Coefficient d'absorption dans le milieu extragalactique

[ENO-Astro]

Bonjour tout le monde,

voilà l'absorption d'un faisceau lumineux, provenant d'une galaxie lointaine, suit une loi exponentielle du type 1-exp(-d/k) (loi de "Beer-Lambert") ?

Si par exemple l'on fait l'approximation que l'absorption est indépendante du lieu, identique sur tout le trajet de la lumière depuis une galaxie lointaine, quelle serait la valeur moyenne (bonne approximation suivant l'absorption interstellaire observée) du coefficient de transmission ou d'absorption 'k' ? C'est-à-dire du paramètre de la loi, par exemple pour la loi de Beer-Lambert, α(cf wikipédia)

Cordialement.
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[Gilgamesh]

Depuis le temps que tu en parles, j'ai l'impression depuis le début que tu confonds absorption intergalactique et absorption interstellaire. C'est pas du tout le même topo. L'absorption interstellaire est relativement importante (genre 1 magnitude par 1000 kpc) elle est le fait des poussières et linéaire avec la longueur d'onde (rougissement de la lumière), l'absorption intergalactique est infime en comparaison, elle est le fait de nuage d'hydrogène et a un spectre de raie.

Question : est ce que tu raisonnes sur la magnitude bolométrique de la source, ou sur une longueur d'onde donnée ?

[Amanuensis]

Sauf erreur l'aspect exponentiel de la loi s'applique pour une longueur d'onde donnée, mais la dépendance à la longueur d'onde n'est pas celle de la loi de Beer-Lambert. Correct?

[Gilgamesh]

Sauf erreur l'aspect exponentiel de la loi s'applique pour une longueur d'onde donnée, mais la dépendance à la longueur d'onde n'est pas celle de la loi de Beer-Lambert. Correct?

C'est vrai que je raisonnais au niveau de la magnitude globale de la source. Je corrige.

[A voir en vidéo sur Futura]

[ENO-Astro]

En fait ce que je veux dire par là, c'est que compte tenu des grandes incertitudes, aux grandes distances, on ne peut vraiment connaître les propriétées exactes des galaxies hôtes de supernovae très lointaine, et donc que l'on ne connaît pas vraiment le taux d'absorption du rayonnement due au milieu interstellaire de la galaxie.
Et par ce fait, est-ce qu'il ne serait pas judiciable justement de faire une approximation disant que le flux total d'une supernova subit une atténuation (par le milieu interstellaire de la galaxie hôte et par le milieu intergalactique) suivant une loi exponentielle par rapport à la distance avec un paramètre d'absoption adéquat ?


Cordialement.

[Amanuensis]

La difficulté serait que le coefficient dépend de la fréquence d'une manière pas simple. Du coup, l'atténuation "moyennée" va dépendre de la composition spectrale de la lumière originelle.

[Gilgamesh]

En fait ce que je veux dire par là, c'est que compte tenu des grandes incertitudes, aux grandes distances, on ne peut vraiment connaître les propriétées exactes des galaxies hôtes de supernovae très lointaine, et donc que l'on ne connaît pas vraiment le taux d'absorption du rayonnement due au milieu interstellaire de la galaxie.
Et par ce fait, est-ce qu'il ne serait pas judiciable justement de faire une approximation disant que le flux total d'une supernova subit une atténuation (par le milieu interstellaire de la galaxie hôte et par le milieu intergalactique) suivant une loi exponentielle par rapport à la distance avec un paramètre d'absoption adéquat ?


Cordialement.

Oui, mais dit, si ça joue sur le flux global, on parle d'absorption par des poussières : ce serait détectable sur le spectre des SNIA et ces poussières réémettraient dans l'infra rouge (notamment celle du fond diffus).

La question est discutée ici, sur ce sujet particulier :

DUST VERSUS COSMIC ACCELERATION

[ENO-Astro]

D'accord merci beaucoup pour vos réponses, je vais lire ça attentivement Gilgamesh