C'est le fait d'évaluer un système d'enseignement en considérant uniquement les individus exceptionnels que je trouve peu pertinent. Tous les médaillés Fields français sont passés par la rue d'Ulm, mais j'ai l'impression qu'ils auraient pu étudier n'importe où sans que ça change grand-chose (en tout cas avant le doctorat). Ou en d'autres termes, ils ne sont pas devenus des grands mathématiciens parce qu'ils ont étudié à l'ENS mais ils ont étudié à l'ENS parce qu'ils étaient de (pas grands mais bons) mathématiciens. Mais peut-être que c'est une idée complètement fausse.