ben disons qu'en dehors du français, je ne connais et pratique ( plus ou moins bien...) que des langues à déclinaison. Effectivement le russe est une langue à déclinaisons, assez proche du grec ( ancien ; je ne connais pas le grec moderne) dans sa structure syntaxique et verbale ( par l'importance de l'aspect https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspect).
Alors là il faudrait l'avis d'un mathématicien...Mon hypothèse (personnelle et qui n'engage que moi) est qu'il existe certainement une corrélation entre ceci et le fait que la Russie ait eu autant de grands mathématiciens.
Pour celui qui n’est pas exercé à la gymnastique des mots, qui multiplie, ou que multiplie, ne représentent pas tout d’abord l’idée d’un pronom relatif au nominatif ou à l’accusatif, mais je ne sais quelle vague notion de multiplication, de cette vague notion le mathématicien n’a que faire.
La pratique du thème, nous plie à la discipline, en nous assujettissant à appliquer une règle. Or, le mathématicien est à chaque instant dans la nécessité d’appliquer une règle.
(Et on risque de se retrouver hors-sujet très vite...)
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