Bonsoir, une question m'est venu, étant donné que le combustible nucléaire pour nos centrales viennent de l'étranger, si les voies d'approvisionnements étaient coupées pour une raison ou une autre, combien "d'autonomie" en carburant disposerions nous ? Vu que les centrales nucléaire représentent 80% de notre apport en énergie ça serait inquiétant si on tombait en "panne sèche"
Nos approvisionnements viennent de 3 continents différents, justement pour éviter ce genre de risques.
L'alimentation en pétrole/carburants est beaucoup plus "risquée" de ce point de vue, et l'impact bien plus grand encore.
Trois continents ? je pensait qu'on s'approvisionnait juste en Afrique mais alors c'est vrai que le risque qu'il y'ait un problème sur trois continents est limité ^^
Que sait on des réserves d' uranium dans le monde ? On en as encore pour combien de temps ?
Merci de vos réponses ^^
Bonjour,
On a un stock quelque-part qui permet de fournir 8 mois environ de l'énergie pétrole en France.
En bon vivant, rien ne vaut un bonne logique ternaire.
Bonsoir,
Si je me fie aux rapports de l'OCDE, EDF maintient un stock de combustible permettant de couvrir au moins 3 ans de besoins prévisionnels. Les données réelles sur les stocks sont souvent confidentielles, mais il est certain qu'au niveau mondial les stocks sont conséquents. Pour preuve depuis 1990, la production minière couvre seulement environ 60-70% de la consommation. Le reste provient des stocks constitués depuis les années 50 ainsi que des programmes de conversion des stocks militaires.
Enfin il est toujours possible au besoin de procéder au réenrichissement des résidus d'uranium appauvri (équivalent au niveau mondial à 8 années d'exploitation du parc nucléaire mondiale) mais dans ce cas la limitation proviendrait des capacités des usines d'enrichissement.
L'AIEA publie le "Red book" tout les deux ans, qui compile les données sur les réserves, réparties en différentes catégories suivant les coûts d'extraction et la fiabilité des évaluations. Ces chiffres peuvent varier de façon importante d'une édition à l'autre même en l'absence de découverte de nouveaux gisements.Envoyé par MithraRoma
A la question, "on en a pour combien de temps", il n'y a pas de réponse simple. Entre 50 ans et des millions d'années, suivant les hypothèses, ...et ce qu'on cherche à démontrer.
50 ans en cas d'expansion du parc nucléaire mondial, à technologie constante, sans découverte de nouveaux gisements ni progrès dans les techniques d'extraction.
Des millions d'années avec de la surgénération et/ou exploitation de l'uranium océanique et/ou exploitation du thorium.
Des millions d'années aussi dans l'hypothèse où la population humaine subissait une quasi-éradication, pour une raison ou pour une autre...
Pour les autres espèces animales/végétales, et pour les éco-systèmes qui les supportent, ce serait une bénédiction !
L'AIEA avait publié quoi pour Uramin ?
bonjour
Je pense que le "stock" d'uranium sur notre territoire (cœurs ou recharges en cours de fabrication, ou réserves déjà approvisionnées, ou autres) dépasse les 3 ans de fonctionnement.
J'ajoute qu'en France nous disposons de beaucoup d'uranium appauvri (mais avec encore beaucoup de U235 résiduel), et de beaucoup de plutonium (et donc de possibilité de MOX).
Et nous avons des réserves d'uranium significatives dans notre sous-sol, même si elles sont non économiquement exploitables aujourd'hui au cours actuel du produit. Mais s'il le fallait, on saurait les réactiver.
Cependant, en supposant que nous en restions à la technologie actuelle (REP à l'uranium, sans surgénération significative) [ce qui dans le futur -Generation IV- ne sera probablement plus le cas], et en supposant que de nombreux pays se convertissent à l'énergie atomique sur la base de ces techniques (PWR ou BWR), les réserves actuelles, à des prix pas trop différents, pourraient être épuisées en 50-100 ans.
Mais il y a des limites à la hausse des cours de l'uranium. J'ai entendu dire que si le cours était multiplié par 20 (chiffre à confirmer), les réserves deviendraient quasi infinies ; il suffirait d'extraire l'uranium dissout dans l'eau de mer.
Et il y a une grosse différence avec le pétrole. Un coût de matière première multiplié par 20, signifierait un coût de kWh multiplié seulement par environ 2, ce qui ne serait peut-être pas rédhibitoire dans le futur.
Encore un grave contresens commun.Bonsoir, une question m'est venu, étant donné que le combustible nucléaire pour nos centrales viennent de l'étranger, si les voies d'approvisionnements étaient coupées pour une raison ou une autre, combien "d'autonomie" en carburant disposerions nous ? Vu que les centrales nucléaire représentent 80% de notre apport en énergie ça serait inquiétant si on tombait en "panne sèche"
Le nucléaire ne représente pas 80 % de notre énergie. Le Nucléaire représente 80 % de l' electricité produite en France. C 'est quand meme assez différent.
Bonjour,
Si il arrivait que nous n'avions plus d'uranium en pleine producion, les centrales pourraient encore durer quelques années !
Le problème serait de ne plus en avoir en fin de production, là ou il faut changer le combustible.
En réponse à moinsdewatt, oui le nucléaire est 80% de l'éléctricité produite et non l'énergie... énergie c'est quelles énergies utilisons-nous et l'éléctricité quelle éléctricité est produite par ... ?
Atomisator
