Ah ok ; comme votre intervention suivait directement la mienne où je redonnais les axiomes, et comme leur formulation dans le message #1 me semble très abusive, je me suis dépéché de l'oublier.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je suis Charlie.
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Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
au fait, cette "preuve" de Gödel, c'est juste une formalisation de la preuve de Descartes, ou bien il y a autre chose?
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Bonjour Médiat: vous avez vu juste!
L'argument ontologique est initialement de Saint Anselme.
(De mémoire Anselme définit dieu comme "l'être tel qu'aucun être plus grand ne saurait être conçu"
Celui qu'il nomme l'insensé (l'athée) ne percevrait pas la contradiction qu'il y a dans le fait d'admettre que cet être n'existe que dans l'esprit; puisque le même être existant dans l'esprit et dans la réalité est effectivement plus grand.
Il n'est pas du tout certain que Anselme ait ainsi voulu démontrer l'existence de dieu. Il est tout aussi vraisemblable qu'il ait voulu dire que l'athée n'est pas cohérent en acceptant une définition mais en refusant une conséquence nécessaire de cette définition.
Dans l'article que vous m'aviez indiqué sur les deux démonstrations de l'existence de dieu (dont celle de Gödel) en logique modale, l'auteur relevait parmi les interprétations possibles de celle ci (celle de Gödel toujours) celle selon laquelle il fallait simplement convenir que dès lors que l'on admet la possibilité d 'un être "god-like" on devait en admettre la nécessité, ce qui est tout autre chose que de prétendre avoir démontré l'existence de dieu.
Nous pensons aujourd'hui que Anselme voulait démontrer l'existence de dieu à cause de la lecture qu'en a donnée Descartes.
La version cartésienne est, à peu près, la suivante: dieu est par définition l'être parfait, donc il existe, faute de quoi il lui manquerait une perfection. (Descartes avait impérativement besoin de dieu - et d'un dieu "bon"- comme garantie de la possibilité de raisonner correctement). [hs: Le fameux "je pense donc je suis" est également directement inspiré de St Anselme: "si je me trompe alors j'existe"]
Kant va réfuter cette "preuve", version cartésienne, en montrant que "être" n'est pas un prédicat "réel", mais que ce n'est que la copule du jugement. L'existence ne peut être posée que dans un jugement synthétique a posteriori (l'argument de Descartes est un jugement analytique).
Sans aller plus loin, il se trouve quelques auteurs athées qui admettent la thèse que voulaient montrer Anselme et Gödel (si l'interprétation ci dessus est correcte): si on admet la possibilité de dieu, il faut en admettre logiquement la nécessité (ils poursuivent en indiquant que ce qui est logiquement, voire "psycho-logiquement", nécessaire ne l'est pas ontologiquement).
D'Anselme, Gödel et Descartes, le plus "cartésien" n'est pas celui qu'on croit.
donc dieu serait actuellement une baleine !Anselme définit dieu comme "l'être tel qu'aucun être plus grand ne saurait être conçu"
et antérieurement le plus grand des dinosaures, son statut de dieu ne l'ayant pas protégé de l'anéantissement.
Dans ce cas j'y crois
Comme dit e=mc², donnez moi votre définition de dieu et je vous dirais si j'y crois
J'espère que ça remettra les pendules à l'heure car un athée mou aurait pu basculer avec cette logique implacable d'Anselme
Bonjour,
pour ma part, je considère ces messages comme des spéculations religieuses qui n'ont pas à figurer sur les forums futura-sciences.
Bonjour à toutes et à tous
La question de départ a été largement discutée et des éléments de réponses permettant d'éclairer le dire de Gödel, ont été apportés, nous considérons que nous avons fait le tour de la question.
Pour éviter les tentations de dérives vers les hors sujets, il est plus que souhaitable d'en rester là.
En conséquence la discussion est fermée.
Cordialement.
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