Impression de temps ralenti

[Galaxix]

Bonjour,

j'ai une question, mais d'abord, lisez cela:

Quand j'étais en primaire, j'étais toujours gardien de but, et les balles ne passaient quasi-jamais (elles allaient pourtant très vite, et certains de mon école tiraient plus vite que des amateurs de foot adultes). A ce moment, j'avais une chose étrange, quand la balle était tirée, j'avais l'impression que le temps se ralentissait, me permettant de me placer correctement pour arrêter la balle. A cette époque, je croyais que tout le monde pouvait faire cela. Mais un jour, en "apprenant" a quelqu'un comment être meilleur au goal, je lui ai dis d'essayer de voir la balle au ralenti, et a partir de là, j'ai appris que c'était pas tout le monde qui en était capable.

Quel processus dans le cerveau est responsable de cela ?


merci.
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[shokin]

Salut, Galaxix,

Tu peux lire David Eagleman (pas d'article wikipedia en français), l'une des personnes qui a étudié la perception du temps.

Does Time Really Slow Down during a Frightening Event?

Dont je traduis une partie ("Discussion") : CC-BY

Nous avons vérifié si l'augmentation de la durée subjective d'un événement effrayant est due à l'augmentation de la résolution temporelle (comme d'une caméra) ou si la distorsion de la durée n'entraîne pas nécessairement les conséquences attendues d'un temps unitaire ralentissant. Comprenant comment et pourquoi le changement d'estimation de la durée pose des contraintes sur le modèle neuronal, certains de ceux-ci posent la question à savoir si la représentation du temps peut accéléer ou ralentir.

Les participants en chute libre à partir d'une hauteur de 50 mètres ont vécu une expansion de la durée, toutefois sans voir augmenter leurs capacités de discrimination dans le temps. Cette découverte va dans le sens de l'hypothèse selon laquelle le temps subjectif n'est pas unitaire, et est consistante avec la découverte que le taux de luminosité et le volume du son ne diminuent pas durant la dilatation de la durée subjectie, comme les ralentis cinématographiques le suggèrent.

(...)

A ce stade, rien ne permet de supporter l'hypothèse selon laquelle le temps subjectif, en tant que tout, se déroule au ralenti lors d'événements effrayants (de stress, de danger). Nous conjecturons plutôt que l'implication de l'amygdale dans la mémoire émotionnelle mènerait rétrospectivement à estimer que la durée se dilate, en raison d'un encodement plus riche et peut-être secondaire des souvenirs.

Quelques explications en français pourront t'aider.