La mémoire.
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La mémoire.



  1. #1
    quidiscit

    Question La mémoire.


    ------

    Bonjour,
    j'ai cru lire quelque part (ne me demandez pas ou je ne sais plus) que l'homme enregistrait tous ce qu'il vit que ce soit visuel sensoriel et autres, je voulais savoir si il y a une limite de memoire et qu'est ce qu'il se passe arrivé a cette limite.

    -----

  2. #2
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : La mémoire.

    bonsoir, la question est dans le mot "enregistrer" !
    en tout cas, ça ne ressemble certainement pas à une analogie informatique, ce que ta deuxième phrase sous entend peut être.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  3. #3
    quidiscit

    Re : La mémoire.

    Par enregistrer je veux plutôt dire que tout ça ne peut être que de l'information qui doit bien être stockée a un endroit.
    Dernière modification par quidiscit ; 20/11/2013 à 21h05.

  4. #4
    Xoxopixo

    Re : La mémoire.

    Bonjour,

    Citation Envoyé par quidiscit Voir le message
    Par enregistrer je veux plutôt dire que tout ça ne peut être que de l'information qui doit bien être stockée a un endroit.
    Ca parait certes logique, mais il faut prendre en compte un deuxième facteur, qui est le processus (j'utilise ce terme générique qui peut s'appliquer à des machines ou IA).

    La memoire "stoquée" au sein d'un réseau de neurones biologiques n'est pas materialisée par des états, comme ceci est fait au sein des ordinateurs, dont la structure portant l'information est fixée à l'avance.

    Ce sont au contraire les états qui "permettent" (des possibles donc) des processus (la conduction d'influx représentant l'information).
    On voit donc ici que les états (des niveaux de déclenchement de l'influx au cours d'un processus par exemple) ne sont pas à prendre en terme informatif unitaire, qu'ils peuvent être utilisés par plusieurs processus (ce qui peut se comprendre comme une compression de l'information stoquée au sein de plusieurs processus qui "se recoupent") et que les informations réelles sont les processus (et non pas les états, qui ne signifient rien sans une "référence", qui est structurelle, aussi, dans les ordinateurs).

    Une information est donc ajoutée en respectant l'intégrité du fonctionnement des autres processus, en se limitant au stricte nécéssaire.
    Ce principe permet de "stoquer" de grandes quantités "d'informations", puisqu'in finé il y a une redondance très forte de l'information en provenance de certains environnements, qui ne saute pas à l'oeil, certes, mais que le cerveau "voit" par principe, lui permettant de la "comprimer" en adaptant sa structure (la structure portant l'information n'est pas définie à l'avance comme pour un ordinateur).

    Que reste-t-il de Hamlet une fois compressé ? (même lorsque ce n'est qu'un ordinateur qui le fait)
    En bon vivant, rien ne vaut un bonne logique ternaire.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    quidiscit

    Question Re : La mémoire.

    Merci pour vos réponses,
    donc si je comprends bien les neurones sont connecté entre eux un peux comme dans le scrabble ou les mots seraient les souvenir ?

  7. #6
    mgduc

    Re : La mémoire.

    Si la mémoire a une limite, on aurais pas suffisamment d'une vie pour la remplir au maximum...

  8. #7
    Xoxopixo

    Re : La mémoire.

    Citation Envoyé par quidiscit Voir le message
    Merci pour vos réponses,
    donc si je comprends bien les neurones sont connecté entre eux un peux comme dans le scrabble ou les mots seraient les souvenir ?
    Ce serait une analogie très rudimentaire.
    Une meilleur (bien qu'on soit d'accord qu'elle serait aussi rudimentaire sur certains points), à mon avis, serait de se représenter la chose comme une grille en 3 dimensions par lesquels vous feriez passer des boucles.
    Une boucle quelconque (et on se rend compte ici en tous cas du nombre gigantesque de possibilités) correspondrait au fait memoriel.

    Ne pas oublier également que le fait mémoriel ne nécéssite (étonnamment, mais ça se comprend si on se pose les bonnes questions) pas d'adresse pour être rappelée, comme c'est le cas avec un ordinateur dont la structure est fixée à l'avance, mais que son "adresse de rappel" est associé ici au fait (ou sa "copie", voir le transfert de la mémoire "de travail" vers la mémoire à long terme, mais on rentre dans le détail) qui lui a donné naissance.

    C'est le principe de la mémoire dite épisodique (qui dans ce cas plus "évolué" correspond à des "boucles" larges, mais moins "étendues", "conversationelles" que pour la mémoire sémantique) :
    Citation Envoyé par Wikipedia
    En psychologie cognitive, la mémoire épisodique désigne le processus par lequel on se souvient des évènements vécus avec leur contexte (date, lieu, état émotionnel).
    Cette sous-partie de la mémoire à long terme s'oppose à la mémoire sémantique qui est la mémoire des faits et des concepts. Cette distinction fut introduite par le psychologue canadien Endel Tulving en 1972[1].
    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9...C3%A9pisodique

    Par exemple et très schématiquement; quelque-chose a fait qu'une nouvelle boucle s'est créée.
    Si le "quelque-chose" réapparait ou son "simulat", la boucle "s'illumine", c'est la mémoire.
    (Ce qui ne fourni pas simplement ici un processus mémoriel, mais aussi un système capable de "reconnaitre" les correspondances (points communs) entre des faits.)

    Contrairement à un ordinateur classique donc, tout est mémoire et calcul.
    Il n'y a pas de distinction entre ces deux aspects pour une intelligence biologique.
    Ce qui peut distinguer les faits mémoriels les uns des autres c'est alors par exemple leur localisation physique dans des structures qui sont adaptées, "dédiées" aux particularités du fait mémoriel.
    Certains faits ont plus en commun que d'autres et certains faits ont par exemple basiquement en communs qu'ils ont pour origine certaines "zones". (sensorielles de bas niveau, à minima)

    La mise en place de ces "boucles" est très probablement sous le contrôle d'une maximisation de l'entropie et sa mise en place adaptée à l'environnement "habituel" nécéssite un développement progressif sous des contraintes de complexité croissante (on ne peut pas partir d'un reseau complet sans au minimum avoir un model fonctionnel opérant, une "copie", ce que la nature ne sait pas faire )

    Ceci dit, pour nuancers mes propos, il s'agit là de vues très théoriques, rationnelles, selon un point de vue fonctionnel d'un certain niveau, et il est toujours bon de laisser la porte ouverte au doute et à des hypothèses paralleles.

    Voir par exemple les "cerveaux de Boltzman" (compatible avec l'approche précédente) :
    Citation Envoyé par AutomatesIntelligents
    Boltzmann avait formulé l’hypothèse selon laquelle nous-mêmes et notre univers, nous serions les résultats de fluctuations se produisant au hasard au sein d’un univers à entropie élevée.

    Même au sein d’un état proche de l’équilibre, on ne peut exclure de telles fluctuations dans le niveau de l’entropie.
    Les plus fréquentes seraient relativement petites et ne produiraient que de bas niveau d’organisation.
    Mais occasionnellement, et de façon de plus en plus improbable en fonction de l’élévation du niveau d’organisation, des entités plus organisées pourraient apparaître.

    Pourquoi n’en observons-nous pas davantage ?
    Parce que vu les dimensions considérables de l’univers ces entités hautement organisées sont très rares à notre échelle d’espace-temps.
    De plus, par un effet de « sélection », nous ne voyons que le type d’univers hautement improbable qui nous a donné naissance, et non d’autres éventuellement différents.
    Il s’agit là de l’application avant la lettre, par Boltzmann, du principe anthropique faible.
    http://www.automatesintelligents.com...boltzmann.html

    Pour une compréhension un peu moins abstraite et théorique du fonctionnement cérébral, voir ce rapport d'étude (pour un resolution de quelques dizaines de voxels), à partir de la page 29, ça commence à être c'est en rapport avec notre problématique :
    http://www.imed.jussieu.fr/~amesse/doc/these.pdf
    En bon vivant, rien ne vaut un bonne logique ternaire.

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