Pascal Blaise : point faible non génial

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« Dans les classes, dans les mémoires, dans les universités comme dans notre culture quotidienne, il est partout. » Ainsi commence l’article de Roger-Pol Droit dans Le Point* à propos de ce génie. Que répond Pascal à la fameuse phrase : « La nature a horreur du vide ?
- J’ai peine à croire que la nature, qui n’est point animée ni sensible, soit susceptible d’horreur, puisque les passions présupposent une âme capable de les ressentir, et j’incline bien plus à amputer tous ces effets à la pesanteur et pression de l’air. »

Ce propos a été tenu autour des années 1650. Vu les connaissances générales des Français à cette époque, on peut ignorer ces préjugés. Là où ça se corse, c’est lorsqu’on apprend la place emblématique que Pascal occupe aujourd’hui dans la culture française. Il y a quelques jours encore, je recevais chez moi une dame française, thérapeute de profession, qui me disait sans sourciller que les animaux ne pensent pas, que leurs ressentis sont des affects automatiques. Donc, pour Pascal, certains êtres n’ont pas d’âme... Il était, en effet, bien plus sage d’attribuer les catastrophes naturelles à la pression de l’air qu’à Dieu. Pourtant, ce n’est pas l’imagination qui devait manquer à cet effrayant génie qui, à onze ans, rédigea un Traité des sons.

Qu'en pensez-vous ?

*6 Aout 2009
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J'en pense que ne pas savoir que les animaux pensent est une aberration !

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Dites-donc, vous n'êtes pas très bavards ici. Je croyais qu'un forum sur les sciences intéresserait ce genre de propos...

« Et… » me demanda de façon tout à fait logique un internaute, sagace, comme j’aimerai le croire. Je n’avais plus le choix. J’ai donc replongé dans mes réflexions et, en attendant, je lui ai donné ce paragraphe à se mettre sous la dent : « Tout cela, il est urgent de le faire savoir, déclare Jean-Pierre Luminet, un astrophysicien, car la représentation du cosmos fait partie, selon moi, de l’indispensable culture de base. »

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Tu pourrais déjà répondre à mon point, çà pourrait lancer le débat ... non !

Cordialement,

[A voir en vidéo sur Futura]

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C'est que tu n'apportes pas d'eau au moulin, tu confirmes ce que je dis déjà, que les animaux pensent. La plupart des gens savent cela de nos jours, surtout parmi les jeunes. Développe ton idée, s'il te plaît, sur l'âme, l'enseignement, la nature et la science. Là, j'aurai peut-être envie de rajouter mon grain de sel. Sinon, c'est clair, j'ai lu ta remarque. Merci.

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J’ai donc écrit ces lignes d’introduction puis les ai envoyées là où des individus sont familiers avec ce genre de questions. Comme je n’ai eu aucune réponse, si ce n’est une phrase brève qui reconnaît une forme de pensée chez les animaux, j’ai pensé les publier sur un forum à vocation littéraire, c’est-à-dire là où des individus prennent plaisir à lire, réagir et éventuellement conseiller ou, mieux, corriger les erreurs de syntaxes et d’orthographes. Faut bien rêver. Et si c’était réalisable ? Je savais néanmoins que mes textes polémiques font souvent grincer des dents et ne sont pas faciles à apprécier. Il fallait par conséquent ne pas m’arrêter à la moindre embûche; je devais tenter l’expérience. C’est gratuit, de surcroit. (Quoique la gratuité ne soit pas un signe d’excellence, tout au contraire. Mais par le rêve tout est possible.) Ainsi, je serai à même de vérifier si mes idées tiennent la route et si elles sont assez étoffées pour éventuellement figurer dans un ouvrage sur lequel je travaille. En vérité, j’avais besoin d’un coup de pouce pour continuer à écrire car le découragement me poursuit comme une ombre fatiguée, prête à rendre l’âme. (Façon de parler, comme dirait J. L. Borges, car une ombre, vous en conviendrez, ne possède pas d’âme.* ) Je n’ai jamais rien publié, malgré la passion qui m’a animé toutes ces nombreuses années.

*Ce vocable subit les avatars au gré des lubies de chacun. Jugez-en vous-même. En commentant un de ses poèmes, Éloge de l’ombre, Borges décrit la vieillesse ainsi : « La bête n’est pas tout à fait morte et le mot ‘âme’ est un peu ambitieux. Le mot ‘conscience’ aurait été plus juste, mais voilà : pour des raisons littéraires, le mot ‘âme’ marche mieux. »

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sur l'âme,

Pas grand chose à dire sur l'âme d'un point de vue scientifique je dirais simplement : "Sir, cette hypothèse est superflu" !

l'enseignement,

Alors là je pense qu'il faut corriger les savoirs naïfs ce que notre bon sens nous impose comme logique face à ce que notre réflexion peut produire de plus logique, par exemple si on demande à un enfant de 6 ans ce que nous fait l'air qu'on respire, il répondra par un principe vitaliste : "parce que c'est le fluide qui nous fait vivre (en gros)", maintenant si on demande à un adulte pourquoi, il répondra par un principe mécaniste : "parce que l'air que l'on respire contient de l'O₂ nécessaire à notre métabolisme (en gros)" mais malgré l'apprentissage il subsiste dans la population des adultes qui pensent en terme naïf, ils pensent donc de manière vitaliste alors que tout est fait pour penser de manière mécaniste, je ne sais pas si c'est un bien ou un mal mais pour l'accumulation du savoir c'est plutôt délétère ... !

la nature

La nature vaste sujet, peut-on séparer ce qui est artificiel de ce qui est dit naturel ... pas sûr, si je prends l'exemple des microalgues capables de transformer le CO₂ en matière organique, alors on utilise le cycle naturel du carbone pour dépolluer les centrales au fuel et ainsi confiner le CO₂ dans les microorganismes ce qu'ils auraient fait naturellement mais pas dans le même lieu ... donc je pense qu'à partir du moment que l'être humain fait partis intégrante du biotope il à le devoir de pourvoir à son déséquilibre mais pour notre pérennité ... !

et la science.

Là aussi vaste sujet, je pense que comme on a commencé à explorer les différents mondes (l'infiniment petit, l'infiniment grand et les exoplanètes, etc ...) alors il faut continuer, peut-être que quand on aura trouvé la théorie de la gravitation quantique alors on pourra peut-être remettre en cause le principe d'équivalence entre masse grave et masse inerte ou alors le principe de conservation de l'énergie ... mais alors ce serait une véritable révolution et çà pourrait peut-être pérenniser le principe humain dans l'Univers !

Voilà, qu'en dis-tu ?

Cordialement,

[invite0a51f21b]

Bonjour,

Merci bien de partager tes idées. Je vois que tu es un bon produit de la culture actuelle. Si tu es jeune, autour de 25 ans, c'est dommage, si tu as 40 et plus, c'est excusable. Mais au moins, toi, tu es curieux et frondeur. Tu n'as pas peur de t'exposer et par conséquent, tu dois être nécessairement ouvert en définitif. Ceux sont de bonnes qualités. J'apprecie.

Pas grand chose à dire sur l'âme d'un point de vue scientifique je dirais simplement : "Sir, cette hypothèse est superflu" !

C'est pour cette raison qu'avec leur bénédiction, la planète, et maintenant l'espace, ont été saccagés, par manque d'intérêt à l'essentiel.

il subsiste dans la population des adultes qui pensent en terme naïf, ils pensent donc de manière vitaliste alors que tout est fait pour penser de manière mécaniste, je ne sais pas si c'est un bien ou un mal

Je suis un naif qui pense en terme 'vitaliste', c'est-à-dire avec l'esprit et agit avec le corps mais en prenant soin de respecter son environnenent, la Nature, à laquelle fait partie intégrante l'Autre dont le plus petit est moins important que le grand; ex. la fourmi par rapport à l'éléphant, ou l'éléphant par rapport à l'humain.

je pense que comme on a commencé à explorer les différents mondes (l'infiniment petit, l'infiniment grand et les exoplanètes, etc ...) alors il faut continuer,

Bonne chance, à l'allure de la destruction de la planète, il s'agit de faire vite.

Bien à toi,

[invitebd2b1648]

Mais au moins, toi, tu es curieux et frondeur. Tu n'as pas peur de t'exposer et par conséquent, tu dois être nécessairement ouvert en définitif. Ceux sont de bonnes qualités. J'apprecie.

Merci !

C'est pour cette raison qu'avec leur bénédiction, la planète, et maintenant l'espace, ont été saccagés, par manque d'intérêt à l'essentiel.

Et quel est l'essentiel selon toi ?

Je suis un naif qui pense en terme 'vitaliste', c'est-à-dire avec l'esprit et agit avec le corps mais en prenant soin de respecter son environnenent, la Nature, à laquelle fait partie intégrante l'Autre dont le plus petit est moins important que le grand; ex. la fourmi par rapport à l'éléphant, ou l'éléphant par rapport à l'humain.

Si tu respectes la Nature alors tu dois te rendre compte qu'il y a des mécanismes à accepter, il ne s'agit pas de respecter la vie bien que cela fasse partie du tout, mais de comprendre qu'on est dans un perpétuel déséquilibre, alors seulement on prend conscience de sa place dans la Nature, il n'y a pas de quoi avoir honte, mais c'est vrai que la place de l'humain pourrait se faire sans saccages ...

Bonne chance, à l'allure de la destruction de la planète, il s'agit de faire vite.

Ce n'est pas moi qui ait commencé, si je pouvais je ferais machine arrière mais la lutte est infernale et si on ne trouve pas rapidement une solution alors on sera damné ... !

Bien à toi également,

[invite0a51f21b]

Ce n'est pas moi qui ait commencé,

Ce qui est important maintenant, c'est comment cela va se continuer... Merci encore pour tes commentaires. Il me semble que tu es sensible à un monde plus spirituel mais que tu n'en es pas très conscient. Question d'éducation que j'aborde dans ma critique que j'ai commencé ici et que je continue:

L’introduction que vous avez lu sur ce fil de discussion traitait d’un article lu dans un magazine très populaire et je l’ai intitulée : Pascal Blaise, point faible non génial. À la suite de cette première tentative sur ce forum, tentative qui était un exorde plus ou moins efficace sans les commentaires que je vais rajouter au fur et à mesure, et que, vous lecteurs présents, n’avaient pas encore lus, j’ai reçu, ailleurs, des réactions promptes et négatives qui se distinguaient surtout par le manque d’intérêt pour une discussion philosophique et ouverte. Comme c’est souvent le cas, on vous prend simplement pour un individu qui fait du foin, un troll. J’y étais préparé, cependant. Mais je préfère, de loin, ce qui se passe ici, ce que je fais remarquer à mon interlocuteur de son nom bizarre, octanitrocubane

Je cite maintenant quelques cas à titre d’exemples, car ce sont eux qui ont fait avancer le schmilblick sur l’autre site, littéraire. Tristes ou heureuses constatations, j’en ai profité pour noircir quelques pages supplémentaires.

Intervenant virtuel : « Adresse-toi à mon chien, il comprendra peut-être de quoi tu parles. »
Un autre : « Pascal était mathématicien avant tout, très cher.
-C'est ce que je crois aussi, répondis-je, un scientifique et non un philosophe. Mais c'est bien là ou le bât blesse. On veut que tous aujourd’hui s'intéressent aux calculs. La philosophie est tombée en désuétude, à cause de son aspect irrationnel qui a pris le dessus ou qui n’a pas su s’adapter. »
Un lecteur offusqué : « Pascal, pas un philosophe ? Pincez-moi. Je rêve. C’était un des plus grands penseurs de son siècle, voire même de la littérature française.
- De ce que j’ai appris sur sa sensibilité, je le trouve plutôt à côté de la plaque pour un philosophe, quelqu'un qui va dans le sens d’une spiritualité séculière et dogmatique propre à une époque et un lieu fermés, intransigeants et insensibles. Qu'il soit un grand écrivain, ce n'est pas cela qui me fait tiquer. Qu’on accepte un Baudelaire ou un Rimbaud comme des génies, parce que ce sont des champions de la littérature, ne les créditent pas forcément comme des penseurs géniaux. Si ? À mon avis, ils étaient plus tarés qu'autre chose.
-Mais Demian, me demande agréablement un curieux, qui tiendrais-tu pour un vrai philosophe alors ?
-Celui qui fait de la philosophie pure, qui ne mêle pas ses croyances avec la raison objective. Du moins, c'est le sens que commençait à prendre systématiquement ce mot, ‘philosophie’, déjà à l'époque de Pascal. Il en va de même pour la définition de la science; l'alchimie, par exemple, ce n'est plus de la science selon le nouvel avatar qui a fait évoluer ce concept. »

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Je voudrais être un nain pour avoir une grosse bite ...
être heureux ne serait-ce que pour donner l'exemple !

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Référence en double pour mémoire

Je voudrais être un nain pour avoir une grosse bite ...
être heureux ne serait-ce que pour donner l'exemple !

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C'était de l'humour ! mais si tu n'as pas vu je te le répète, c'était de l'humour, c'était les musiques que j'écoutais sur le moment et j'ai paraphrasé mais ptêt que tu supportes pas mon humour comme beaucoup de gens ...

Je suis maudit : , çà se trouve je l'ai bien mérité bref je me sens dénué de sens ...

@ +

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Je n’ai pas compris ton humour, je ne savais même pas que c’en était. Comme je n’avais pas de temps à y consacrer, je l’ai souligné. Tu confirmes néanmoins ce que j’en pensais -rien d’important. Oublions-çà. Je continue donc avec mon expérience sur ce site à visée scientifique.

Alors que j’écris ces lignes sur Pascal, Reeves et Luminet, la radio diffuse en boucle le succès du lancement de la navette qui a emporté Guy Laliberté et l’équipe russe dans l’espace. Cela a coûté au directeur du Cirque du soleil 35 millions de dollars. Rien de méchant pour la Jet set. Ni pour les riches. Les savants espèrent, cependant, qu’avec le temps, le prix se démocratise et que plus d’élus puissent paver la voie au tourisme spatial. Bien sûr, 35 millions de dollars, c’est des peanuts. De telles entreprises coûtent, dans leur totalité, les yeux de la tête aux nations. Il est pressant que l’opinion publique soit partie prenante et décidée à s’investir davantage par les taxes et leur intérêt. Des artistes notoires prêtent déjà leurs noms à ces expériences sidérales pour lever l’enthousiasme des populations. Reste qu’il faut planifier à long terme. C’est sur les bancs d’école que se prépare cette révolution scientifique. Jusqu’à présent, seul les garçons montraient un intérêt pour les sciences. Les choses sont en train d’évoluer rapidement. Avec la Canadienne, Lise Payette, la première femme à voyager dans l’espace, un changement radical s’opère. Grâce à son exemple médiatisé, le sexe féminin commence sérieusement à prendre goût aux sciences et à la recherche appliquée. C’est potentiellement, la moitié de l’humanité qu’on mobilise, allégrement. Avec les femmes, une nouvelle ère débute. Faut-il en pleurer ou en rire ? Alors que je termine ces lignes sur Pascal et que je vous livrerai plus tard, il y a un clown, là-haut, dans l’espace, avec un nez rouge, Guy Laliberté, qui se prépare à organiser, de l’espace, un événement planétaire pour le bonheur de tous, une œuvre artistique à la mesure des étoiles et de nos rêves d’évasion. Ce n’est pas de l’humour que je fais-là, mais du sarcasme.