Je n'ai pas saisi l'utilisation du bouton "citer".
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Je n'ai pas saisi l'utilisation du bouton "citer".
Je souscrit également.
Je voulais simplement dire qu'il fallait connaitre l'existence du phénomène pour en avoir peur. (en cas de peur acquise, bien sur).
Je suis aussi d'accord.
Et de nouveau, je suis d'accord. Je rappelle simplement la charte car dès que le religieux est abordé, cela risque de dérapper. Rien de tel, à mon avis, pour l'instant.
Donc, à manier avec des pincettes.6. Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Etant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
PS: Ceci " [/QUOTE] " a été enlevé lors de la citation du message, ce qui l'empèche de s'afficher dans son cadre rose.
Un peu comme myoper, je ne pense pas que la peur de la mort soit quelque chose d'universel.
Si tu sous-entends que tout est déterminé par cette psychologie profonde (ah ! et puis d'ailleurs, qu'est-ce que cette "psychologie profonde" ?), je ne suis pas de cet avis. Les facteurs sociaux ne sont pas totalement déterminés par quelque "psychologie profonde" ou par quelque adn.
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Peut-être, mais encore une fois, "inné" et "universel" ne sont pas nécessairement synonymes.
"Inné" veut dire transmis par le patrimoine génétique, et non acquis par l'apprentissage. Mais tout le monde n'a pas le même patrimoine.
Par conséquent, quand bien même la peur de la mort serait innée, cela n'exclurait pas qu'il soit possible "que des personnes ne ressentent jamais la peur de la mort."
D'autre part, il serait intéressant de citer des exemples de sociétés ou de communautés qui donneraient l'impression de n'avoir pas ressenti d'inquiétude devant la mort.
Sur le plan individuel, j'ai déjà mentionné les cas du suicide et de l'euthanasie, qui laissent entendre que l'angoisse est, malheureusement, parfois davantage du côté de certains vécus que du côté de la mort.
Cela étant, si on suit l'idée que la peur de la mort, pour les personnes qui l'éprouveraient, est acquise, il serait bien d'essayer d'établir de quelle manière.
Titanic, lui, affirme que la peur de la mort n'existe pas, et ne peut pas exister, car elle n'appartient pas à la mémoire ni personnelle ni collective.
Si la peur de la mort n'existe pas, j'avoue ne pas comprendre pourquoi, pour de nombreuses personnes à travers le temps, il existe quelque chose qui y ressemble autant.
D'autant plus qu'il existe manifestement un déni de la mort. Me semble-t-il, tout ce qui reste de l'Egypte antique est là pour l'attester. Toutes les religions ont évoqué d'une manière ou d'une autre un quelque chose post mortem. Pourquoi opérer un déni, si ce n'est pas en réponse à une inquiétude ?
J'ai peine à croire à l'effet d'une simple volonté de manipulation des populations par quelques-uns.
Paminode
Dernière modification par shokin ; 13/05/2009 à 11h56. Motif: Correction de balises
Charte :
"Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions."
Malheureusement, il n'est pas question ici de physique nucléaire et, étant donné le thème du débat, les "faits scientifiquement établis" manquent un peu. On est donc quelque peu réduit à "de vagues suppositions personnelles". Comment y échapper ?
"Etant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées."
Il ne s'agit pas ici de discussion religieuse, mais de l'éventuel rôle psychologique et sociologique des croyances. Je ne vois pas là, moi non plus, l'ombre d'un dérapage.
Paminode
La peur de la mort existe bel et bien mais c'est plutôt un déplacement des affects liés, pour des raisons évidentes, à la mort. Ce déplacement pouvant être vu comme une sorte de refoulement de même nature que ces affects négatifs.
Bonjour à tous :
N’est-ce pas vrai, pourtant, qu’on peut certainement apprécier et vouloir conserver des choses, des circonstances, des relations personnelles, etc. qu’on a et qu’on n’a pas demandées non plus ?
Excusez-moi de me citer. Ce n’est pas que j’aie envie de parler avec moi-même, mais que je viens de noter que je n’ai pas bien précisé ce que je voulais dire.Quelques-uns remarquent, soit-il dit en passant, que la mort ne devrait pas nous troubler, parce que c’est tout simplement un retour a notre situation de non-existence, dans laquelle on n’éprouvait aucune détresse ou douleur. Mais ça n’est pas très logique, je crois, parce que c’est comme dire que perdre un enfant ne devrait pas trop nous vexer, parce qu’après tout nous n’étions pas tristes avant d’avoir connu l’enfant perdu.
Correction :
… parce que c’est comme dire que l’idée de perdre un enfant ne devrait pas trop nous vexer, parce qu’après tout nous n’étions pas tristes avant d’avoir eu l’enfant.
Voilà. Merci.
Oui, j’en ai.
C’est tout à fait normal, il me semble, d’avoir peur de l’inconnu. Mais je crois qu’en pensant à la mort nous ne craignons pas l’inconnu mais, au contraire, la représentation plutôt concrète que nous nous faisons de la mort—une représentation qui évoque l’idée d’un « vide obscure », comme Paminode a remarqué. Il faut aussi considérer, je crois, que nous sommes attachés a la vie : Nous avons de projets—comme a dit shokin—, des amis, des personnes que nous aimons, des choses qui nous font plaisir, etc. Alors on sent que la mort va nous priver de tout ca, qu’on va tout perdre. C’est peut-être absurde, mais c’est ainsi.
Bonjour Jreeman,
Excusez-moi, mais votre explication est tellement condensée que j'avoue ne pas en saisir vraiment le sens.
Si vous pouviez développer...
Merci
Paminode
Bonjour CdeLosada,Il faut considérer, je crois, que nous sommes attachés à la vie : Nous avons des projets—comme a dit shokin—, des amis, des personnes que nous aimons, des choses qui nous font plaisir, etc. Alors on sent que la mort va nous priver de tout ca, qu’on va tout perdre. C’est peut-être absurde, mais c’est ainsi.
C'est ce que je pense aussi.
La mort nous menace de la perte de tous les plaisirs ; de tous les liens ; de toutes les attaches ; de tous les êtres et les lieux.
La peur de la mort est la peur de perdre le peu qu’on a. Si l’on meurt, on n’a plus rien. Un mort est sans ressource.
Et on ne peut plus rien avoir. On ne peut plus rien attendre. C’est la perte de tous les projets, de tout ce à quoi on aspire. À l’opposé de la réalisation des désirs, la mort frustre le mort. Craindre la mort, c’est ressentir l’anxiété de manquer désormais irrémédiablement de tout, d’être immanquablement inassouvi. Un mort est sans avenir.
La mort est l’exil ; le dénuement. Le deuil absolu.
La mort d'autrui signifie la perte d'un être ; la mort de soi signifie la perte de tous les êtres, la solitude infinie, dans un paroxysme de l'angoisse de séparation.
Cela, naturellement, dans l'hypothèse du "vide obscur".
Paminode
Comme il a été dit, seules quelques civilisations traitent encore la mort de manière non négatives, mais la mort est toujours accompagnés de rites. Je pense, c'est que c'est seulement la course à la performance et la compétition au sein de nos sociétés qui est à l'origine de cette appellation peur de la mort, sans cela nous ne parlerions que de son caractère métaphysique. Donc l'universalité n'est pas à rechercher dans la peur de la mort, mais plutôt dans la violence qui peut nous pousser à avoir envie de tuer l'autre.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 13/05/2009 à 11h03.
A l'inverse, l'acceptation de la mort peut être favorisée par l'acceptation du risque de se donner des buts qui, peut-être, ne seront pas réalisés "jusqu'au bout". Elle peut aussi être favorisée si je trouve une source de motivation plus grande que "ma vie". [la patrie, la nature, les prochaines générations, l'éthique, etc.]
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Ce sont des réflexes de survie, irréfléchis, subis, proches de l'émotion. Dans la Nature, tout se passe comme si la mort n'était pas naturelle, alors qu'elle l'est. Les animaux, les hommes même tabac. C'est le vouloir vivre darwinien, la lutte pour la vie, un fait -aussi scientifique-, les choses sont ainsi faites.Existence d'un "principe de précaution" inconscient ?
Peut-être dans certains cas, comme ceux que vous citez ; mais il y en a d'autres, au contraire liés à l'effet de surprise.
Etre touché à l'improviste, entendre un bruit soudain derrière soi, voir surgir quelque chose dans son champ de vision
périphérique, tout cela fait, comme on dit, "sursauter" ; et donc avoir peur.
Je ne crois pas que l'on sursaute, dans ces cas-là, parce que cela nous rappelle un événement négatif antérieur mémorisé.
Il s'agirait plutôt d'une activité réflexe, héritée de nos ancêtres animaux, lesquels ont survécu précisément grâce à cette
disposition naturelle.
L'inconnu c'est d'abord l'altérité, donc aussi la confrontation, la violence sous une forme ou sous une autre.Selon Clément Rosset (Revue Traverses n° 25, juin 1982), la peur peut naître de ce qui est à la fois proche et indéterminé,
car une activité réflexe naturelle nous conduirait, dans l'ignorance, à prévoir le pire afin de mieux nous préparer à
affronter un danger immédiat.
Si tu veux la paix avec l'inconnu, prépare la guerre. La peur vient de la perspective de pouvoir perdre la guerre. C'est toujours, en filigramme, l'ego qui cherche à se préserver, à subsister.
Mais la mort c'est l'inconnu total, pas moyen de se préparer à affronter l'inconnu total.
Ce qui fait naître la peur, ce n'est jamais la mort proprement dite dont on ne sait rien, c'est toujours l'appréhension d'une forme ou une autre de souffrance, gardée en mémoire, spécialement la souffrance physique.
Le besoin de se faire peur, les films d'horreur etc. c'est pas la souffrance physique qui est recherchée, mais une forme ou une autre de souffrance morale. Si la vie était un long fleuve tranquille, si tout allait toujours bien, quelle plaie ça serait ! La souffrance morale est plus noble que la souffrance physique, elle est parfois plus ou moins consciemment, recherchée pour elle-même.Je souscris, comme il y a des gens qui sont rassurés quand ils sont malades.
Mais il faut faire la part des différentes peurs.
Dans les soins palliatifs, sont donnés des médicaments pour éliminer la douleur physique : c'est une bonne chose. Sont aussi parfois donnés des anxiolytiques des antidépresseurs, qui à la limite inhibent la pensée : si c'est à l'insu des patients, c'est beaucoup moins moral.
D'un certain côté, d'un point de vue purement rationnel, la mort ne constitue en rien un inconnu ; il est très facile de savoir ce qu'est la mort, de voir en la mort une simple cessation de nos fonctions vitales, une banale destruction du corps, et dans le même temps de l'esprit. Quoi de plus trivial ?Mais la mort c'est l'inconnu total, pas moyen de se préparer à affronter l'inconnu total.
Ce qui fait naître la peur, ce n'est jamais la mort proprement dite dont on ne sait rien, c'est toujours l'appréhension d'une forme ou une autre de souffrance, gardée en mémoire, spécialement la souffrance physique.
Mais d'un autre côté, il y a en nous quelques réseaux neuronaux qui ne l'entendent pas de cette oreille, et qui veulent à tout prix que quelque chose perdure après la mort, un "quelque chose" qui devient cette fois un inconnu imaginaire, et dont en effet on ne sait rien, et pour cause, puisque c'est une pure invention de l'esprit.
L'appréhension peut naître alors, qui n'a pourtant, d'un point de vue logique, aucun lieu d'être.
Une appréhension de la souffrance, comme vous le suggérez ; ou, comme je le suggère, une appréhension d'un isolement dans le vide et l'obscurité, puisque c'est cela qui nous vient à l'esprit si l'on cherche à imaginer le néant.
Paminode
A peu près, je suis contre l'optimisme d'Hamlet car justement, la mort lui fait chaud.
Je dirais que la peur de la mort vient du fait que l'expérience n'est pas réalisable.
Evidemment, il y a des ouvrages tel "Les thanataunotes" qui sont il se pourrait des romans d'anticipation.
Mais, le roman n'est que fantasmagorie alors que d'un point de vue épistémologique, il y aura ce paradoxe cité par un lecteur de phénoménologie existentialiste qui est comment le pour soi pourrait être conscient de la néantisation de l'en soi.
Conclusion, continuer des expériences aussi bien virtuelles pour s'assurer que vitale pour se risquer semble être la meilleure solution pour éviter de répondre à une question plus philosophique que psychologique qui est qu'est ce que la peur.
Je ne crois pas que la peur de la mort (et ici je parlerai exclusivement de la peur provenant de la prise de conscience de notre destin inéluctable: la fin de notre existence) soit innée d’une manière très spécifique. Il s’agit plutôt d’une peur liée à d’autres choses que la mort représente—comme la perte de ce qui nous est cher, etc. On a une peur innée de perdre ce que nous considérons valable—la vie y comprise.
Il faut remarquer que pour la plupart des gens cette peur n’est pas présente du tout dans la vie quotidienne. Il ne s’agit pas d’un trouble pressant. En fait, on pourrait même dire que nous vivons comme si nous étions immortels ! C’est uniquement durant ces rares moments de réflexion, quand on s’arrête à examiner ce sujet, que l’on se consterne.
Je suis enclin à penser que la peur de la mort est simplement un sous-produit de l’évolution. Plus précisément, du développement de la conscience de soi chez les humains. Une fois qu’on a la capacité de réfléchir sur soi-même, il suit qu’on comprenne que notre vie est éphémère. Il parait que dans une certaine mesure l’animisme et le concept de dualisme entre l'âme et le corps procèdent des prédispositions naturelles chez l’homme. La croyance en l’âme peut avoir réduit la peur de la mort née du développement de la conscience de soi, et elle (cette croyance) à bien pu se renforcer comme résultat.
Il me semble qu’il serait naturel d’avoir une peur plus marquée de la mort, et cependant, on n’y pense presque pas (comme j’ai observé en haut).
Alors je vous présente maintenant une hypothèse : Une peur plus accentuée pourrait être quelque chose de paralysante, une condition désavantageuse, et par conséquent, une candidate à l’élimination par sélection naturelle. Si nous ne sommes tous pas complètement indifférents à la mort, c’est que l’évolution n’y est pas encore arrivée. (On a quelques fois tendance à considérer notre évolution comme une chose fini, comme si l’état final s’était déjà achevé, mais il faut se rappeler que l’évolution ne s’arrête jamais).
PS : Je voudrais répéter qu’ici je ne parle pas de l’instinct de conservation (du désir inné de préserver la vie), qui est évidemment avantageux.
Cordialement,
C.
L'image de la dormition est trompeuse. La dormition est un état de vie, la mort n'est pas un état de vie. Si vous "voyez" la mort ainsi que vous le dites, c'est que vous avez à l'esprit tout un tas d'a prioris ("matérialistes" en l'occurence) , c'est pas un reproche qu'on peut faire à quiconque d'avoir des a prioris.D'un certain côté, d'un point de vue purement rationnel, la mort ne constitue en rien un inconnu ; il est très facile de savoir ce qu'est la mort, de voir en la mort une simple cessation de nos fonctions vitales, une banale destruction du corps, et dans le même temps de l'esprit. Quoi de plus trivial ?
Les uns et les autres, nous n'avons l'expérience de la mort que de celle d'autrui, de celui qui meurt, qui n'est pas moi, ce n'est jamais moi qui meurt.
La foi matérialiste est une foi "à rebours", je crois que rien ne subsiste nulle part de cette dépouille, de cette chose quittée, rejetée, de ce cadavre qui se décompose. Je ne peux pas en avoir la certitude, scientifique ou autre.
Vous parlez de l'esprit. Un minuscule petit cachet de rien du tout, suffit à inhiber la pensée ! Il est où le bel esprit ? Parti en fumée avec le cadavre, le bel esprit !
D'ordinaire, ce qui est naturel est normal, ne génère pas la peur. Si la perspective de la mort, imminente (animaux) ou à venir (êtres humains), génère le sentiment (psychologique) de la peur, n'est-ce pas que, quelque part, la mort n'est pas "naturelle", "naturelle" au sens de normale ?Dans la Nature, tout se passe comme si la mort n'était pas naturelle, alors qu'elle l'est. Les animaux, les hommes même tabac.
Dans l'ordre des évènements, il ne s'agit pas croyance mais d'émotion face à la mort, c'est quelque chose qui s'impose à nous sans que nous y soyons préparés.
tout d'abord, nous le constatons, nous expérimentons que ....
C'est après que de l'émotion alors provoquée, nous échaffaudons des croyances diverses vers une explication suivant laquelle ... etc.
Bonjour Titanic,
Je n'ai jamais parlé de "dormition", ni dans l'extrait que vous citez ni ailleurs.
Que l’on parle de la mort d’autrui ou de soi ne change rien. Quand une personne meurt, il n’y a rien d’autre à observer qu’une simple cessation des fonctions vitales, une banale destruction du corps, et dans le même temps de sa pensée.Si vous "voyez" la mort ainsi que vous le dites, c'est que vous avez à l'esprit tout un tas d'a prioris ("matérialistes" en l'occurence) , c'est pas un reproche qu'on peut faire à quiconque d'avoir des a prioris.
Les uns et les autres, nous n'avons l'expérience de la mort que de celle d'autrui, de celui qui meurt, qui n'est pas moi, ce n'est jamais moi qui meurt.
La foi matérialiste est une foi "à rebours", je crois que rien ne subsiste nulle part de cette dépouille, de cette chose quittée, rejetée, de ce cadavre qui se décompose. Je ne peux pas en avoir la certitude, scientifique ou autre.
C’est là le seul fait objectif, il ne s’agit pas d’un acte de foi, ni "à rebours" ni autre ; ce n'est pas là non plus "tout un tas d'a prioris ("matérialistes" en l'occurrence)". C'est simplement tout ce nous pouvons observer.
Ce n’est pas à ceux qui, observant cela, prétendent qu’il n’y a rien de plus, de faire la démonstration qu’il n’y a effectivement rien de plus.
C’est plutôt à ceux qui, observant cela, prétendent qu’il y a quelque chose d’inobservable en plus, de faire la démonstration qu’il y a effectivement quelque chose d’inobservable en plus.
C’est la différence entre la botanique et une croyance. La botanique existe à partir du fait que les plantes existent ; une croyance à partir du fait qu’un besoin psychologique existe.
Sinon, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi : il existe une planète nommée Xuble et uniquement habitée de girafes bleues ; les fraises ont une conscience, d'ailleurs elles communiquent par télépathie, etc.
Si vous n'êtes pas d'accord avec ces assertions, c'est que vous avez "tout un tas d'a prioris", et d'ailleurs vous ne pouvez pas "avoir la certitude, scientifique ou autre" que ce n'est pas vrai, pour reprendre vos propres phrases.
C'est à celui qui affirme la réalité de choses inobservables d'en démontrer la réalité, et non à ceux que vous nommez "matérialistes en l'occurrence" qui se contentent d'être plus prudents en s'en tenant à ce qu'ils voient, d'en démontrer la non-réalité.
J'ai employé le mot "esprit" comme j'aurais pu dire "pensée", "activité cérébrale", etc., sans connotation spéciale.
Paminode
D'un certain côté, d'un point de vue purement rationnel, la mort ne constitue en rien un inconnu ; il est très facile de savoir ce qu'est la mort, de voir en la mort une simple cessation de nos fonctions vitales, une banale destruction du corps, et dans le même temps de l'esprit. Quoi de plus trivial ?
Les définitions de la mort :
http://www.europsy.org/ceemi/defmort.html
Patrick
Ais-je besoin de donner la définition du mot fraise, pour que chacun comprenne ce que je désigne quand j'affirme que les fraises sont bonnes pour la santé ?
De même, ais-je vraiment besoin d'une définition du dictionnaire poru ressentir la peur de la mort ?
Dernière modification par invite7863222222222 ; 15/05/2009 à 23h51.
bonjour,
pourquoi lorsque y'a des catastrophes naturelles ou un danger qui intervient on sent cette peur horrible comme si on a vu un monstre? comme si quelqu'un tremble notre ame.
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois
Désolé, mais is vous dites que vous décrivez ce qu'est la mort, c'est qu'en fait vous décrivez ce qui apparaît : le cadavre, cette chose quittée, déposée, rejetée, qui ne peut pas faire autre chose, loi de la pesanteur obligeant, qu'être l'aspect de la personne qui dort, la dormition.
Qu'est-ce qu'observer ? Qu'est-ce qui est donné dans l'expérience et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Vous n'"observerez" jamais rien sans principes, postulats. Vos a prioris vos raisonnement seront valides, vous respecterez les règles de la pensée formelle mais au final vos raisonnements (justes d'un point de vue formel) vaudront ce que valent vos a prioris, vos principes, vos postulats.Que l’on parle de la mort d’autrui ou de soi ne change rien. Quand une personne meurt, il n’y a rien d’autre à observer qu’une simple cessation des fonctions vitales, une banale destruction du corps, et dans le même temps de sa pensée.
Qu'est-ce qu'observer ? La philosophie n'a pas d'abord pour tâche de résoudre les problèmes, sa tâche essentielle est de les poser correctement.C’est là le seul fait objectif, il ne s’agit pas d’un acte de foi, ni "à rebours" ni autre ; ce n'est pas là non plus "tout un tas d'a prioris ("matérialistes" en l'occurrence)". C'est simplement tout ce nous pouvons observer.
Dites-moi plutôt quels sont vos a prioris, vos principes, vos postulats, et je vous dirai ce à quoi vous croyez !Ce n’est pas à ceux qui, observant cela, prétendent qu’il n’y a rien de plus, de faire la démonstration qu’il n’y a effectivement rien de plus.
C’est plutôt à ceux qui, observant - qu'est-ce qu'observer ? - cela, prétendent qu’il y a quelque chose d’inobservable en plus, de faire la démonstration qu’il y a effectivement quelque chose d’inobservable en plus.
Désolé, mais is vous dites que vous décrivez ce qu'est la mort, c'est qu'en fait vous décrivez ce qui apparaît : le cadavre, cette chose quittée, déposée, rejetée, qui ne peut pas faire autre chose, loi de la pesanteur obligeant, qu'être l'aspect de la personne qui dort, la dormition.
Qu'est-ce qu'observer ? Qu'est-ce qui est donné dans l'expérience et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Vous n'"observerez" jamais rien sans principes, postulats. Vos a prioris vos raisonnement seront valides, vous respecterez les règles de la pensée formelle mais au final vos raisonnements (justes d'un point de vue formel) vaudront ce que valent vos a prioris, vos principes, vos postulats.
Qu'est-ce qu'observer ? La philosophie n'a pas d'abord pour tâche de résoudre les problèmes, sa tâche essentielle est de les poser correctement.
Dites-moi plutôt quels sont vos a prioris, vos principes, vos postulats, et je vous dirai ce à quoi vous croyez !
Bonjour Titanic,
C'est trop facile. Voie sans issue.
Paminode
Bonjour Shokin, bonjour Myoper,
Sur ce forum, vous n'avez pas cessé de défendre l'idée que la peur de la mort, qui n'est valable que pour quelques personnes - beaucoup ? une minorité ? - était acquise et non innée.
Malheureusement, ni l'un ni l'autre n'avez proposé de schéma.
Je serais intéressé de connaître le processus "d'acquisition d'une peur de la mort" que vous suggérez.
Paminode
Bonjour Jreeman,
- Cela a été dit où ?
- Vous pouvez donner des exemples de telles civilisations ?
- Si ces civilisations traitent la mort de manière non négative, est-ce parce que dans ces sociétés la peur de la mort n'existe pas initialement à un niveau individuel, ou parce que ces sociétés ont su l'occulter à un niveau collectif grâce à des rites et des croyances a posteriori ?
Paminode