Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2
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Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2



  1. #1
    Tondu

    Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2


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    Bonjour.

    Je présente mon parcours "non linéaire" et "atypique" en quelques lignes. Après avoir obtenu mon Master 2 en physique (énergie, spectroscopie, nucléaire, un peu d'astrophysique) en 2010 et après avoir fait mon stage de M2 (qui tournait autour de la spectroscopie RPE dans un milieu biologique - au passage mon maître de stage a associé mon nom dans l'une de ses publications qui s'appuyait sur mon travail), je n'ai pas pu poursuivre en thèse pour diverses raisons. Etant donné qu'il fallait trouver une situation financière stable (et que je n'avais aucune envie de postuler pour d'autres sujets de thèse qui ne m'intéressaient pas), je m'étais donc tourné vers l'enseignement dans le secondaire, mais en gardant en tête que ce serait temporaire avant de revenir plus tard dans le supérieur. Ainsi, après avoir passé mon coucours, j'ai enseigné quelques années les maths et la physique-chimie en lycée professionnel. Maintenant, j'ai 30 ans et le moment est enfin venu pour moi de mettre en route mon projet de travailler dans la Recherche et l'Enseignement dans le Supérieur, plus particulièrement dans le domaine de l'Astrophysique qui me passionne. Je suis aussi essentiellement attiré par un travail de type "phénoménologie", vu que j'aime beaucoup étudier les théories et les confronter aux résultats des expériences.

    Depuis plusieurs mois, je me suis remis à travailler d'arrache-pied sur la physique fondamentale, mais aussi sur la Relativité Générale et la Cosmologie. Je veux aussi me "mettre à la page" sur l'état actuel de la recherche en astro et surtout mieux cibler les sujets précis sur lesquels j'aurais envie de travailler (ainsi que les laboratoires vers lesquels je pourrais me tourner). Etant donné que je serais confronté à des étudiants plus jeunes que moi et qui auront eu un parcours beaucoup plus "académique" que le mien, je suis obligé de travailler à fond de mon côté en auto-didacte si je veux sortir du lot. Bien sûr, je sais que ce ne sera pas suffisant pour espérer poursuivre en thèse, surtout dans le domaine très demandé de l'astrophysique (beaucoup d'appelés, peu d'élus), moi qui ne suis plus dans le circuit universitaire depuis plusieurs années : pour ça, il faut revenir dans ce milieu et surtout se construire un réseau, en plus d'avoir de très bons résultats, tout ça pour plusieurs années de galère, d'incertitude et d'instabibilité géographique ou professionnelle, avec une grande probabilité de ne jamais décrocher de poste fixe d'enseignant-chercheur.

    Je suis au courant de toutes ces problématiques, j'y ai beaucoup réfléchi, mais je m'estime capable de m'y investir sur plusieurs années et d'être mobile géographiquement. J'en viens donc aux conseils que je voudrais vous demander pour pouvoir trouver une thèse (financée) en astrophysique. Personnellement, je souhaite le faire à l'étranger, et même carrément hors de l'Europe (une envie personnelle de voir autre chose et de changer de cadre pour plusieurs années, mais aussi pour m'ouvrir à toutes les opportunités possible dans le monde). Mais pour cela, je devrai très certainement refaire un Master 2 quelque part, dans le domaine de l'astrophysique et de la cosmologie. Là encore, si je dois faire un M2, je souhaiterais que ça se fasse à l'étranger, en anglais (j'ai besoin d'améliorer encore plus mon anglais, sachant que je le comprends vu que je bosse également mon anglais en parallèle de la physique mais que je dois encore progresser dans la pratique). Je me suis donné un an maximum pour continuer à étudier à fond en auto-didacte la physique et l'état actuel de la recherche en astro (afin d'être vraiment à l'aise avant de démarrer un tel M2), mais aussi pour économiser suffisamment d'argent en cas de reprise d'étude (d'ici un an, j'estime que j'aurai un budget autour de 10 000 €).

    Mais voilà : compte tenu de mon parcours "non linéaire" et de mon futur budget, vers quel(s) pays puis-je me tourner pour que mon projet soit réalisable ? Quelles démarches puis-je faire pendant un an, et pour quelles échéances à respecter ? Y a-t-il des "aides" possibles, ou bien dois-je uniquement compter sur mon budget personnel ? Ce sont tous ces points "pratiques" qui restent flous pour moi, donc il faut que j'en sache le plus possible et le plus tôt possible pour avoir le temps d'anticiper.
    Pour information, j'ai toujours quelques contacts de mon université d'origine où j'avais obtenu mon M2 en 2010 (mon ancien responsable de M2, mon ancien directeur de stage et mon ancien enseignant-coordinateur Erasmus qui m'avait permis de faire mon année Erasmus niveau M1 à Munich à la LMU) et avec lesquels j'ai toujours de très bonnes relations (le problème, c'est qu'ils ne travaillent pas dans l'astrophysique).

    Avez-vous des pistes à me suggérer, voire éventuellement d'autres conseils à me donner hormis refaire un M2, pour pouvoir faire une thèse en Astro (et plus tard décrocher un poste fixe) ? Je vous remercie d'avance pour vos conseils.

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  2. #2
    aro31
    Animateur Orientation

    Re : Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2

    la première question est effectivement de trouver comment faire une thèse mais la bonne question est de savoir si cela va te conduire à un poste fixe. les postes en recherches sont actuellement très rares.

  3. #3
    Tondu

    Re : Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2

    Pour le poste fixe, je n'en suis pas encore là, très loin de là, j'y pense un peu moins que la thèse (c'est beaucoup trop hypothétique à l'heure actuelle pour que je m'occupe de ce point important). ^^

    Et de toute façon, même si je ne trouvais pas de poste fixe, ce n'est pas grave, je me serais fait au moins plaisir pendant quelques années à faire de la recherche sur des choses qui me plaisent, quitte à partir sans regret (après m'être investi à fond et par passion) pour faire autre chose après. Et puis j'ai la bougeotte, j'aime bien changer de cadre, j'ai du mal à me fixer trop longtemps au même endroit.

    Donc pour l'instant, là je m'interroge vraiment sur les pays (et universités) que je pourrais viser, qui soient à la fois abordables d'un point de vue "dossier", mais aussi du point de vue "coût de la vie" et "installation" par rapport à mon budget. C'est ça qui est encore un peu flou pour moi.
    Dernière modification par Tondu ; 04/07/2017 à 18h12.

  4. #4
    aro31
    Animateur Orientation

    Re : Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2

    vouloir faire de la recherche fondamentale et avoir la bougeotte, c'est deux choses peu compatibles.
    les postes en recherche sont actuellement très très rares. le probl n'est pas de faire une thèse mais bien de la vendre!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    albanxiii
    Modérateur

    Re : Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2

    FWIW, il y a 2 ans j'ai participé à cet évènement https://www.phdtalent.org/ du côté entreprise.
    Je n'ai pas fait de statistiques, mais j'ai vu passer pas mal de docteurs en astrophysique, qui ne trouvaient rien dans leur branche et qui cherchaient à se vendre / reconvertir dans d'autres domaines (ma boîte fait surtout de la vidéo, des systèmes embarqués, du traitement du signal...).
    Donc, c'est pas gagné. C'est bien de se faire plaisir, mais il faut penser aussi à l'après.
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  7. #6
    Tondu

    Re : Faire une thèse en Astrophysique après plusieurs années d'interruption post-M2

    Comme je vous l'ai déjà dit, je pense avant tout à la thèse plutôt qu'à l'après-thèse, car c'est encore beaucoup trop lointain et hypothétique pour moi, sachant que déjà, avoir une thèse en astro, ce n'est pas une mince affaire. Ca ne sert à rien de brûler les étapes.

    Quant à la "reconversion" après une thèse, ça ne me fait pas peur, j'ai plein de possibilités qui s'offrent à moi, je suis habitué à "rebondir". Par exemple, j'ai passé le concours de prof assez facilement la première fois, je peux tout à fait le refaire, sachant qu'il n'y a pas que ça que je peux faire.

    Non, comme je vous l'ai dit, mon but, c'est vraiment de revenir dans le circuit universitaire (de préférence à l'étranger) et c'est là que j'ai besoin de conseils.

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