(Je précise à l'avance que ce message n'est pas en contradiction avec la citation, mais se contente de rebondir dessus. Je suis d'accord avec Médiat sur les idées qu'ils exprime dans ce fil.)
Si on poursuit le parallèle avec la musique et les arts plastiques, une "solution" serait une pratique extra-scolaire des maths pour des élèves motivés. (C'est bien ce qui est fait en musique et arts plastiques, domaines du savoir où l'enseignement scolaire n'a pas vocation de faire plus que donner un vague aperçu.)
Cela existe à une toute petite échelle, mais d'une manière un peu particulière, notamment ce n'est pas pour anticiper les "maths scolaires".
Il y a une différence importante entre mathématiques d'un côté et musique ou arts plastiques (ou cuisine) de l'autre : les maths sont utilisées dans le milieu scolaire pour "sélectionner" dans des filières généralistes.
Si la pratique extra-scolaire se généralisait, ou si elle consistait à prendre "de l'avance sur le programme", elle deviendrait attractive pour des raisons autres que la motivation pour les maths elles-mêmes...
C'est àmha le "drame" des mathématiques, surtout actuellement : prolonger de plus en plus la scolarité "généraliste" ne semble pas pouvoir se faire en augmentant le contenu total du cursus "maths". On le dilue sur plus d'années, et c'est nécessairement au détriment de ceux que le maths motivent et/ou qui peuvent apprendre rapidement ledit cursus (sauf à leur fournir un échappatoire extra-scolaire).
[Détail : je ne parle pas hypothétiquement de maths en extra-scolaire ou de jeunes motivés; j'ai connaissance de cas réels.]
Cordialement,
-----