciens se soient totalement trompés durant 30 ans, et qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. je suis convaincu que si cette théorie ne devait avoir qu'un seul bébé, ce serait les dimensions supplémentaires, même si je ne suis pas entièrement d'accord sur le rôle qu'on leur attribue. Elles sont pour moi un élément essentiel dans la construction de l'univers et il n'était pas possible de construire un ESPACE sans elles. Ce ne sont pas des dimensions au rôle secondaire, mais des outils incontournables sans lesquels l'espace-temps n'existerait pas. Selon moi l'erreur de cette théorie réside dans la définition de cordes qui seraient plongés dans un espace autonome, et sur ce point, la théorie de la gravitation quantique à boucles (Loop Quantum Gravity en anglais, introduite par Lee Smolin et Carlo Rovelli) est plus proche de la vérité, en prétendant que le contenant et le contenu de l'univers seraient constitués de la même substance. Cette dernière théorie a aussi raison de se questionner sur le TEMPS. Selon moi, son rôle est ultra primordial dans la constitution de l'espace lui-même et il faudrait se poser plus de question sur ce qu'il est vraiment et sur le rôle qu'il a joué dans l'émergence de l'univers. Je pense que l'instant 0 de notre univers n'est pas le début de l'entité nommée "temps", bien au contraire, il a fallu qu'elle soit là AVANT pour permettre le démarrage de notre univers.

    Mathématiques:
    Cette conviction (et d'autres, notamment celle sur les deux théories), je ne la tire ni de l'une, ni de l'autre des théories, mais d'une démarche personnelle pour comprendre un des outils de base des mathématiques (c'est ma matière de base), un des outils les plus utilisés, et qui a eu l'air si naturel qu'on n'a jamais pris la peine de se pencher sur les fabuleuses richesses qu'elle recèle. Je m'apprête à publier un livre sur le sujet. J'y étudie cet outil à l'aide de mathématiques sans formules (je dénonce certains de leurs effets qui seraient à l'origine de nombreux blocages de la science. Parce qu'il leur fallait offrir des formules simples à utiliser aux non-spécialistes qui avaient besoin d'elles pour construire des outils pour les sociétés humaines, les mathématiques n'ont eu d'autre choix que de se développer en construisant des complexités -nécessaires pour éviter des maux de tête aux utilisateurs- et en s'enfermant avec elle, y égarant leur propre âme, ce qui fait l'extrême beauté de la logique: la simplicité. Elles ont asservi la pureté d'un regard logique sur l'univers au profit des besoins de maîtres qui leur exigeaient des résultats utilisables pour leurs besoins immédiats. Cette conviction qui m'habitait déjà lors de mes études s'est affermie lors de mes années d'enseignement dans les lycées et les collèges. Je me suis par exemple rendu compte que peu d'élèves savaient expliquer ce qu'était un entier naturel -ils répondaient souvent "nombre sans virgule", et j'offrais alors à leurs certitudes bien ancrées depuis l'école primaire quelques sueurs, en leur demandant qu'elle était le rapport entre "entier", "naturel" et "sans virgule"-, que très peu étaient capables de voir et d'expliquer le rapport entre "dix" et "nombre décimal", qu'il y en avait encore moins pour trouver une méthode permettant de calculer approximativement l'aire d'un disque sans l'aide d'une formule, qu'il leur était pratiquement impossible de savoir ce qu'il fallait faire pour obtenir 2,687 pains, etc. Les formules des mathématiques scolaires avaient sérieusement entamé leurs capacités à gérer des argumentations logiques simples. Et quand je m'y attelais avec eux, en revenant parfois aux raisonnements des premiers hommes qui n'avaient aucune formule mathématique, même le plus mauvais élève de la classe s'extasiait de pouvoir ainsi maîtriser des notions dont les origines lui paraissaient complexes, simplement en se réappropriant les bases de la logique.). J'ai donc décidé de reprendre les éléments de base de la logique et de voir si je ne pouvais m'en servir pour explorer des territoires inédits. Le voyage a été fantastique. J'y ai acquis la certitude que les mathématiques en reprenant une totale liberté pour se mettre au service de la pureté d'une logique sans formules pouvaient apporter une réponse fondamentale sur les RAISONS DE TOUT "UNIVERS", et le nôtre, celui qu'étudie la physique, n'en étant alors qu'un cas particulier.

    Mais cela m'a aussi convaincu que les physiciens, cordistes, bouclistes et autres, avaient fait un merveilleux travail, car par des biais complexes et peu évidents, ils ont réussi à dégager des résultats fondamentaux et incontournables.

    -----

  2. #2
    invite0955a7d5

    Re : Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?

    merci, au revoir

  3. #3
    Rincevent

    Re : Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?

    bonjour,

    Citation Envoyé par Jean-Michel Tengang Voir le message
    Même si j'admet qu'elles peuvent se tromper, j'ai du mal à imaginer que des milliers de physiciens se soient totalement trompés durant 30 ans,
    tiens... vous parlez de physiciens et pas d'astrophysiciens ?

    je suis convaincu que si cette théorie ne devait avoir qu'un seul bébé, ce serait les dimensions supplémentaires, même si je ne suis pas entièrement d'accord sur le rôle qu'on leur attribue.
    les dimensions supplémentaires n'avaient pas besoin des cordes pour exister : elles ont été introduites par Nordström dès 1914 puis par Kaluza et Klein... les cordes ne les ont que remises au goût du jour...

    Elles sont pour moi un élément essentiel dans la construction de l'univers et il n'était pas possible de construire un ESPACE sans elles. Ce ne sont pas des dimensions au rôle secondaire, mais des outils incontournables sans lesquels l'espace-temps n'existerait pas.
    pourtant jusqu'à preuve du contraire, on observe bien un espace autour de nous mais toujours pas de dimensions supplémentaires... il semble donc assez grand pour se débrouiller sans elles...

    Selon moi l'erreur de cette théorie réside dans la définition de cordes qui seraient plongés dans un espace autonome, et sur ce point, la théorie de la gravitation quantique à boucles (Loop Quantum Gravity en anglais, introduite par Lee Smolin et Carlo Rovelli) est plus proche de la vérité, en prétendant que le contenant et le contenu de l'univers seraient constitués de la même substance.
    ça tombe bien : la théorie des cordes fait pareil... certaines cordes sont bosoniques, associées au graviton et l'idée est grossièrement que l'espace-temps est une sorte de condensat de cordes... je vous invite à chercher sur le forum PHYSIQUE où ce sujet a déjà été abordé de nombreuses fois...

    Cette dernière théorie a aussi raison de se questionner sur le TEMPS. Selon moi, son rôle est ultra primordial dans la constitution de l'espace lui-même et il faudrait se poser plus de question sur ce qu'il est vraiment et sur le rôle qu'il a joué dans l'émergence de l'univers. Je pense que l'instant 0 de notre univers n'est pas le début de l'entité nommée "temps", bien au contraire, il a fallu qu'elle soit là AVANT pour permettre le démarrage de notre univers.
    ce que vous racontez se rapproche justement plus des théories des cordes [qui envisagent que notre Univers est potentiellement une feuille plongée dans un truc plus grand] alors que la LQG ne suppose pas l'existence d'un espace-temps [et donc un temps] "plus vaste" englobant le nôtre...

    J'y étudie cet outil à l'aide de mathématiques sans formules
    c'est un contre-sens : les relations entre objets mathématiques sont des formules. Si c'est ce que vous faîtes, ce n'est pas de la science mais de la science-fiction.
    Ceux qui manquent de courage ont toujours une philosophie pour le justifier. A.C.

  4. #4
    invite33b26c8f

    Re : Quels sont les points forts et faibles des théories des CORDES et des BOUCLES?

    Citation Envoyé par Rincevent Voir le message
    bonjour,



    tiens... vous parlez de physiciens et pas d'astrophysiciens ?



    les dimensions supplémentaires n'avaient pas besoin des cordes pour exister : elles ont été introduites par Nordström dès 1914 puis par Kaluza et Klein... les cordes ne les ont que remises au goût du jour...



    pourtant jusqu'à preuve du contraire, on observe bien un espace autour de nous mais toujours pas de dimensions supplémentaires... il semble donc assez grand pour se débrouiller sans elles...



    ça tombe bien : la théorie des cordes fait pareil... certaines cordes sont bosoniques, associées au graviton et l'idée est grossièrement que l'espace-temps est une sorte de condensat de cordes... je vous invite à chercher sur le forum PHYSIQUE où ce sujet a déjà été abordé de nombreuses fois...



    ce que vous racontez se rapproche justement plus des théories des cordes [qui envisagent que notre Univers est potentiellement une feuille plongée dans un truc plus grand] alors que la LQG ne suppose pas l'existence d'un espace-temps [et donc un temps] "plus vaste" englobant le nôtre...



    c'est un contre-sens : les relations entre objets mathématiques sont des formules. Si c'est ce que vous faîtes, ce n'est pas de la science mais de la science-fiction.
    1) Vous dites "les relations entre objets mathématiques sont des formules". D'abord je vous répondrai que ces relations peuvent toutes être réécrites à partir de relations basiques, même si ce sera long, voire très long, puis, en vous m'avez mal compris. J'ai été clair dans le texte et je ne nie pas l'utilité des formules, je dis simplement que pour calculer l'aire d'un disque sans sa formule, on peut repartir des bases qui ont permis d'établir cette formule. Ce sera certainement nettement plus long et en cela il est clair que les formules font gagner du temps. Je pense simplement que réétudier certains outils de base des mathématiques en oubliant les formules et en repartant des sources, ie, en s'appuyant uniquement sur les fondamentaux d'une logique pure, permettrait d'explorer de pistes nouvelles.

    2) Vous dites aussi "pourtant jusqu'à preuve du contraire, on observe bien un espace autour de nous mais toujours pas de dimensions supplémentaires... il semble donc assez grand pour se débrouiller sans elles". Et c'est là tout le problème de la notion même d'observation, notamment dans le cas des dimensions. Si ces dimensions existent, elles ne sont pas "observables", mais leurs effets devraient l'être, comme c'est le cas des particules virtuelles. Mais pour pouvoir "observer" ses effets, il faut déjà avoir compris parfaitement ce qu'est l'espace et son focntionnement réel. Je ne pense pas qu'on en est encore là. A l'époque de Newton, certains auraient fait la même reflexion que vous si on leur avait parlé d'un espace-temps à 4 dimensions. Mais selon moi, le problème se situe dans la notion même de dimension et de la relation entre les dimensions spatiales et le temps. A partir du point intial, comment émergent ces fameuses dimensions, pourquoi pourrait-il en émerger 9 spatiales au lieu de 3? A quoi servirait les 6 dimensions supllémentaires et pourquoi seraient-elles obligées à se cacher? Pour y repondre il faudra absoulement avoir compris ce qu'est l'espace, comprendre de quoi il est fait et alors, on comprendra pourquoi il lui a été impossible de se construire avec seulement 3 dimensions spatiales et pourquoi les 6 autres ont dû se "cacher". Or paradoxalement j'ai acquis la conviction profonde que la réponse se trouve dans la vision de l'espace de la théorie de la gravitation quantique à boucles (LQG), mais je ne l'ai pas acquis en suivant une piste mathématique, en étudiant un de ses éléments de base, un des plus anciens, sinon le plus ancien, un élément qui est si simple à utiliser qu'on a pas pris la peine d'approfondir son étude, en partie parce qu'on se serait moqué de celui serait allé chercher un problème là où tout le monde ne voyait qu'évidence (un peu comme l'élève qui a peur de poser une question pourtant pertinente, parce qu'il a peur qu'on ne se moque de lui). Je ne m'y étendrai pas ici pour l'instant, car ce serait vraiment trop long à argumenter.

  5. A voir en vidéo sur Futura

Discussions similaires

  1. Liste des acides forts/faibles
    Par invitee87f9feb dans le forum Chimie
    Réponses: 5
    Dernier message: 21/07/2010, 19h13
  2. Quels sont les effets des ondes stationnaires ?
    Par inviteab227899 dans le forum Physique
    Réponses: 13
    Dernier message: 09/09/2007, 05h47
  3. quels sont les solutions pour réaliser des C I?
    Par Bladejo95 dans le forum Électronique
    Réponses: 8
    Dernier message: 27/02/2007, 11h20
  4. quels sont les sujets des TP en science de la matière ??
    Par invite95b79651 dans le forum Chimie
    Réponses: 1
    Dernier message: 18/09/2006, 19h48
  5. théories des cordes
    Par invite64ff30d9 dans le forum TPE / TIPE et autres travaux
    Réponses: 8
    Dernier message: 02/10/2005, 16h50