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einstein se contredit!



  1. #61
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!


    ------

    OK, ton discours est cohérent. Mais il nécessite de considérer la paire d'électrons comme un objet matériel-physique n'obéissant pas au principe de separabilité, un de nos principes les plus fondamentaux (presque pré-scientifiques j'ai envie de dire).
    C'est la seule échappatoire au raisonnement d'E, P & R et on ne m'empêchera pas de la trouver sacrément farfelue.

    -----
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  2. #62
    Amanuensis

    Re : einstein se contredit!

    Le problème qu'elle pose est qu'il n'y a aucun critère "local" pour quelqu'un qui fait la mesure sur un des électrons pour savoir s'il mesure un électron ou un système de deux électrons intriqués. Cette information est totalement indépendante du processus de mesure.

    Et c'est plus général qu'une manip EPR. Plein de mesures sont faites sans connaissance sur comment a été "préparé" ce qu'on mesure: peut-être que c'est intriqué à quelque chose d'autre, peut-être pas (et la réponse intriqué a bien des chances d'être la bonne!).

    Bien plus simple de considérer qu'une mesure locale sur une particule concerne la particule, et ensuite d'utiliser l'information qu'on a par ailleurs, permettant de savoir qu'on est en présence d'un système intriqué, pour en déduire quelque chose.

    Ou encore, si on présente deux particules à des expérimentateurs faisant les mesures, sans leur donner d'information sur la préparation, par quel test, quelle manip, peuvent-ils répondre à la question "les deux particules sont-elles intriquées?".
    Dernière modification par Amanuensis ; 08/02/2014 à 17h11.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  3. #63
    wipe

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Parce que je modère la forme et non le fond. Et où vois-tu que tu étais le seul visé ?
    Très concrètement, si je dit que tu racontes des conneries, sans le moindre argument ou tentative de répondre à tes arguments, je serais modérés ou c'est juste un privilège accordé à Patrick ?

    Citation Envoyé par Nicophil Voir le message
    OK, ton discours est cohérent. Mais il nécessite de considérer la paire d'électrons comme un objet matériel-physique n'obéissant pas au principe de separabilité,
    Encore une fois, c'est la définition même de l'intrication.

    un de nos principes les plus fondamentaux (presque pré-scientifiques j'ai envie de dire).
    C'est la seule échappatoire au raisonnement d'E, P & R et on ne m'empêchera pas de la trouver sacrément farfelue.
    Comme je l'ai dit dans un autre post, y a rien de farfelu, ni même de surprenant, au fait que l'Univers soit plus compliqué que ce que nous dit notre intuition, qui n'est après formé que sur des expériences réalisées dans un cadre très restreint.

    On peut sans doute chercher, voire trouver, d'autre façon cohérentes de décrire ce que décrit l'intrication. Mais je doute fort qu'on en trouve qui ne soient pas "farfelues", d'une façon ou d'une autre. D'ici là, "cohérente", c'est déjà beaucoup.


    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Le problème qu'elle pose est qu'il n'y a aucun critère "local" pour quelqu'un qui fait la mesure sur un des électrons pour savoir s'il mesure un électron ou un système de deux électrons intriqués. Cette information est totalement indépendante du processus de mesure.

    Et c'est plus général qu'une manip EPR. Plein de mesures sont faites sans connaissance sur comment a été "préparé" ce qu'on mesure: peut-être que c'est intriqué à quelque chose d'autre, peut-être pas (et la réponse intriqué a bien des chances d'être la bonne!).

    Bien plus simple de considérer qu'une mesure locale sur une particule concerne la particule, et ensuite d'utiliser l'information qu'on a par ailleurs, permettant de savoir qu'on est en présence d'un système intriqué, pour en déduire quelque chose.

    Ou encore, si on présente deux particules à des expérimentateurs faisant les mesures, sans leur donner d'information sur la préparation, par quel test, quelle manip, peuvent-ils répondre à la question "les deux particules sont-elles intriquées?".
    C'est toujours la même réponse : si on considère que la mesure c'est ce qui provoque le collapse, la mesure est réalisée sur les deux électrons, que l'opérateur sache ou non qu'il mesure en fait un système. Comme les expériences sur la décohérence le montrent, il n'y a même pas vraiment besoin d'un opérateur pour réaliser une mesure selon cette définition. Si on considère que la mesure est l'acquisition d'information par l'opérateur, l'affirmation de Nicophil "la valeur du spin du deuxième électron est connue avant la mesure" est fausse.

  4. #64
    maxwellien

    Re : einstein se contredit!

    Et la décohérence dans tout ça conserve t-elle le caractère probabiliste de la MQ?

  5. #65
    invite6754323456711
    Invité

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par wipe Voir le message
    Très concrètement, si je dit que tu racontes des conneries, sans le moindre argument ou tentative de répondre à tes arguments, je serais modérés ou c'est juste un privilège accordé à Patrick ?
    Soit on reste dans le cadre formel d'une théorie en développement des conséquences logiques relativement à des modèles découlant de son "axiomatique". Le mieux dans ce cas est de présenter un exemple formel pour débattre dans un langage mathématique comme par exemple celui-çi

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    On peut "décrire complètement" la situation EPR (ou "ce qu'on sait de la situation") en donnant à la fois ce qu'on sait sur chaque photon, et ce qu'on sait sur l'ensemble des deux. C'est mieux décrit par des matrices densité, et on a, en prenant la base gauche/droite :

    (1) Matrice densité pour le premier photon :

    (2) Matrice densité pour le premier photon :

    (3) Matrice densité pour l'ensemble des deux :
    Soit on parle d'interprétation épistémique, ontologique, ... du formalisme est dans ce cas cela porte à point de vue et il n'y a pas de point de vue unique.

    Mon intervention était aussi simple que cela.

    Patrick

  6. #66
    wipe

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Soit on reste dans le cadre formel d'une théorie en développement des conséquences logiques relativement à des modèles découlant de son "axiomatique". Le mieux dans ce cas est de présenter un exemple formel pour débattre dans un langage mathématique comme par exemple celui-çi
    Va pas y avoir grand chose à débattre : "en donnant à la fois ce qu'on sait sur chaque photon, et ce qu'on sait sur l'ensemble des deux", ça veut bien dire qu'on ne peut pas les décrire séparément l'un de l'autre. C'est encore une fois, sans surprise, la non-séparabilité qui revient, et pour cause, à chaque fois qu'on parle d'intrication.

    Soit on parle d'interprétation épistémique, ontologique, ... du formalisme est dans ce cas cela porte à point de vue et il n'y a pas de point de vue unique.
    Peut y avoir plusieurs point de vue, (et j'ai même proposé 2 points de vue différents sur ce qu'est une mesure), mais ils se doivent d'être cohérents logiquement et conformes aux observations. Sinon c'est plus de la science qu'on fait. J'attend toujours un point de vue cohérent pour lequel l'affirmation de Nicophil :
    C'est prédit à 100% = avec certitude, c'est connu précisément avant la mesure.
    soit vraie.

  7. #67
    invite6754323456711
    Invité

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par wipe Voir le message
    Va pas y avoir grand chose à débattre
    C'est votre point de vue. sur l'exemple donné : http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post4422846

    Patrick

  8. #68
    Nicophil

    Post Re : einstein se contredit!

    Qui peut nier qu' il y a acquisition d'information sur le second électron sans effectuer d'acte de mesure sur lui? Soyons sérieux: les 2 sont si éloignés qu'il faudrait une interaction physique supra-luminique!!!

    Il est quand même plus raisonnable d'admettre que le collapse est bien lié à l'acquisition d'information et non à l'acte de mesure.

    Si je ne sais rien, tout est possible.
    C'est l'acquisition d'information qui conduit au collapse de certains possibles, qui deviennent alors soit des impossibles, soit des certains.
    Le collapse n'étant évidemment pas un phénomène matériel-physique ; ce qui est représenté mathematiquement par la fonction d'onde non plus.

    Bell défendait une interprétation matérialiste. L'expérience a montré qu'elle nécessitait une interaction supra-luminique : il a renoncé à sa théorie.
    Je t'invite à faire de même, sous peine d'être mis au ban de la communauté scientifique.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  9. #69
    mariposa

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Nicophil Voir le message

    Bell défendait une interprétation matérialiste. L'expérience a montré qu'elle nécessitait une interaction supra-luminique : il a renoncé à sa théorie.
    Je t'invite à faire de même, sous peine d'être mis au ban de la communauté scientifique.
    Heureusement que Bell ne te lit pas, car il aurait au minimum un haussement d'épaule.

    Par ailleurs Wipe a des connaissances de MQ et çà se voit au premier coup d'oeil.

  10. #70
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!

    En interprétation interne oui, c'est vrai.
    Mais son interprétation externe nécessite l'interaction physique supra-luminique, ce qui mérite une correction.
    Dernière modification par Nicophil ; 08/02/2014 à 21h23.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  11. #71
    Pio2001

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Nicophil Voir le message
    L'article EPR exhibe une expérience où il y a collapse concernant le second électron sans aucune mesure sur lui.
    Ainsi où il y a mesure, il y a collapse ; mais il peut y avoir collapse sans mesure.
    Pas d'accord, le collapse vient forcément d'une mesure, ne serait-ce que sur l'autre électron.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  12. #72
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par maxwellien Voir le message
    Et la décohérence dans tout ça conserve t-elle le caractère probabiliste de la MQ?
    La décohérence est un phénomène physique : c'est la matière qui decohere en une certaine durée, à l'occasion d'une mesure physique par exemple.
    A contrario, l'instantanéité du collapse interdit l'interprétation matérialiste.

    - L'acquisition de connaissance par le calcul n'est évidemment pas un phénomène physique.
    - La théorie de l'information distingue l'information, qui relève du software immatériel, de son vecteur matériel, le hardware soumis aux lois de la physique.
    - Le calcul des probabilités sert aux physiciens mais ce n'est en rien une science de la matière: c'est une extension du calcul des propositions descriptives.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  13. #73
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!

    Cela fait 25 ans que Jaynes, dans un article lumineux, réussissait à dépasser l'opposition Einstein/Bohr en préconisant de bien distinguer le niveau "ontologique" des processus physiques (dont la mesure) et le niveau épistémique (collapse, superposition, non-separabilité, évolution des densités de possibilités par acquisition de connaissance).
    Dernière modification par Nicophil ; 09/02/2014 à 02h07.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  14. #74
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    Pas d'accord, le collapse vient forcément d'une mesure, ne serait-ce que sur l'autre électron.
    Le collapse "vient de" la mesure sur l'autre électron, il ne s'agit donc pas d'une interaction physique.
    Pour en être sûr, separons les jumeaux par un intervalle d'espace.

    Bon après il y aura toujours des ados boutonneux pour invoquer une interaction supra-luminique mais les modos feront leur travail. Enfin j'espère.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  15. #75
    Pio2001

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Nicophil Voir le message
    Le collapse "vient de" la mesure sur l'autre électron, il ne s'agit donc pas d'une interaction physique.
    Nous sommes bien d'accord.
    Mais le collapse n'a lieu que pour l'observateur distant qui a fait la mesure. Si le second observateur, qui reçoit la particule "collapsée", réalise sa mesure un peu après la première, pour lui, cette particule n'a pas encore subi de collapse.
    L'instant auquel le collapse de la paire a lieu n'est pas objectivement déterminé. Et pour cause : il n'existe pas de mesure de simultanéité qui soit objective pour deux évènements séparés par un intervalle spatio-temporel du genre espace.

    Citation Envoyé par Nicophil Voir le message
    Cela fait 25 ans que Jaynes, dans un article lumineux, réussissait à dépasser l'opposition Einstein/Bohr en préconisant de bien distinguer le niveau "ontologique" des processus physiques (dont la mesure) et le niveau épistémique (collapse, superposition, non-separabilité, évolution des densités de possibilités par acquisition de connaissance).
    L'article date de 1989 ? J'ignore si à cette époque les conséquences du théorème de Bell et des expériences d'Aspect étaient bien digérées, ce n'est qu'après que j'ai commencé à me documenter sur la question.
    J'ai l'impression qu'il enfonce un peu des portes ouvertes en prétendant révéler que la violation de l'inégalité de Bell n'implique pas nécessairement l'existence d'actions instantanées à distance, et je m'étonne de le voir prétendre que pratiquement tous les physiciens étaient persuadés du contraire ! Qu'en pensent les physiciens qui sont dans cette discussion ? En 1989, le consensus était-il, comme le prétend Jaynes, que l'expérience d'Aspect viole la relativité restreinte ?

    Je ne trouve pas non plus que Jaynes dépasse l'opposition Einstein / Bohr. Il me semble qu'il prend clairement parti pour Bohr.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  16. #76
    invite6754323456711
    Invité

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    Il me semble qu'il prend clairement parti pour Bohr.
    Je n'ai pas lu cela de Jaynes ou d'autre.

    Il est mentionné une distinction dans l’interprétation du vecteur d'état :

    http://arxiv.org/pdf/1301.7526.pdf

    epistemic and ontic states of a system.

    The Ontic state of the system is the system just the way it is, it is empirically inaccessible. It refers to individual systems without any respect to their observation or measurement.

    On the other hand, the epistemic state of the system depends on observation and measurement ; it refers to the knowledge that can be obtained about an ontic state.

    As commonly understood, Bohr was advocating epistemic physics while Einstein was considering ontic physics. And indeed Jaynes wrote that the two physicists were not discussing the same physics : "needless to say, we consider all of Einstein's reasoning and conclusions correct on his level; but on the other hand we think that Bohr was equally correct on his level, in saying that the act of measurement might perturb the system being measured, placing a limitation on the information we can acquire and therefore on the predictions we are able to make. There is nothing that one could object to in this conjecture, although the burden of proof is on the person who makes it"

    Hence, the famous Bohr-Einste in debate was never actually resolved in favor of Bohr – although common thinking even among physicists and philosophers of science is that it was. Jaynes, E.T, "Clearing up mysteries"

    Patrick

  17. #77
    mariposa

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    J'ai l'impression qu'il enfonce un peu des portes ouvertes en prétendant révéler que la violation de l'inégalité de Bell n'implique pas nécessairement l'existence d'actions instantanées à distance, et je m'étonne de le voir prétendre que pratiquement tous les physiciens étaient persuadés du contraire ! Qu'en pensent les physiciens qui sont dans cette discussion ? En 1989, le consensus était-il, comme le prétend Jaynes, que l'expérience d'Aspect viole la relativité restreinte ?
    bonjour,

    Je ne ne peux que répondre qu'en mon nom et éventuellement de la communauté des physiciens de la matière condensée. L'inséparabilité mise en évidence par Aspect and Cie a laissé indifférent ma communauté car on était coutumier du fait, il suffit de remplacer dans la littérature de physique de la matière condensée, intrication par corrélation d'échange pour comprendre la banalité du phénomène et bien sur, cette intrication ou cette interaction d'échange, n'a strictement rien a voir avec la RR, c'est plus qu une évidence. Par contre les papiers de Bell et le papier de Einstein(1935) étaient ignorés totalement dans ma communauté.

  18. #78
    Nicophil

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Pio2001 Voir le message
    "Intriqué" signifie "non factorisable dans le produit tensoriel des espaces des états".
    A partir de cette définition mathématique, une interprétation matérialiste conduit à penser que la matière n'obéit pas au principe de séparabilité au niveau microscopique (alors qu'elle semble lui obéir au niveau macroscopique).

    Bell est fasciné par les histoires de jumeaux séparés par des milliers de km mais disant ressentir les émotions de l'autre.
    Il pense que, de même que le mouvement des électrons accélérés dans un tube cathodique dévie des prédictions de la physique newtonienne, les expérimentations quantiques dévieront des prédictions de la théorie en éloignant les électrons intriqués.
    Si bien que si on les sépare par un intervalle de genre espace, on peut mettre au point un protocole expérimental où on verra clairement apparaître la divergence : les prédictions de Copenhague ne seraient donc valides que pour un intervalle pas trop grand. Leur approximation éclaterait au grand jour avec un intervalle de genre espace où la durée du processus physique n'est plus proche de l'instantané et ne peut plus passer inaperçue.
    Bell espère que quand l'expérience sera réalisée, les résultats seront conformes à ceux nécessités par l'interprétation matérialiste de l'intrication.

    Mais les résultats sont désespérément conformes aux prédictions de Copenhague : l'explication par une interaction physique locale (infra-luminique) entre jumeaux est réfutée.
    Reste l'explication par une interaction physique non-locale (supra-luminique), tout un programme...

    Ou alors prendre un peu de hauteur et réfléchir un peu à ce qu'est la connaissance : http://neuroself.com/2012/01/21/e-t-...original-goal/
    We show how the character of a scienti c theory depends on one’s attitude toward probability. Many circumstances seem mysterious or paradoxical to one who thinks that probabilities are real physical properties existing in Nature. But when we adopt the “Bayesian Inference” viewpoint of Harold Je ffreys, paradoxes often become simple platitudes and we have a more powerful tool for useful calculations.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  19. #79
    Pio2001

    Re : einstein se contredit!

    Nicophil,
    D'accord avec tout ça. On a une explication, qui n'est pas celle que Bell souhaitait, et elle évite les paradoxes de la non-localité (psychokinesis, tout ça).

    Par contre, il faut aller plus loin, et reconnaître que pendant qu'on faisait sortir les paradoxes de la non localité par la porte, les paradoxes du déterminisme sont rentrés par la fenêtre !

    Mariposa,
    merci pour ces infos. En gros, si je comprends bien, en 1989, la réfutation des variables cachées locales restaient une affaire de spécialistes du domaine.

    De mon côté, puisque j'ai dû rédiger un mémoire sur cette question en maîtrise de physique en 1998, je peux dire qu'à ce moment, la notion était connue et vulgarisée (dossiers Pour la Science par exemple), mais plutôt mal. Aucun des cours de mécanique quantique disponibles à la bibliothèque universitaire n'expliquait réellement le théorème de Bell (Cohen-Tannoudji, Diu, Ngo, Basdevant, Elbaz, Lévy-Leblond). Tout au plus trouvait-on une analogie, fausse, avec des cartes à jouer dans des enveloppes. Seuls les étudiants de troisième cycle et les étudiants de second cycle ayant obtenu une autorisation spéciale de leur prof pouvaient demander à consulter les textes de Bell. Et ceux-ci n'existaient pas sur Internet.

    A la soutenance, le professeur m'a demandé si les résultats d'Aspect étaient en contradiction avec la relativité restreinte. J'ai répondu que ce n'était absolument pas le cas et je pense que c'était la réponse qu'il attendait. Ma meilleure source d'infos avait été Le Réel Voilé, de Bernard d'Espagnat. Il n'y avait pas de démonstration du théorème de Bell, mais il y avait la preuve GHZ !

    Mais aujourd'hui, on l'a vu dans une discussion récente avec le lien, la démonstration du théorème de Bell existe dans certains cours, notamment le Basdevant. On peut donc s'attendre à ce que le problème soit de mieux en mieux compris.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  20. #80
    Amanuensis

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    intrication par corrélation d'échange pour comprendre la banalité du phénomène et bien sur, cette intrication ou cette interaction d'échange, n'a strictement rien a voir avec la RR, c'est plus qu une évidence.
    Cela a été cité plusieurs fois, avec des réactions. Je réitère ces réactions.

    L'interaction d'échange concerne des particules indistinguables. (Qu'on me corrige si cela couvre plus que cela ; le texte qui suit ne s'applique qu'à l'interaction d'échange dans le cas de particules indistinguables, cas qui est celui à l'origine du concept avec le principe d'exclusion de Pauli.)

    Et indistinguables au sens fort: tout l'état intervient lors de l'échange. En particulier il y a colocalisation, et c'est pourquoi il est évident que la RR n'intervient pas. On se retrouve bien avec une écriture de vecteur d'état non séparable, de la forme par exemple |ab>-|ba>, qui est bien une intrication, mais il s'agit du vecteur d'état "complet".

    Une conséquence est qu'on ne peut pas choisir la particule qu'on va mesurer (c'est la notion même d'indistinguabilité!). Et quand on fait une mesure singularisant une particule, l'indistinguabilité est détruite, il n'y a plus moyen de faire une deuxième mesure sur le "système".

    Dans le cas du paradoxe EPR et des inégalités de Bell et autres, il n'y a pas indistinguabilité sur tout l'état. Au contraire, il est essentiel que les positions soient distinguables, ce qui permet de choisir la particule à mesurer, et surtout de faire deux mesures distinctes, une pour chaque particule. L'écriture |+->-|-+> (cas de projections de spins 1/2 ou d'hélicité de somme nulle) ne concerne pas l'état complet des particules, mais seulement une partie. Il y a une autre partie, qui est factorisée et non indiquée.

    Donc oui, la notion d'intrication est présente et "connue" au moins depuis le principe d'exclusion de Pauli, mais c'est alors un cas qui ne pose pas de problème "métaphysique". L'approche est alors simplement de considérer l'ensemble des deux particules comme un seul système, au sens fort: la décomposition entre deux particules identifiées n'a pas de sens. Dans le cas de deux électrons (e.g., Hélium), c'est simplement un "nuage" électronique de charge -2e (dont on va pouvoir étudier l'espace en cherchant des bases particulières, ce qui donne les orbitales).

    C'est avec une intrication "partielle" ne concernant qu'une partie de l'état et gardant séparable une autre partie des états (ce qui permet d'identifier chaque particule) qu'apparaissent les difficultés "métaphysiques" et un rapport avec la RR (grâce à la distinction sur les positions!), et cela a été ce qui a été rendu "visible" l'article EPR.
    Dernière modification par Amanuensis ; 10/02/2014 à 07h44.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  21. #81
    mariposa

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Cela a été cité plusieurs fois, avec des réactions. Je réitère ces réactions.

    L'interaction d'échange concerne des particules indistinguables. (Qu'on me corrige si cela couvre plus que cela ; le texte qui suit ne s'applique qu'à l'interaction d'échange dans le cas de particules indistinguables, cas qui est celui à l'origine du concept avec le principe d'exclusion de Pauli.)

    Et indistinguables au sens fort: tout l'état intervient lors de l'échange. En particulier il y a colocalisation, et c'est pourquoi il est évident que la RR n'intervient pas. On se retrouve bien avec une écriture de vecteur d'état non séparable, de la forme par exemple |ab>-|ba>, qui est bien une intrication, mais il s'agit du vecteur d'état "complet".

    Une conséquence est qu'on ne peut pas choisir la particule qu'on va mesurer (c'est la notion même d'indistinguabilité!). Et quand on fait une mesure singularisant une particule, l'indistinguabilité est détruite, il n'y a plus moyen de faire une deuxième mesure sur le "système".

    Dans le cas du paradoxe EPR et des inégalités de Bell et autres, il n'y a pas indistinguabilité sur tout l'état. Au contraire, il est essentiel que les positions soient distinguables, ce qui permet de choisir la particule à mesurer, et surtout de faire deux mesures distinctes, une pour chaque particule. L'écriture |+->-|-+> (cas de projections de spins 1/2 ou d'hélicité de somme nulle) ne concerne pas l'état complet des particules, mais seulement une partie. Il y a une autre partie, qui est factorisée et non indiquée.

    Donc oui, la notion d'intrication est présente et "connue" au moins depuis le principe d'exclusion de Pauli, mais c'est alors un cas qui ne pose pas de problème "métaphysique". L'approche est alors simplement de considérer l'ensemble des deux particules comme un seul système, au sens fort: la décomposition entre deux particules identifiées n'a pas de sens. Dans le cas de deux électrons (e.g., Hélium), c'est simplement un "nuage" électronique de charge -2e (dont on va pouvoir étudier l'espace en cherchant des bases particulières, ce qui donne les orbitales).

    C'est avec une intrication "partielle" ne concernant qu'une partie de l'état et gardant séparable une autre partie des états (ce qui permet d'identifier chaque particule) qu'apparaissent les difficultés "métaphysiques" et un rapport avec la RR (grâce à la distinction sur les positions!), et cela a été ce qui a été rendu "visible" l'article EPR.

    Bonjour,

    Tu discutes en vis a vis les corrélations (intrications) entre des particules identiques et entre particules différentes. La première remarque a faire est que l'intrication dans un atome ou dans les expériences d'Aspect concernent des particules identiques (électrons d'un coté, photons de l'autre). Ce qui fait la différence entre ces 2 cas est que l'intrication se manifeste expérimentalement de 2 façons complètement différentes. Il y a au départ une tres grande différence entre les 2 cas. Dans le cas des électrons ils sont naturellement intriqués. Dans le cas des photons il faut les intriquer et les protéger de la des-intrication!!! Je vais revenir la-dessus ci-dessous.

    Par contre il est vrai que l'on sait intriquer des particules différentes, par exemple un atome avec un photon, ou plus rigolo un mouvement de translation d'un atome avec ses degrés de liberté interne. Il est même envisagé d'intriquer l'état vide d'une cavité (o photon) avec l'état vide d'une autre cavité!!!!! située a 100 m (par exemple).


    Qu'est-ce que l'intrication et qu est-ce qui est étrange?

    Il faut revenir a ce qu'est mathématiquement un état intriqué. On le définit comme une fonction d'onde (pas pour les photons) comme le fait qu un état physique de 2 particules (et a fortiori N particules) n'est pas factorisable, ce qui veut dire en langage mathématique qu'une probabilité jointe ne peut pas se factoriser, ce qui traduit l'idée de corrélation. Dans cette définition il y a un petit inconvénient, voire une ambiguïté car indépendamment du concept d'intrication les particules sont toujours corrélés car il y a toujours des interactions entre particules. Pour les électrons il s'agit bien de l'interaction électrostatique (qui est dominante) auxquelles s'ajoutent tout un tas de petits électromagnétiques et relativistes.

    L'intrication entre fermions (ou entre bosons)

    Il faut faire abstraction de ces interactions pour voir que même en absence de celles-ci il y a des interactions entre électrons qui sont très fortes (On peut prendre l'exemple des neutrons). Que se passe-t-il?

    Effectivement on dit que les électrons sont indiscernables, car cela n'a pas de sens puisque l'on ne peut les discerner. Si toutefois on doute de la pertinence de ce concept, il suffit de dire le contraire, ils le sont! Alors toute la MQ s'écroule et a commencer la structure électronique des atomes! De la même façon on ne peut plus distinguer plus les 2 familles que sont les fermions et les bosons. on ne peut plus expliquer le rayonnement du corps noir etc...

    2 sortes d'interactions quantiques entre électrons. 1 seule interaction quantique entre neutrons.

    A- il y a l'interaction électrostatique qui fait que 2 électrons se repoussent, ce qui se traduit par le fait que la probabilité de trouver un autre électron B au voisinage d'un électron A au point r est tres faible dans le voisinage de ce dernier, on appelle çà le trou de coulomb. Il n' y a là aucun mystère puisque c'est la même chose en mécanique classique (les électrons se repoussent). On traduit cette interaction entre QED en disant qu 'un électron émet un photon virtuel qui se propage vers l'autre électron et absorbé par ce dernier. On note qu il y a un effet de retard représente par la propagation du photon virtuel.

    B Il y a l'interaction d'échange qui se traduit de la même façon a savoir que: le fait que la probabilité de trouver un autre électron B au voisinage d'un électron A au point r est tres faible dans le voisinage de ce dernier. On appelle çà le trou d'échange ou si l'on veut le trou d'intrication.Il y a là ce que l'on peut voir comme un mystère. En effet il n y a aucun équivalent classique, l'effet est purement quantique. Dans le langage de la QED il n y a pas d'échange de photons virtuels, l'effet est instantané!!! A noter que ce n'est rien un petit effet correctif, c'est au contraire un effet dominant: 2 fermions se repoussent fortement en absence même d'interaction!!! Ils sont corrélés sans interaction!!! (Pour expliquer certains phénomènes a N corps les 2 effets sont en compétitions).

    Les neutrons étant neutres, il y a pas de trous de coulomb, mais il y a bien un trou d'intrication. Le résultat est que le diamètre d'une étoile a neutrons est un équilibre entre les forces de gravité et la formation des trous d'intrication (On dit qu il s'agit, pour des raisons historiques de la répulsion de Pauli). De même les corrélations d'intrication dans les expériences EPR sont indépendantes des interactions entre photons qui sont neutres de charges électriques)


    Conclusion: Il existe des systèmes qui sont fortement corrélés en absence même d'interaction. Pour cela on dit qu ils sont intriqués (On note qu il y a une restriction par rapport a la non factorisation de la fonction d'onde).

    Quelles sont les différences expérimentales?

    Dans l'expérience EPR les photons sont APPAREMMENT indépendants dans la mesure ou les mesures sont faites entre des lieux (tres )éloignés. On peut donc faire 2 mesures e des lieux visiblement séparés. Dans les expériences a électrons l'intrication se mesurent autrement. Explication:

    Quand on fait un modèle (pour le problème a N corps c'est obligatoire) on trouve une solution sous la forme d'un produit de fonctions a 1 particule anti-symétrisée (autrement dit la fonction est non factorisable). Les niveaux sont automatiquement dégénérés. Maintenant, selon comment on distribue les spins sur ces états, cela va introduire pour chaque configuration des trous d'échange différents. Pour révéler ces derniers il suffit de calculer au premier ordre de perturbation l'effet de l'interaction électrostatique (au premier ordre cette interaction est passive, elle ne modifie pas la fonction d'onde). Pour les atome cela favorise pour l'état fondamental les spins parallèles, car les trous d'échange sont les plus gros et donc éloigne les électrons, cad diminue la contribution électrostatique a l'énergie totale.

    En résumé: il existe en MQ des corrélations entre particules, même si celles-ci sont sans interaction. Ces corrélations sont nommées corrélations d'intrication ou intrication tout court.

  22. #82
    Pio2001

    Re : einstein se contredit!

    Merci pour vos précisions à tous les deux.

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Par contre il est vrai que l'on sait intriquer des particules différentes, par exemple un atome avec un photon, ou plus rigolo un mouvement de translation d'un atome avec ses degrés de liberté interne. Il est même envisagé d'intriquer l'état vide d'une cavité (o photon) avec l'état vide d'une autre cavité!!!!! située a 100 m (par exemple).
    J'en ajoute une dans le même genre : on peut intriquer deux photons émis par deux lasers différents, qui n'ont jamais interagi, en les dirigeant vers un unique beam splitter.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  23. #83
    Amanuensis

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Tu discutes en vis a vis les corrélations (intrications) entre des particules identiques et entre particules différentes.
    Non, ce n'est pas le cas. (Et je n'ai pas besoin de justifier cela, suffit de lire les deux messages!)

    Encore cette bonne vieille rhétorique consistant à faire croire que quelqu'un écrit autre chose que ce qu'il a écrit, pour pouvoir ensuite faire tout autre chose que discuter le point réellement soulevé.

    C'est assez pénible ce genre de chose, et fait partie des choses récurrentes qui pourrissent les discussions.
    Dernière modification par Amanuensis ; 10/02/2014 à 12h19.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  24. #84
    invite6754323456711
    Invité

    Re : einstein se contredit!

    Bonjour,

    Ce point concernant cette "forme" d'intrication :

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Dans le cas du paradoxe EPR et des inégalités de Bell et autres, il n'y a pas indistinguabilité sur tout l'état. Au contraire, il est essentiel que les positions soient distinguables, ce qui permet de choisir la particule à mesurer, et surtout de faire deux mesures distinctes, une pour chaque particule. L'écriture |+->-|-+> (cas de projections de spins 1/2 ou d'hélicité de somme nulle) ne concerne pas l'état complet des particules, mais seulement une partie. Il y a une autre partie, qui est factorisée et non indiquée.
    Me semble intéressant à développer.

    Dans les articles de vulgarisation on lit bien souvent : "dans un état quantique de type « non factorisable », on ne peut parler des propriétés individuelles de chaque électron, et cela même s'il sont très éloignés l'un de l'autre"

    Même si la position n'est pas une propriété défini comme intrinsèque à la "particule", elle semble être un élément différenciateur.

    Patrick

  25. #85
    mariposa

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    Non, ce n'est pas le cas. (Et je n'ai pas besoin de justifier cela, suffit de lire les deux messages!)

    Encore cette bonne vieille rhétorique consistant à faire croire que quelqu'un écrit autre chose que ce qu'il a écrit, pour pouvoir ensuite faire tout autre chose que discuter le point réellement soulevé.

    C'est assez pénible ce genre de chose, et fait partie des choses récurrentes qui pourrissent les discussions.
    Je ne comprends en quoi je n'ai pas répondu a ta question ou si tu veux, en quoi j'ai répondu a coté?

  26. #86
    Pio2001

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Ce point concernant cette "forme" d'intrication :

    Me semble intéressant à développer.
    Cela signifie qu'on intrique une propriété, plutôt qu'une paire de particules.

    Peut-on intriquer les spins d'un électron et d'un proton ? L'atome d'hydrogène a un spin total nul. Si on sépare l'électron et le proton, on devrait avoir deux particules tout-à-fait discernables, mais dont les spins seraient intriqués.
    Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.

  27. #87
    Amanuensis

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Même si la position n'est pas une propriété défini comme intrinsèque à la "particule", elle semble être un élément différenciateur.
    La position et la quantité de mouvement font partie de la fonction d'état, ce sont des observables indépendantes du spin ou hélicité. Les deux différencient en général les deux particules intriquées dans une expérience EPR.

    Dans les articles de vulgarisation on lit bien souvent : "dans un état quantique de type « non factorisable », on ne peut parler des propriétés individuelles de chaque électron, et cela même s'il sont très éloignés l'un de l'autre"
    La formulation est ambiguë. Elle peut être "correcte" si on interprète "état quantique" comme limité à la propriété intriquée, et de même "propriétés individuelles" ne concerne que les valeurs respectives de la propriété intriquée.
    Dernière modification par Amanuensis ; 10/02/2014 à 17h58.
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  28. #88
    mariposa

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par Amanuensis Voir le message
    La position et la quantité de mouvement font partie de la fonction d'état,
    ?????????????

  29. #89
    invite6754323456711
    Invité

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    ?????????????
    Lorsqu'on lit cet article

    Une source au repos dans un état de spin total nul (état singulet) émet des couples de particules chargées de spin 1/2 dans des directions nécessairement opposées afin de garantir la conservation de la quantité de mouvement.

    Confère donc leurs spins respectifs aux deux particules émises, sous la contrainte que leur somme soit nulle.

    Laisse entendre qu'en amont dans l'expression mathématique de l'intrication il y a la notion de symétrie qui conduit aux notions physique de conservations, un peu (ou beaucoup ?) comme avec le théorème de Noether.

    Patrick

  30. #90
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : einstein se contredit!

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Lorsqu'on lit cet article
    je suppose ( puisque mis en lien ) que tu l'as lu intégralement , et que tu en maitrises tout le propos ainsi que les formules !
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

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