J'ai complètement négligé la pression dans ma réponse.Envoyé par Jiav
PV=nRTDe l'hydrogène dans un caisson rigide à 1 bar, c'est moins dense que de l'hydrogène à 10 bars, donc ça flotte.
Gilgamesh parlait d'usines automatisée, et comme lui, je ne vois pas trop des millions de personnes vivres dans l'environnement extrême des couches hautes de l'atmosphère d'un puits de gaz. En cas de c*lle, bonjour la chute libre !
"Cette signature est le résultat d'une expérience ratée sur un bretzel"
D'accord, mais ça ça revient à faire du vide... Gare aux ruptures accidentelles!PV=nRT
Il me semble difficile de garantir l'étanchéité d'un caisson de vide partiel, compte tenu de la taille phénoménale qu'il devra avoir... (L'hydrogène à 1 bar et 0° porte, dans le meilleur des cas, 90 grammes par mètre cube). Ou alors il faut rajouter plein de structures qui alourdiront l'engin
Chauffer le gaz de la montgolfière (avec un réacteur nucléaire?) paraît plus pratique et plus fiable.
N'oubliez pas que c'est pour écrire mon (celui dont je vais profiter) prochain film (livre ?) de SF et il faut qu'il y ait plein de gens et je vais payer pour que certains tombent en hurlant puisque tant qu'ils seront dans l'espace, je ne pourrais pas en profiter !
Ex : la cité dans les nuages (ep. III) ...
Du Deutérium et surtout de l'Helium-3.de l'hydrogène ET de l'hélium (plus de l'ammoniac, des phosphines, du méthane, de la vapeur d'eau, du rhum, de la bière...)
Du coup, le ballon rempli d'hydrogène pur sera plus léger que le mélange gazeux local.
Par contre, que produirait une usine située dans l'atmosphère ? Du méthane et des hydrocarbures, il y en a sur Titan ; alors quoi ? de l'hydrogène ? des isotopes d'hélium pour la fusion ? du gloubiboulga ?
Le D est relativement abondant dans le système solaire (D/H~10-4). On en trouve partout où il y a de l'eau.
Mais c'est un isotope dont la réaction de fusion (D + D ou D + T, le tritium étant produit dynamiquement) produit des neutrons. Pour produire de l'électricité dans une centrale ça va (le neutron chauffe le caloporteur et sert à produire le tritium) mais pour s'en servir dans un propulseur, c'est une cata. Le neutron n'est pas focalisable par un champs EM et une grande partie de l'impulsion est donc inutilisable.
Les réaction aneutroniques sont D + He3, ou He3 + He3, la première étant plus facile à allumer. Ça ne produit que des particules alpha ou des protons, qui peuvent être expulsés de manière directionnelle.
He-3 est présent à l'état de trace dans tous les corps rocheux ou glacé et il s'échappe facilement de l'atmosphère des petites planètes. Par contre il est présent en quantité relativement grande dans l'atmosphère d'hydrogène et d'hélium des 4 géantes (He3/He4 ~ 10-4).
Pour mon arche je me demande finalement si Saturne ne serait pas une meilleurs station service que Uranus
En dehors d'aller extraire en masse du He-3 (et le D qui va avec par la même occasion), je ne vois pas ce qui pourrait motiver une activité minière aussi ambitieuse...
a+
Parcours Etranges
Si on y va pour extraire des isotopes fusibles, on a absolument toute l'énergie qu'on veut sous la main, et la solution la plus évidente c'est tout simplement de chauffer le gaz de l'enveloppe, comme évoqué par telchar. Cela permet de se contenter d'enveloppes ouvertes, fines et souples (et même si elles sont un peu poreuse, c'est pas bien grave).PV=nRT
a+
Parcours Etranges
C'est ce que fait tout sous-marin.
Non ça c'est qu'il pèse. Un m3 à 1 bar dans une atmosphère à 10 bar portera plutôt autour du kilo.
On a juste pas la même échelle dans l'irréaliste
As-tu fait le calcul en ordre de grandeur de la quantité d'He3 qu'il faudrait consommer pour mettre en orbite ce qu'il te faut pour ton arche?Pour mon arche je me demande finalement si Saturne ne serait pas une meilleurs station service que Uranus
Bonjour,
Et si, au lieu de bâtir des usines dans l'atmosphère de Jupiter, on embrasait tout l'hydrogène de celle-ci (comme l'imaginait Arthur C. Clarck) afin de créer des conditions plus favorables à l'installation de colonies sur les satellites alentours ? (N.B : le sujet initial de ce topic était de la SF, je poursuis donc sur le même thème)
Questions : Jupiter peut-elle devenir un "petit soleil" ? Quelle quantité d'énergie serait nécessaire pour le faire ? Le combustible initialement présent sur Jupiter permettrait-il d'entretenir les réactions thermonucléaires plus de 1000 ans ?
A bientôt.
Plusieurs fois sa masse.Questions : Jupiter peut-elle devenir un "petit soleil" ? Quelle quantité d'énergie serait nécessaire pour le faire ?
Donc non, aucune chance que Jupiter ne s'allume un jour, ni naturellement, ni artificiellement.
Restons superficiel pour ne pas fâcher
Et puis quel intérêt ? Etablir des colonies sur les galiléens... ? Ce serait obligatoirement dans des environnements confinés : même si Jupiter était une petite naine rouge, ça ne doterait pas miraculeusement ces satellites d'une atmosphère, sans compter que ceux-ci n'ayant pas de champ magnétique protecteur, la surface serait offerte aux éruptions fréquentes chez ces petites étoiles... La croûte de ces planètes riquerait de plus de fondre, transformant la surface en océan planétaire, et pour installer des gens quelque part, mieux vaut une surface solide.
Le problème de la gravité serait aussi toujours le même, ces corps étant légers et peu denses, elle est encore moins élevée que sur la Lune (sauf pour Ganymède peut-être), ce qui aurait surement des effets délétères sur le corps humain.
A mon avis, si l'on exploite un jour ces satellites (peut-être pour les ressources en eau ?) il sera plus simple de piloter les opération depuis leur orbite.
"Cette signature est le résultat d'une expérience ratée sur un bretzel"
Bonjour,
O.K, mauvaise idée de "stellariser" Jupiter
Pour en revenir à la question initialement posée et résumer :
- colonies de peuplement envisageables à moyen ou long terme pour la Lune ou Mars.
- colonies à buts scientifiques ou industriels pour les géantes gazeuses, leurs satellites et le système solaire externe.
Je suis d'accord avec toi, Yaourt à la Viande : la meilleure façon -et la plus sûre !- de coloniser le système solaire serait peut-être de piloter des robots à distance (ce que l'on fait déjà avec des sondes cf. atterrissage sur Titan) depuis notre bon vieux plancher des vaches...
A bientôt.
Après tout dépend de la volonté de l'auteur, l'important étant de respecter les règles que l'on s'est fixé pour le background, ou au moins que tout aspect trouve sa justification a l'intérieur de cet univers. Dans le cas contraire, la crédibilité s'en ressent grandement.
Sinon, on a pas vraiment abordé Uranus et Neptune (mais c'est vrai qu'elles sont moins attractives et plus isolées), ni les hydrocarbures de Titan pourtant pas besoin de faire la guerre pour en profiter.....
"Cette signature est le résultat d'une expérience ratée sur un bretzel"
Pourtant on n'utilise guère de sous marin pour voler, sur Terre...
Et donc ce qu'il porte, par la poussée d'Archimède, dans le meilleur des cas.Non ça c'est qu'il pèse.
On n'utilise pas le design "sous marin" (coque rigide emplie de vide) dans l'atmosphère terrestre, on préfère une enveloppe souple remplie de gaz léger (air chaud ou autre espèce chimique) à même pression.
Comme l'hydrogène porte dix ou quinze fois moins de masse que l'air terrestre, l'environnement de Saturne nous orienterait vraisemblablement vers le même choix de design.
Il est vrai qu'une pression plus élevée donne des chiffres meilleurs, mais la pression reprend d'une main ce qu'elle donne de l'autre : les structures de l'engin devraient être plus costauds donc plus massives.Un m3 à 1 bar dans une atmosphère à 10 bar portera plutôt autour du kilo.
Et même dans 10 bars d'hydrogène, le vide soulève moins de masse que dans l'air à 1 bar...
Reste aussi l'argument de sécurité : contrairement au gaz chauffé, le vide ne tolère pas les fuites et ne peut pas être rétabli rapidement.
Tiens au fait : Saturne semble notablement plus pauvre en hélium que les autres géantes gazeuses. Mais qu'en est-il des concentrations en He3?As-tu fait le calcul en ordre de grandeur de la quantité d'He3 qu'il faudrait consommer pour mettre en orbite ce qu'il te faut pour ton arche?
He3 est-il aussi un sous-produit de la radioactivité de certains éléments ? (ça ne me paraît pas logique mais je ne suis pas un expert). Parce que dans le cas inverse, ce n'est pas une ressource renouvelable : il n'est pas produit par la nucléosynthèse stellaire mais par la nucléosynthèse primordiale...
Aussi, pourquoi corréler la présence de l'isotope à celle de l'hélium ? Je ne vois pas où est la relation ? Par exemple, le régolite lunaire en contient (merci le Soleil), mais pas de trace d'hélium sur notre satellite (ou alors... si ?.
"Cette signature est le résultat d'une expérience ratée sur un bretzel"
Pour la teneur en Hélium de l'atmosphère saturnienne, on trouve des chiffre allant de 3 à 5%. A priori, cet appauvrissement devrait aller de pair avec un relatif enrichissement de l'isotope léger (l'He-4 "coule" vers le centre, ce qui explique le dégagement de chaleur de Saturne). Le ratio He3/He4 pourrait peut être atteindre 10-3 (il est 3 à 4.10-4 dans le vent solaire) ?
a+
Parcours Etranges
Ce n'est pas renouvelable, mais on ne prélève qu'un millième à un dix-millième de l'He-3 atmosphérique (une douzaine de gigatonnes pris dans les soixante premiers kilomètres de l'atmosphère de Saturne).
Le mélange He3/He4 provient initialement du nuage protosolaire. C'est une donnée de base du système solaire, ainsi que la teneur en deutérium.Aussi, pourquoi corréler la présence de l'isotope à celle de l'hélium ? Je ne vois pas où est la relation ? Par exemple, le régolite lunaire en contient (merci le Soleil), mais pas de trace d'hélium sur notre satellite (ou alors... si ?.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 10/11/2010 à 18h21.
Parcours Etranges
POurquoi abandonner si vite les astéroïdes? Ils ont l'avantage d'être faciles à atteindre et à quitter. De plus, certains regorgent de métaux. On pourrait donc imaginer pour ton scénario une construction qui "mange" petit à petit l'astéroïde en se développant. Ce serait très visuel.
Le problème serait en revanche l'absence de gravité. On peut alors imaginer des centrifugeuses à l'intérieur, où les habitants devraient passer plusieurs heures par jour pour préserver leur santé (par exemple sur le temps de sommeil).
Tout à fait!
Comme Mercure ne tourne pas sur lui même, on peut imaginer une fine bande colonisable dans la zone "crépusculaire".
Mercure fait un tour sur elle-même (révolution sidérale) en 58,6 jours et une révolution complète autour du soleil en 87,97 jours (résonance spin-orbite 3:2). Il en résulte une durée du jour (cycle nocto-diurne) valant 2 années mercurielles, soit 176 jours (terrestres), avec une amplitude thermique nuit-jour au sol de l'ordre de 600 K (-180°C - 430°C).
Le seul endroit un tant soit peu praticable (thermiquement parlant) serait une bordure de cratère polaire : du fait de la très faible inclinaison de l'axe de rotation (0,035°), le fond des cratères aux pôles ne reçoit jamais le soleil.
a+
Parcours Etranges
Pourquoi pas dans ce cas un habitat monté sur une plateforme se déplaçant avec d'énormes chenilles?
Aussi
Ce qui est amusant c'est que le terminateur se déplace à 3,6 km/h à peine à l'équateur (cad là où sa vitesse de déplacement au sol est maximale). Un homme en marchant pourrait choisir de rester dans l'ombre constamment...
a+
edit : y'a un truc de SF sur ce thème, le tome 3 du cycle de Cyann de Bourgeon et Lacroix, Aïeïa d'Aldaal
Dernière modification par Gilgamesh ; 21/11/2010 à 11h15.
Parcours Etranges
Bonjour
Sympa le topic.
C'est tellement rare de chercher la vraisemblance scientifique dans les productions actuelle...
Je me disais : "ne peut ont pas utiliser le champs magnétique Jovien pour sortir du piège gravitationnel?"
Je sais que sur Terre c'est hors de propos (avec quelques µTesla), mais je ne connais pas l'ordre de grandeur du champs magnétique des géantes gazeuses...
++
Par rapport à Mercure,
et pourquoi pas sous terre, tout bêtement ? Dans des cavernes suffisament profondes ?
"edit : y'a un truc de SF sur ce thème, le tome 3 du cycle de Cyann de Bourgeon et Lacroix, Aïeïa d'Aldaal"
Ca fait plaisir de voir quelqu'un citer cette série culte ici. A lire absolument !
"Cette signature est le résultat d'une expérience ratée sur un bretzel"
Oui, en choisissant bien sa latitude c'est jouable en profondeur. A l'équateur ça reste invivable, mais en s'approchant des pôles on doit pouvoir trouver un optimum.
source
"edit : y'a un truc de SF sur ce thème, le tome 3 du cycle de Cyann de Bourgeon et Lacroix, Aïeïa d'Aldaal"
Ca fait plaisir de voir quelqu'un citer cette série culte ici. A lire absolument !
Dernière modification par Gilgamesh ; 21/11/2010 à 21h13.
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