Humour et persuasion

[invite8bb7ff1c]

Bonjour,

je suis étudiante en psychologie sociale de la communication et du marketing.
Mon ambition serait d'améliorer l'efficacité des prévention (dans le secteur santé). Beaucoup de prévention utilise des émotions négatives (peur, tristesse...), mais en Belgique et en Suisse on commence à utiliser des émotions positives (provoquer par l'humour).

J'ai vu que sur ce forum on avait déjà parlé du rire et de sa définition (en 2005). Je vous propose aujourd'hui d'échanger sur l'effet que pourrait avoir l'humour dans un message persuasif.

Est ce que l'humour ( a dose modéré, car certaines études ont montré qu'une émotion trop élevé pouvait réduire la mémorisation du message et donc son efficacité) pourrait augmenter la chance qu'un sujet traite un message de manière non défensive ? Exemple : un ancien fumeur face à une prévention anti-tabac sera t-il plus convaincu par une prévention anti-tabac, si celle-ci utilise l'humour ?

Donc n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions et de vos références littéraires

Scientifiquement votre,

Ouazo
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[shokin]

En fait, souvent, il y a de l'humour "implicite" (je n'utilise peut-être pas le bon terme). Le fait qu'il soit implicite permet au lecteur/auditeur/spectateur de se l'approprier lui-même (de s'engager), contrairement à l'humour trop "explicite" (patent, imposé), qui s'impose plus que ne se propose (imposé souvent en groupe, par contagion : rit-on parce qu'on a compris la blague ou rit-on par "contagion" ?). J'appelle ça "l'humour au second plan" (le "deuxième degré") ou éviter de donner à l'humour le rôle de "première intrigue".

On peut dire que l'humour est une forme de complicité, parfois maladroite (un gars qui essaie de faire une blague à une fille, qui ne la comprend pas ; un ensemble de figures styles qui ne se sont pas achevées comme l'émetteur le voulait).

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