l'idée est là à quelques détails près. Les neutrinos à la queue leu leu ont été produits d'abord par un premier groupe de particules, des protons, qui ont ensuite donnés des pions, puis des muons, puis finalement des neutrinos. La distribution initiale est d'abord mesurée sur les protons. Donc on ne suppose pas vraiment qu'ils soient équitablement répartis, mais on suppose qu'ils sont répartis comme les protons qu'on a mesurés au début.
ensuite à chaque instant il y a plein de neutrinos d'énergie différente - mettons une foule avec à chaque endroit, une certaine proportion de petits et de grands. Mais les grands ont plus de chance d'être vus.
Tout le truc est que SI la proportion de petits et de grands change au fur et à mesure du temps, le nombre de détections ne suit pas exactement le profil mesuré au départ - parce que la probabilité moyenne de détection change - et donc la forme de la courbe est un peu différente, avec un excès de détection des premiers arrivés, comme tu dis, et moins ensuite.
En cherchant à faire coller ça avec la première forme et un décalage constant, ça introduit une petite erreur dans l'estimation - dans le sens d'une vitesse un peu plus grande que la réelle.
Non Meteor je n'ai vu nulle part de détermination du spectre précis et encore moins de sa variation au cours du front de montée de 500 ns - il n't a tout simplement pas assez de statistique pour calculer un spectre, ils donnent juste l'énergie moyenne, et l'énergie moyenne des deux sous-ensemble de basse et haute énergie. A mon avis rien n'empeche une variation de 10 % de l'énergie moyenne pendant la phase de montée.
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