C'est loin d'être évident. A mon avis, il veut examiner un principe du monde physique (la causalité) avec la logique comme outil.
Non. Kant était préoccupé par dieu, pas moi. Il n'y a aucune raison de le faire intervenir, qu'on pose que tout à une cause ou pas.
C'est à peu de chose près ce que j'ai dit. Sauf que je ne parlerais pas de "type de langage", mais simplement de concept. L'erreur est en effet de croire qu'un concept qui s'est révélé bien utile pour décrire le monde à notre échelle va être utilisable toujours et partout.On peut tout aussi bien conclure que l'idée de cause, parce qu'elle nous mène à une contradiction, appartient à un type de langage qui ne permet pas de modéliser correctement la réalité.
Encore une fois, je n'ai personnellement aucune difficulté à imaginer qu'un événement puisse ne pas avoir de cause, ni à l'exprimer.Si cette dernière idée est difficile à concevoir, c'est précisément parce que nous sommes en train de penser/parler avec ce même langage (celui qui "contient" l'idée de causalité) et que le prétendu métalangage est affecté des mêmes limites et défauts que le langage-objet : c'est la même "langue" qui est ici employé comme langage-objet et comme métalangage.
Si on parle bien de ce principe de causalité là, par définition la cause doit précéder l'effet. L'idée de succession est nécessaire à la définition même de la causalité.
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