Bonjour à tous,

je parcours avec beaucoup d'intérêt ce forum depuis quelque temps et j'y trouve toujours des avis et des contributions précieuses, et donc je me tourne aujourd'hui vers vous pour le (petit) problème qui m'occupe, plus un bricolage qu'une orientation énergétique essentielle mais je voudrais tout de même faire au mieux:

ma situation: je vis dans un studio à Paris au 5eme étage d'un immeuble de 1860, qui a beaucoup bougé depuis 150 ans. Résultat: pas un mur qui soit d'aplomb, rien de niveau et pas d'angle droits, notamment au niveau des huisseries.
Ma porte d'entrée donne sur les parties communes et le pallier, et n'est pas du tout étanche à l'air: si je mets la main au niveau du joint entre la porte fermée et le dormant je sens un courant d'air froid (la fenêtre de la cage d'escalier du 4ème est tout le temps laissée ouverte par ceux qui y fument ). Je voudrais donc y mettre un joint de calfeutrage type autoadhésif pour isoler cela, ce qui m'amène aux questions suivantes:

- joint mousse ou joint caoutchouc? j'ai lu quelque part que la mousse était meilleur isolant thermique et le caoutchouc meilleur isolant phonique, est-ce vrai? dans mon cas, l'isolation peut-elle être résolue juste en obtenant une étanchéité à l'air ou faut-il en plus un matériau peu conductif?
- ma porte est déjà assez difficile à ouvrir: de l'exterieur, il faut tirer fort vers soi en même temps qu'on tourne la clé alors que la porte s'ouvre vers l'intérieur, sans quoi le penne ne peut pas sortir de la gache. J'ai peur d'accentuer ce problème en rajoutant de l'épaisseur, et je n'arrive pas à savoir lequel des matériaux se compresse le mieux. Question subsidiaire, du coté des charnières peut-on envisager de mettre le joint entre le dormant et la tranche de la porte plutôt qu'entre le dormant et la face de la porte?
- au niveau du bas de porte que me conseillez-vous? les systèmes de brosse sont-ils efficaces?

je suis preneur de tous les conseils et retours d'experience sur des cas similaires, merci!