Non, les planètes ne provoquent pas de fusion en leur sein, elles sont déjà stables à la base. Pour la Terre par exemple, le noyau va surement se refroidir un jour, et ça ne fera qu'un caillou inerte de plus dans l'espace.
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Non, les planètes ne provoquent pas de fusion en leur sein, elles sont déjà stables à la base. Pour la Terre par exemple, le noyau va surement se refroidir un jour, et ça ne fera qu'un caillou inerte de plus dans l'espace.
et pour ce qui est de jupiter...? quelle est au final la vrai difference avec une étoile si ce n'est sa masse? les deux sont un regroupement de gaz il me semble non?
Pour ce qu'il en est de Jupiter :
Source : http://www.larecherche.fr/actualite/...-07-1998-87743Contrairement à ce qu'on attend d'une planète, Jupiter rayonne plus d'énergie qu'elle n'en reçoit du Soleil. Mais faute d'une source d'énergie interne liée à des réactions thermonucléaires, « l'étoile ratée », comme les astronomes la surnomment, a jusqu'à présent été rangée dans la catégorie planète. D'où vient son excès d'énergie ? Des chercheurs canadiens proposent une nouvelle explication : du deutérium fusionnerait au coeur de Jupiter
Les modèles classiques de Jupiter attribuent son dégagement excessif d'énergie à un refroidissement continu de son intérieur il y a libération de l'énergie potentielle gravitationnelle associée à la contraction de la planète lors de sa formation. Ces modèles se fondent sur l'hypothèse de l'homogénéité chimique de la planète.
Or cette hypothèse se révèle incompatible avec les mesures de propagation d'ondes sonores récemment effectuées par la sonde Galiléo dans l'atmosphère jovienne. Ce qui a conduit les Canadiens à reconsidérer certains aspects du processus de formation de Jupiter par accrétion. Selon ce processus, le coeur de Jupiter résulterait de l'agglomération de planétésimaux - des petits corps présents dans la nébuleuse solaire primitive composée de gaz et de poussière. Du gaz aurait été capturé autour du noyau pour former l'atmosphère. Les planétésimaux qui se sont ensuite accrétés ont été pulvérisés au contact de cette enveloppe. Ils se sont alors décomposés en constituants élémentaires, qui sont venus se déposer en couches concentriques dans les régions les plus internes du noyau. Il se serait en particulier formé une couche de deutérium. Or, ainsi isolés des autres éléments, les atomes de deutérium présentent une forte probabilité de fusionner entre eux. Selon les chercheurs canadiens, une pulvérisation d'à peine 5 % des planétésimaux aurait libéré suffisamment de deutérium pour que la fusion de cet élément explique l'activité actuelle de Jupiter.
Je vous avoue que j'ai un peu de mal a comprendre toutes les explications, il est donc "possible" qu'il y ai une fusion nucleaire si de deutérium mais qu'es qu'il empeche... (si elle etait plus massive et plus dense --> la gravité serait plus importante --> plus de pression dans le noyau --> hausse de température --> fusion --> étoile ?! ) qu'es qui n'a été present chez jupiter pour l'empecher d'etre une étoile si elle dégage plus d'energie qu'elle n'en reçoit c'est qu'elle etait bien parti pour non?
Vous répondez vous-même : Jupiter n'est pas assez massive, donc la pression en son coeur n'est pas assez élevée pour qu'une fusion thermonucléaire se produise (enfin apparemment ce serait suffisant pour que celle du deutérium se produise...). Quand la pression est assez élevée, les noyaux d'atomes arrivent au contact les uns des autres (il y a une force électrique répulsive colossale à vaincre pour cela, cela s'appelle la barrière coulombienne, donc besoin d'une très forte pression) et la fusion devient possible. L'énergie dégagée par la fusion contrebalance la pression et on arrive à une situation stationnaire.
C'est d'abord l'hydrogène qui fusionne en hélium. Quand il n'y a plus assez d'hydrogène, sa fusion s’essouffle et la pression augmente à nouveau si la masse de l'astre est suffisante, permettant cette fois la fusion de l'hélium (la barrière coulombienne est plus forte car le noyau d'hélium est deux fois plus chargé électriquement), on a à nouveau un régime à peu près stationnaire, jusqu'à épuisement de l'hélium et ça continue ainsi, carbone, silicium, jusqu'au fer (toujours si la masse de l'astre est suffisante).
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
ou alors il n'y a pas de gaz servant de combustible et comburant ?
d'accord ! merci pour toutes ces explications et du temps que vous avez pris pour répondre a mes questions ! bonne soirée a vous a tres vite pour de nouvelles questions je pense!
Quand on parle d'un TN qui grossit on aurait tort de parler de son horizon car il en a deux. Son horizon apparent et son horizon absolu.
Ils sont confondus quand il est stable. Quand il grossit l'apparent est a l'intérieur de l'absolu. Entre les deux de la lumiere peut encore s'eloigner du centre mais ne peut atteindre le rayon absolu.
jamais entendu parler de cela source?Quand on parle d'un TN qui grossit on aurait tort de parler de son horizon car il en a deux. Son horizon apparent et son horizon absolu.
Ils sont confondus quand il est stable. Quand il grossit l'apparent est a l'intérieur de l'absolu. Entre les deux de la lumiere peut encore s'eloigner du centre mais ne peut atteindre le rayon absolu.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Pas étonnant J'ai découvert çà récemment
Regarde le modele de Vaidya sz TN absorbant
https://en.wikipedia.org/wiki/Vaidya...bsorbing_field
L'horizon apparent est à r_H = 2M(v)
Dans ce papier
on a la valeur (supérieure à r_H) pour l'autre horizon.
Si r_H est constant on a egalite
Dites moi vous aviez l'air de bien connaitre en astronomie et physique.... pouvez vous m'expliquer ce qu'est l'antimatiere exactement ... j'ai cherché mais j'ai du mal a comprendre :/