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Hyperactivité



  1. #61
    triban

    Re : hyperactivité


    ------

    Bonjour

    Sur un des sites que j'ai donnés, il y a une théorie pour expliquer les différentes de comportement
    http://www.hypsos.ch/news/viewtopic.php?t=106
    ...Le contrôle inhibiteur était altéré chez les garçons avec ADHD par comparaison aux garçons normaux. Et la f-lRM a révélé des différences entre les groupes de l'activation frontale-striatale pendant l'inhibition de la réponse à la fois sous et sans méthylphénidate. ...
    ..."Cela suggère une différence de base des propriétés fonctionnelles de cette région et que le médicament module (I'activité cérébrale) dans des voies qui donnent un résultat favorable", affirme Vaidya...
    Il ne parle pas de gène, ni de virus mais d'une différence de base des propriétés fonctionnelles d'une région du cerveau.
    Je n'ai pas vu de référence sur des travaux permettant de démontrer qu'il y ai une disparition de l'Hyperactivité avec la suppression des sucres raffinés, sans un minimum de preuves, ce ne sont que des affirmations gratuites sans aucune crédibilité.

    -----

  2. #62
    inviteddf22c92

    Re : hyperactivité

    chaque enfant étant différent, ce n'est pas la même solution pour tout le monde.
    Il faut être pragmatique et on trouve bien une solution plus naturelle que les dérivés d'amphétamine à chaque mouflet.

  3. #63
    invite73192618

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par docteur vincent
    Il faut être pragmatique et on trouve bien une solution plus naturelle que les dérivés d'amphétamine à chaque mouflet.
    » sans un minimum de preuves, ce ne sont que des affirmations gratuites sans aucune crédibilité.

  4. #64
    inviteddf22c92

    Re : hyperactivité

    l'AIM (Actualités, innovations, médecine) de juin 2006 titre: "la supplémentation en magnésium et vitamine B6 améliore l'état des enfants hyperactifs" Cette étude a porté sur 40 enfants entre 6 et 15 ans et tous les sympômes de l'hyperactivité ( l'hyperactivité, l'aggressivité, les désordres du sommeils, l'attention scolaire, les tremblements, l'hyperémotivité) ont été nettement améliorés. (le taux de magnésium dans les globules rouges est trop bas chez ces enfants, ils ne le retiennent pas, donc il faut supplémenter). Et dans tous les cas l'arrêt du traitement a entraîne une réapparition rapide des symptômes. il n'y a aucun effet secondaire du traitement.

  5. #65
    triban

    Re : hyperactivité

    bonjour

    autre site (je n'ai pas trouvé le site AIM)
    http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/4351.html
    Le Dr L.M PELSSER, du centre de recherche sur l'hyperactivité et le THADA, à Middleburg (Pays-Bas) a découvert que "le comportement de 62% des enfants diagnostiqués comme souffrant de THADA s'était grandement amélioré après un changement d'alimentation d'une durée de 3 semaines".
    Une étude réalisée par le sociologue Stephen SCHOENTALER, démontre que chez plusieurs centaines d'adolescents incarcérés auxquels on a donné une alimentation stabilisant la glycémie ainsi qu'une supplémentation en vitamine B1 et en magnésium, on a constaté une réduction des agressions physiques de 82%, des vols de 77% et du refus d'obéir de 65%.
    Mouais, mouais, en tout cas ces études n’ont pas étè publiées dans une revue scientifique genre Lancet, Nature... Et la méthodologie alors ? L’étude a pu être biaisée de quelque manière que ce soit...
    Il y a d'autres remarques sur certains groupes sectaires qui sont contre la ritaline (voir le site)
    Dernière modification par triban ; 07/06/2006 à 09h19.

  6. #66
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Je reste aussi persuadé dans certains cas que l'hyperactivité peut être causée par une douleur quelconque non exprimée par l'enfant

    Bonjour

    Absolument , c'est une hyperactivité REACTIONELLE et non un Trouble du déficit d'attention et d'hyperactivité ' TDAH) Le traitement est d'ordre thérapeutique psy et non médicamenteux. On suprime la souffrance psychique et le gamin cesse d'être hyperactif.

    Le problème c'est qu'on peut faire des années de psychotérapie sur un vrai tdah, c'est un emplatre sur une jambe de bois. Pendant ce temps le gamin souffre, les parents aussi, il en échec scolaire et peut être sera-t il exclu du système scolaire ordinaire, sans copain, pour le coup la psychotérapie deviendra justifiée mais sans regler le problème.
    Je le sais j'ai déja essayé.

    Cordialement,

    Marlène Wahl

  7. #67
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par docteur vincent Voir le message
    chaque enfant étant différent, ce n'est pas la même solution pour tout le monde.
    Il faut être pragmatique et on trouve bien une solution plus naturelle que les dérivés d'amphétamine à chaque mouflet.

    Les autres je sais pas, j'ai pas d'autres solution. l'année dernière G.. mon plus jeune a oublié sa ritaline l'aprés midi, il est revenu avec six heures de colle, ca c'est produit 4 ou 5 fois au cours de l'année, il est en 6 eme.
    Une fois de temps en temps ca passe mais plus c'est pas possible.

    Il ne le supporteront pas plus de 15 jours sans ritaline.
    Comment je fais ? avec le médicament c'est un gosse normal, pas spécialement sage, mais ca a va à peu prés.

    Je n'ai pas d'autre solution, j'aimerai bien, eux aussi mais pour l'instant c'est le seul moyen d'avoir une vie normale et d'être inséré socialement.

    Vous savez ce que ca fait d'être rejeté par les autres ? Constament ? d'échouer partout ?

    Si c'était votre gamin, entra la vie ordinaire vers un diplome ordinaire avec médicament et l'institut médicalisé éducatifs regroupant pèle-mèle cas sociaux et déficients mental dont votre enfant ressortira sans diplome et toujours aussi peu inseré socialement ?

    Vous choisissez quoi ?

    C'est comme cela qu'il faut réflechir au problème, pas sur des rapports , des débats d'idées , mais concrètement avec vos petites têtes blondes sous les yeux .
    Les régimes sans sucres ca marche pas, nous n'avons rien d'autres pour l'instant. Nous aimerions quelques chose de moins radical qu'un neuroleptique, mais ca prendra des années à la recherche, et nos gosses c'est ici et maintenant. Entre temps ils auront eu une enfance heureuse et normale, avec un peu de chance a l'adolescence ils n'auront plus besoin de ritaline.

    Qui donnerait un neuroleptique par plaisir a ses gosses ?

    Cordialement
    Marlène Wahl

  8. #68
    triban

    Re : hyperactivité

    Bonjour Marlène

    J'ai utilisé tes messages pour expliquer les incohérences de certains écrits message n°22 et n°40.
    J'ai trouvé tes interventions particuliérement pertinantes.
    Je suis content de te voir sur ce site.
    Bienvenue

  9. #69
    invitef9192f4d

    Re : hyperactivité

    Bonjour à tous,
    Puisqu'on est en plein dans l'hyperactivité, ce message s'adresse aux mamans d'enfants hyperactifs.Je voudrais connaitre l'histoire obstétricale de la naissance de leur enfant.Pour l'instant ce n'est pas dit et cela ne le sera peut-etre jamais mais il semble que "les accouchements difficiles" soient une caractéristique commune aux antécédents d'enfants hyperactifs.
    Merci pour vos temoignages.

  10. #70
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Docteur Astrid Voir le message
    Bonjour à tous,
    Puisqu'on est en plein dans l'hyperactivité, ce message s'adresse aux mamans d'enfants hyperactifs.Je voudrais connaitre l'histoire obstétricale de la naissance de leur enfant.Pour l'instant ce n'est pas dit et cela ne le sera peut-etre jamais mais il semble que "les accouchements difficiles" soient une caractéristique commune aux antécédents d'enfants hyperactifs.
    Merci pour vos temoignages.
    Bonjour

    Par rapport aux chiffres que je possède, mais peut être ne sont ils plus a jour, 10% des enfants ateint de TDAH ont souffert de souffrances foetales. Le manque d'oxigénation du cerveau peut en effet causer des ravages irréversibles dont le moindre est le TDAH néamoins cela ne concernent qu'environ 10% de ces enfants, On trouve également le syndrome d'alccolemie foetale qui peut s'exprimer par le TDAH mais ce n'est pas une constante a ce jour pour la majorité, il n'y a pas de cause connue à ce symdrome.
    M Wahl

  11. #71
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Je suis hyperactif depuis l'enfance, et j'ai effectivement manqué d'oxygène lors de ma naissance. Toutefois, selon les évaluations de l'époque, il n'y aurait pas eu de séquelles. Mais je doute franchement de la méthode utilisée pour affirmer hors de tout doute une telle chose. En tout cas, mon rendement scolaire (d'adulte) et professionnel m'indique que cela n'a aucune répercussion sur l'intelligence en tant que telle, ou du moins aucune répercussion négative.

    Quant au lien causal, il est il me semble encore difficile à établir. Mais bon je ne suis pas neuro ni psychiatre donc je ne peux pas dire.

    Cependant, je m'interroge beaucoup sur le spectre que prend cette notion d'hyperactivité, et je me demande entre autres si ce n'est pas devenu un diagnostic trop large et trop facile (un peu comme l'est le facteur "stress" en médecine clinique). Je crois que l'on associe trop automatiquement, et de plus en plus, un enfant turbulent, ou nerveux, ou excité, ou indiscipliné à un hyperactif. Or, ce n'est pas nécessairement le cas. En outre, une hyperactivité peut démontrer des signes totalement différents que le milieu populaire ou non spécialisé associera automatiquement à l'hyperactivité, tel le sommeil durant les cours (par manque de stimulation); ce qui est tout le contraire de l'agitation perturbatrice, mais qui peut être un symptôme significatif de l'hyperactivité. Est-ce que l'on confond aussi l'enfant qui cherche l'attention avec l'enfant qui a une difficulté de concentration?

    De plus, j'ai pu voir un peu le milieu familial d'enfants que l'on disait hyperactifs. Mon observation n'a rien de scientifique et rien d'une recherche, mais très souvent, le milieu social en lui-même m'apparaissait problématique (mère monoparentale et absence totale d'autorité; parents unis et milieu familial sain, mais parents très très peu stimulants intellectuellement et physiquement, etc).

    Bref, à tous les intervenants de ce type de problème, et aux parents concernés, je crois qu'il faut faire très attention, et porter en premier le regard sur l'environnement de l'enfant. Car actuellement le gros vice méthodologique qui existe dans le rapport à l'hyperactivité, c'est l'absence totale d'esprit critique envers le milieu lui-même. De plus, malgré la nécessité de l'école, je demeure convaincu qu'il est totalement contre-nature physiologiquement et psychiquement que d'assoir un enfant sur une chaise pour les 10 ou 15 premières années de sa vie. Il se peut donc que certains enfants ne puissent tolérer cette contrainte. Or, le grand danger avec l'approche des intervenants dans l'hyperactivité, c'est de distinguer l'enfant sur la base d'une normalité sociale plutôt que physiologique. Laissons encore le temps à la neuro de faire ses preuves, afin que nous puissions réellement distinguer l'enfant qui a une atteinte x du système nerveux (menant à l'hyperactivité).

  12. #72
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Petite chose à savoir sur cette citation .
    *********************
    Le Dr L.M PELSSER, du centre de recherche sur l'hyperactivité et le THADA, à Middleburg (Pays-Bas) a découvert que "le comportement de 62% des enfants diagnostiqués comme souffrant de THADA s'était grandement amélioré après un changement d'alimentation d'une durée de 3 semaines".
    Une étude réalisée par le sociologue Stephen SCHOENTALER, démontre que chez plusieurs centaines d'adolescents incarcérés auxquels on a donné une alimentation stabilisant la glycémie ainsi qu'une supplémentation en vitamine B1 et en magnésium, on a constaté une réduction des agressions physiques de 82%, des vols de 77% et du refus d'obéir de 65%.

    **********************
    Pour commencer quand on stabilise une glycémie , c'est que l'on a affaire soit à une hyperglycémie, soit une hypoglycémie qui se trouve être le taux de glucose dans le sang supérieure ou inférieure a la norme, en l'occurrence la pathologie concernée s'appelle le diabete.

    Quand je mange une tablette de chocolat, mon pancréas fabrique davantage d'insuline de sorte que ma glycémie reste normale.

    La complication majeure qu'entraîne l'excès de boisson et de nourriture sucrée s'appelle l'obésité.

    Ce joli morceau d'anthologie façon médicale recueilli par le Docteur Jean Philippe LABREZE qui fait référence à des textes provenant des propositions de L'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en date du 7 mai 2002, qui invitait les gouvernements des états membres à Contrôler plus étroitement le diagnostic et le traitement des enfants TDAH et qui préconisaient des régimes sans sucres provenant de faux rapports soit disant scientifiques dont le langage trompeur peut égarer le profane .

    Sauf que le docteur Fabrèze ainsi que ses homologues soit disant spécialistes se sont avérés être des émanations de l'église de scientologie.
    Que les liens ont pu être démontrés et prouvé à l'assemblée parlementaire qui s'est empressé de virer les brebis galeuse et de classer les rapports dont la nature frauduleuse à été établis a partir d'études qui n'ont jamais été réalisés.

    Le projet de loi visant à préconiser l'emploi de régimes sans sucres et la restriction des médications a base de méthylphénidates à été purement et simplement annulé.

    L'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe a totalement revue sa position sur le problème et c'est la proposition inverse qui a été adoptée.

    Depuis il a été établi que la large médiatisation de ce régime présenté comme efficace par une secte dont nous connaissons l'implantation à tous les niveaux de pouvoir ne se trouve qu'être une magnifique INTOX sans aucune réalité scientifique.

    On l'a essayé quand même des fois que ... mais c'est de l'intox ! Un canular, une manipulation a grande échelle.

    Dans le genre secte, vivant sur les cotes des familles fragilisée dans le TDAH on trouve aussi les enfants indigos.

    Plus personne ne veut de votre enfant en milieu scolaire ordinaire, on dit qu'il est asocial, mal élevé , on vous culpabilise , qu'a cela ne tienne , nous avons ce qu'ils vous faut , une école spéciale pour ces enfants indigos , que nous accueillerons les bras ouverts ,>> ces enfants merveilleux du troisième millénaire, ces anges venus du ciel >>, venez chez nous , et on vous piquera tout votre pognon parce que vous autres parents déstabilisés, culpabilisés, désorientés en difficulté éducative, vous êtes prêt a gober n'importe quoi et a payer le prix fort, tellement vous aimez vos gosses et à part des jugements de valeurs, ou le regard accusateur qui fait de vous des parents indignes qui droguent leurs enfants, la société n'a rien a vous proposer pour vous aider devant la difficulté sauf a vous montrer du doigt.

    Rien n’est plus tentant pour ces vautours sectaires que des familles en difficultés qui sont une proie facile.

    Maintenant il faut savoir que :

    Pour un rendez vous à la Timone centre référent des bouches du Rhône visant a un dépistage en milieux hospitalier , il y avait l’année dernière plus de 15 mois d’attente , ensuite différents rendez vous de test et d'entretien, d'examen divers, il faut compter plusieurs mois de plus.

    On ne distribue pas la Ritaline avec une cuillère à pot, c'est un véritable parcours du combattant qui aboutit a une prise en charge pluri-disciplinaire parfois sans Ritaline.

    Déblatérer sur ce faux débat de ces enfants que l'on drogue ne revient ni plus ni moins qu'a traiter les chefs de services de nos plus grands hôpitaux de charlots incompétents.

    Le public c'est emparé d'un débat ou il ne maîtrise pas la connaissance des six grandes fonctions cérébrales de l'être humain, notamment ces fameuses fonctions cognitives et exécutives responsables du comportement humain :
    les phasie( le langage)
    les gnosies( capacité à reconnaître les choses par la voie des sens),
    les praxies (fonctions du geste volontaire),
    La mémoire.
    les fonctions intellectuelles
    L'attention.

    Il y a plusieurs sortes d'attention comme il y a plusieurs sorte de mémoire. certains type d'attention peuvent être contrôlé par la volonté, d'autres n'y sont pas soumises.

    Toutes ses fonctions cérébrales supérieures permettent de traiter, d’organiser et d’acquérir des informations qui influenceront par la suite nos comportements, c’est pour cela qu’elles sont appelées fonctions cognitives.

    La cognition est un ensemble de processus complexes du traitement de l’information Ces processus mentaux permettent la perception, la mémorisation, le raisonnement et la résolution de problèmes qui influenceront par la suite nos comportements.

    Les processus attentionnels s'exercent sur les représentations cognitives et constituent des processus centraux de hauts niveaux qui permettent de contrôler, de régler et moduler la quasi-totalité de nos processus psychologiques quand ils s'appuient sur des représentations perceptives, conceptuelles ou motrices.
    L'attention est donc partout en totale interactivité avec les autres systèmes de traitement de l'information, en particulier la mémoire, le langage et les praxies.


    Si l'attention est une fonction cognitive elle est aussi une fonction exécutive.
    Les fonctions exécutives sont impliquées dans le contrôle attentionnel par des mécanismes d’inhibition (frein mental) et par la flexibilité cognitive qui permet le déplacement de l’attention d’un objet à un autre.
    Les fonctions exécutives permettent l’exécution d’une tâche ou d'un acte à travers la mise en œuvre, la poursuite, l'arrêt, ou le passage d'une activité à une autre.

    Une fonction exécutive est donc impliquée dans tous les actes de la vie et donc du comportement.

    A joutez a cela un peu de psychologie de bazar, glanée ça et là dans quelques magazine à sensation et on continuera d'avoir des débats absconse pour ou contre la Ritaline.

    Pour en parler, pour comprendre un tout petit peu comment le trouble s'ordonne, il faut dans l'idéal être a la fois neurologue et/ou psychiatre et dans l'idéal neuropsychiatre, ou neuropsychologue soit deux spécialités imbriquées aussi compliquées que le cerveau humain.

    Si vous voulez parlez du TDAH , alors il faut l'étudier , comprendre comment s'organise un comportement normal et a partir de quel mécanisme déficient il peut s'altérer et sortir de la norme car avant tout quand il y a une déficience modéré ou sévère d'une fonction supérieure cérébrale, il s'agit d'un handicap.

    Pour tout handicap on cherche a trouver des stratégies de compensation ou un moyen d'y pallier, un fauteuil roulant, une paire de lunette, ou de reparer ce qu peut l’être par des rééducations ou médicamentation visant à restaurer l’altération d’un système ou d’un organe.

    Le TDAH n'est pas différent, La Ritaline permet de rétablir un niveau d'attention normal à l'exclusion des habileté attentionnelle que l'enfant n'a pu acquérir précédemment mais qu'il pourra complémenter progressivement avec le médicament par l’exercice et l’apprentissage.

    Par exemple un enfant sous Ritaline pourra focaliser son attention ( volontaire) mais son attention partagée ne sera pas plus efficace car c'est une habileté attentionnelle acquise par l'apprentissage, un apprentissage qui sans Ritaline n'a pu se faire suffisamment mais qui'il pourra exercer chez l'orthophoniste et progressivement à l'école en étant médicamenté pour améliorer son efficacité.

    Le TDAH est un trouble developpemental chronique.
    Plus on le dépiste et traite précocement , moins l'enfant va grandir avec des déficits exécutifs qui l’empêcheront de développer normalement ses fonctions cérébrales superieures car l’attention est au carrefour de la mémoire, des praxies, des phasie .

    Traitez une dyslexie légère à 7 ans par un an d'orthophonie qui vont remettre les choses en place et cet enfant aura une scolarité normale. Ne faites rien et a 18 ans vous aurez un jeune homme honteux d'être analphabète.

    Hé bien le TDAH c'est pareil sauf qu'en plus très souvent le déficit attentionnel va induire une dyslexie, une dyspraxie, ou des troubles de la coordination, des troubles visuo-temporo-spaciaux , des troubles du comportements, et des séquelles psychologiques graves.

    Cela c'est une certitude et c'est tout ce que nous avons pour l'instant.
    Après plus de 40 ans d'utilisation, il n’y a aucune manifestation négative qui justifierait de laisser ces enfants devenir des handicapés sociaux, asociaux, en échec d'insertion sociale , voire dépressifs ou souffrant de troubles de l'identité sévères.

    Dans toute prescription on fait un ratio coût /avantage.

    Si on prescrit de la Ritaline aujourd’hui c’est que l’avantage est beaucoup plus important que les désavantages.

    Bien a vous

    Marlène Wahl

  13. #73
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    J'ajouterai qu'il y a TDAH Léger, modéré et sévère.

    Un TDAH Léger qui ne met pas l'enfant en souffrance socialement n'est pas en principe médicamenté en France, on ne recherche pas la performance.

    La question se pose quand le TDAH est modéré.
    L'enfant est il rejeté de ces camarades ? présente t-il des signes de mésestime , de perte de confiance en soi, des signes de déprimes ou de replis de soi ? c'est généralement ce qui motive une médicamentation.
    Quand il n'y a pas de souffrance psychologique ni de difficulté d'intégration scolaire, général malgrés un diagnostic positif on ne médicamente pas mais il y a un suivi psy qui est mis en place.

    Pour un TDAH sévère sans contre indication médicale, glaucome, troubles cardiaques, petit poids , enfant de moins de 6 ans , autisme ect... La ritaline si elle est bien tolérée est en généralement recommandée, elle est toujours proposée aux parents qui ont le choix du traitement et qui sont libres de le refuser.

    MW

  14. #74
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Madame,

    Premièrement, une hypoglycémie ou une hyperglycémie ne veut pas nécessairement dire diabète. Alors prudence dans les concepts.

    Deuxièmement, il est contre-scientifique de dire que "Déblatérer sur ce faux débat de ces enfants que l'on drogue ne revient ni plus ni moins qu'a traiter les chefs de services de nos plus grands hôpitaux de charlots incompétents", et cela est déplacé sur un forum qui aspire à un minimum de rigueur scientifique: le scepticisme et la critique continuelle étant le moteur principal de la science.

    Troisièmement, faire allusion à l'histoire de ces scientologistes et s'en servir en contre partie comme argument principal rejettant toute mise en doute du cadre diagnostique de l'hyperactivité, est aussi contre-scientifique et frise le sophisme, volontaire ou non.

    Quatrièmement, mettre en relief la souffrance des jeunes atteints d'hyperactivité, n'enlève rien à la pertinence d'évaluer l'hyperactivité de manière plus rigoureuse. Autrement dit, ce n'est pas parce que votre enfant (au sens impersonnel) a un problème x de comportement à l'école, qu'il est nécessairement hyperactif. La question n'est pas tant de savoir s'il est moral de donner de la médicamentation à des enfants hyperactifs, mais plutôt de savoir si l'on ne donnerait pas de la médicamentation à des enfants qui ne sont pas hyperactifs.

    De plus, j'aimerais bien savoir à quelle "utilisation de 40 ans" faites-vous allusion quand vous dites: "Après plus de 40 ans d'utilisation, il n’y a aucune manifestation négative qui justifierait de laisser ces enfants devenir des handicapés sociaux, asociaux, en échec d'insertion sociale , voire dépressifs ou souffrant de troubles de l'identité sévères."

  15. #75
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Laissons encore le temps à la neuro de faire ses preuves, afin que nous puissions réellement distinguer l'enfant qui a une atteinte x du système nerveux (menant à l'hyperactivité).

    Bonjour

    Mais on l'a cette preuve scientifique aujourd'hui par l'imagerie cérébrale , scientifiquement c'est prouvé par A plus B mais ce sont des appareils trés chers qui ne sont utilisés a ce jour que pour la recherche et que l'on n'a pas encore trouvé le moyen de commercialiser à grande échelle pour la médecine de ville. cela devrait se faire entre 5 et 10 ans.

    Le TDAH est trouble primaire , c’est-à-dire que son origine est supposée développementale, indépendante de l’environnement socio-culturel d’une part, et d’une déficience avérée ou d’un trouble psychique d’autre part.(extrait de l'Encart B.O. n°6 du 7-2-2002) c'est un texte de loi.

    Le Syndrome THADA est en général héréditaire ( études sur jumeaux, toute la communauté scientifique est d’accord) ou provenant d’une souffrance fœtale ou encore de la grande prématurité mais en moindre nombre.

    Si on fait une métaphore et qu’on compare certaines zones du cerveau au sapin de Noël illuminé, les sapins des enfants sans déficit attentionnel sont éclatants, les sapins des enfants atteints de déficit d’attention d’origine neurobiologique sont pâles et beaucoup de leurs lumières sont éteintes.
    En d'autres termes certaines zones du lobe frontal et des noyaux codés ne sont pas sufisemment alimentés en dopamine circulante et de fait les synapses restent inactives, contre un taux de synapses environ deux fois plus élevés , stimulés par le neuromédiateurs, chez des individus non TDAH pour une même activité cérébrale étalonée ( par exemple lire un texte, faire un exercice ect...)

    C'est scientifiquement mesurable.

    La moyenne du QI des enfants TDAH est plus élevé environ de 10 point par rapport à la norme. Les facultés intellectuelles ne sont pas touchées par le TDAH.

    Bien cordialement,

    Marlène Wahl

  16. #76
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    ..de quel type d'imagerie médicale faites-vous allusion?

    merci

  17. #77
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    [QUOTE=Vésicule;787904]Madame,

    Premièrement, une hypoglycémie ou une hyperglycémie ne veut pas nécessairement dire diabète. Alors prudence dans les concepts.

    Méa culpa

    Un jeune prolongé, des vomissements , une alcoolémie élevée, un cancer du pancréas et autres pathologies compliquées peuvent provoquer des troubles de la glycémie mais le terme était impropre et vous le savez pertinament. Qui fait du sophisme ici ?

    Il est d'usage sur le net de tutoyer ces interlocuteurs, je m'appelle Marlène, votre Madame grandiloquent est déplacé.

    Nous ne sommes pas dans une guerre de tranchée ni dans une polémique mais dans un débat entre gens bien éduqués à la recherche de la vérité censé se pratiquer dans une approche d'honeteté intellectuelle. Je la revandique.

    L'attaque personnelle ne joue pas en votre faveur, ne savez vous pas qu'elle est un signe de faiblesse d'argument ?

    Bavardons gentiment voulez vous, comme il se doit entre gens de bonne compagnie et ne me sous estimez pas en matière de polémique mais je suis lasse de ces petits jeux.


    Informons nos lecteurs de ce qu'est le sophisme dénoncé par platon dans l'ancêtre de nos forums.
    C'est l'art et la manière d'utiliser n'importe quel arguments pour convaincre le public quand bien même ces raisonnements en apparence logique serait spécieux.

    C'est bien mal me connaitre, je hais le sophisme qui perverti tout débat intelligent et ne signe que la sotise d'un ego démesuré.

    Vous noterez que je n'en utilise pas la parade LOL

    Je milite pour une bonne prise en charge du TDAH qui justifie un diagnostic différentiel et non pour un labo qui vend de la Ritaline ce qui sous entend qu'il est aussi grave de médicamenter un enfant non TDAH que de ne pas médicamenter un enfant qui est touché séverement par ce trouble à supposer qu'il tolère bien la médication.


    Deuxièmement, il est contre-scientifique de dire que "Déblatérer sur ce faux débat de ces enfants que l'on drogue ne revient ni plus ni moins qu'a traiter les chefs de services de nos plus grands hôpitaux de charlots incompétents", et cela est déplacé sur un forum qui aspire à un minimum de rigueur scientifique: le scepticisme et la critique continuelle étant le moteur principal de la science.

    Le problème , c'est qu'on ne gagne rien a critiquer la médecine qui est un milieu fermé trés soucieux de ses prérogatives. il y a 10 ans la médecine francaise ne connaissait pas le TDAH.

    Si aujourd'hui nos hopitaux savent le prendre en charge c'est que les associations ont su rester ouvert à la discussion sans aller aux conflit et elles ont su se faire entendre.
    Quand on tape sur la tête d'un toubib en le traitant d'incompétent ca n'aide pas a ouvrir le cortex ni a étendre le champs de ses lectures, même si c'est quelquefois un peu vrai.

    Appelez ca de la diplomatie, l'art du bien communiquer est parfois contraire a assener à l'autre ses quatre vérités. Disons qu'on ne dit pas n'importe quoi, à n'importe qui, n'importe ou, n'importe quand.

    Aujourd'hui on sait faire dans nos hopitaux, mieux qu'avant et dans nos centre médicaux psycho pédagogique aussi mais la tendance sachez le est encore beaucoup plus orienté contre la ritaline que pour.
    Je vous parle de réalité de terrain.

    Troisièmement, faire allusion à l'histoire de ces scientologistes et s'en servir en contre partie comme argument principal rejettant toute mise en doute du cadre diagnostique de l'hyperactivité, est aussi contre-scientifique et frise le sophisme, volontaire ou non.

    Absolument pas et je vous le démontre.
    On cite dans ce forum , ce qui ressemble a un article scientifique issue d'un faux et usage de faux , je livre des faits et a aucun moment cela ne m'a servi d'argument principal diagnostique. Me croyez vous si démunie en terme d'argument ?

    Pourquoi alors que vous vous réclamez je vous cite de ce" minimum de rigueur scientifique: le scepticisme et la critique continuelle " Ne me permetez vous pas de porter à mon crédit cette même minimale rigueur scientifique, contre des rapports fabriqués de toutes pièces et d'exprimer mon septicisme et la critique " puisque ce régime n'est en rien prouvé scientifiquement et que la seule chose qui soit certaine et véritable c'est que ses propagantistes sont des membres d'une organisation universellement reconnue comme sectaire ?

    Quatrièmement, mettre en relief la souffrance des jeunes atteints d'hyperactivité, n'enlève rien à la pertinence d'évaluer l'hyperactivité de manière plus rigoureuse.

    Entre 1 et deux ans d'attente en milieu hospitalier pour des tests de qualités. les chiffres sont là , entre 3 et 5 pour cent des enfants touchés et un chiffre qu'on ne peut contester : 1% de TDAH sévère qui justifie d'un traitement recommandé.
    La liste s'allonge car le depistage exige une équipe de plusieurs professionnels et spécialistes limité en nombre. Moi aussi je voudrais bien une meilleure qualité, On dépiste a présent le TDAH mais la dyslexie et la dyspraxie passe trés souvent a travers, faute de temps on réduit les tests.

    Il faut de l'argent et la sécu est en déficit. C'est un problème de financement et non de compétence ou de volonté.


    Autrement dit, ce n'est pas parce que votre enfant (au sens impersonnel) a un problème x de comportement à l'école, qu'il est nécessairement hyperactif.

    Je suis absolument d'accord avec vous.

    La question n'est pas tant de savoir s'il est moral de donner de la médicamentation à des enfants hyperactifs, mais plutôt de savoir si l'on ne donnerait pas de la médicamentation à des enfants qui ne sont pas hyperactifs.

    Je' n'ai connu en dix ans que 3 cas, un cas de viol qui n'était pas soulagé par la Ritaline, la maltraitance a été découverte aprés quelques mois de traitements qui n'était pas probant et deux cas d'autisme asperguer , la Ritaline sur un enfant autiste est contraire.
    Elle a l'effet inverse, dés la première prise on s'en rend compte et on arrete le traitement.

    Il a pu en avoir d'autre mais c'est vraiment un parcours du combattant que d'obtenir de la ritaline et globalement en france on médicamente souvent moins que plus.

    Franchement il n'y a pas d'abus à ma connaissance ou alors des cas isolés localisés, il peut y avoir des erreurs de diagnostic mais généralement on s'en rend compte, la Ritaline n'a que trés peu d'effet sur un enfant qui a une hyperactivité réactionnelle car la cause n'est pas neurologique mais psycho. Le trouble perdure et la ritaline en ce cas peu devenir agravante, s'il y a déprime chez l'enfant désocialisé, cela s'agrave au lieu de progresser. C'est pour cela qu'on dose le médicament en faible quantité en début de traitement et que l'on surveille. Et qu'il n'est prescrit qu'en milieu hospitalier.

    Les erreurs de diagnostic peuvent se produire mais la politique n'est pas de ritaliner a tout va et c'est tant mieux.


    De plus, j'aimerais bien savoir à quelle "utilisation de 40 ans" faites-vous allusion quand vous dites: "[I]Après plus de 40 ans d'utilisation, i

    Les pays nordiques et notemment la Suede l'utilise depuis 40 ans et des études chez les adultes d'aujourd'hui qui ont été ritalinés pendant l'enfance n'ont rien démontrés. Cela a servi surtout a démontrer que la ritaline n'empechait pas de grandir, il n'y a pas de différence significative à l'age adulte mesurée.

    en espérant vous avoir répondu

    Cordialement votre

    Marlène Wahl

  18. #78
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Mon "madame" était par pur respect. Ceci dit, j'ai le choix de vouvoyer si je le pense nécessaire, nonobstant les frustrations injusifiées et déplacées que cela pourrait engendrer.

    En ce qui concerne la prise en charge, ce que je vois à la lumière de ce que vous dites, c'est que la prise en charge semble passablement complexe.

    Quant aux médecins, encore une fois cela diffère peut-être d'un pays à l'autre. Aucun médecin ou aucun scientifique ne va aimer qu'une personne étrangère à son milieu lui fasse un enseignement sur base d'opinion. Par contre, aucun médecin et aucun scientifique ne peut passer outre une démonstration lorsque celle-ci est scientifique.

  19. #79
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    ..de quel type d'imagerie médicale faites-vous allusion?

    merci
    me souviens plus, trés honetement je ne suis plus a fond dans le truc depuis que j'ai repris mes études mais j'avais assisté a une conférence à Paris par un professeur qui les avait exposé dans sa conférence.
    néamoins bien que je m'informerais davantage auprés de christine gétin plus au fait que moi ces temps ci et que je vous rapporterai les références exactes , j'ai retrouvé sur le net quelques documents.

    Les explorations en imagerie cérébrale (IRM, tomographie par émission de positons [PET], tomographie par émission de simples photons [SPECT]) renseignent sur les dysfonctionnements dans différentes zones cérébrales (zones préfrontales, striatum, corps calleux, cervelet…). Une grande étude américaine a montré en IRM une réduction globale du volume cérébral chez les enfants hyperactifs par rapport aux sujets témoins.
    Actuellement, on ne peut donc relier le Tdah à aucune zone cérébrale particulière.

    ah ca y est j'ai trouvé ce que je cherchais

    L'IRMf
    La technique d'IRMf repose sur la concentration d'oxygène dans le sang. Elle tire parti du fait que les propriétés magnétiques des globules rouges changent avec la quantité d'oxygène qu'ils transportent. Les zones les plus actives du cerveau attirent plus de sang. Les scientifiques comparent la quantité de sang et d'oxygène qui arrive dans le cerveau à la quantité d'oxygène gardée par les cellules nerveuses au repos ou en activité afin d'identifier et de différencier les régions qui interviennent pendant telle ou telle tâche. Les observations et les variations sont ensuite traitées avec un logiciel, ce qui aide les spécialistes à mieux comprendre comment fonctionne le cerveau.

    c'est une combinaison de l'EEG (électroencéphalographie) et l'IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle)

    mais c'est encore experimental, les premiers clichés sont trés prometeurs mais on en est encore aux prototypes .

    Le mieux ce serait de vous adresser directement a christine Gétin présidente d'hypersuper qui trouvera les références exactes , je passe mon exam dans moins de 15 jours et je suis un peu a la bourre.

    Cordialement

    MW

  20. #80
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message

    En ce qui concerne la prise en charge, ce que je vois à la lumière de ce que vous dites, c'est que la prise en charge semble passablement complexe.

    Elle l'est ! C'est vraiment trés complexe et aujourd'hui seul l'examen clinique est possible.

    Quant aux médecins, encore une fois cela diffère peut-être d'un pays à l'autre. Aucun médecin ou aucun scientifique ne va aimer qu'une personne étrangère à son milieu lui fasse un enseignement sur base d'opinion.

    Les médecins reconnaissent aujourd'hui que les patients eux même, et les parents connaissent parfois leur pathologie aussi bien qu'eux même. ( il n'en ont qu'une a étudier à fond)

    Toutefois la prise en charge est différente d'un pays à l'autre,

    dans nombre de pays ou n'existe pas un système de sécurité sociale, la Ritaline est peu chère mais une prise en charge psy, orthophonique, psychomotricienne peut s'avèrer trop couteuse , de fait la ritaline seule est utilisé de poréférence a tout autre moyen, ce n'est pas le cas en france ou la prise en charge est quasiment toujours multidisciplinaire.

    Par contre, aucun médecin et aucun scientifique ne peut passer outre une démonstration lorsque celle-ci est scientifique.


    C'est la voie du bon sens.

  21. #81
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Peut-être est-ce davantage vrai en ce qui concerne les maladies à caractère psychiatriques. Je sais entre autres que les personnes souffrant d'agoraphobie ont eu maille à partir avec les généralistes pendant bon nombre d'années, et encore aujourd'hui. Il est difficile d'en vouloir aux omnipatriciens, car ils sont au front et doivent tout connaître, alors que la chose est totalement impossible.

    Mais règle générale, pratiquer la médecine nécessite une connaissance profonde des sciences fondamentales, et un patient ou les parents d'un patient ne peuvent vraiment discuter de la chose médicale au même niveau qu'un médecin. Quand bien même que la personne lira plein de trucs sur internet, il reste que biologiquement, elle ne sait pas du tout de quoi elle parle, alors que le médecin est mieux placé pour en comprendre tous les mécanismes biologiques (dont le patient ignore totalement l'existence) et faire les liens qui s'imposent, si liens il y a à faire.

  22. #82
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Quand bien même que la personne lira plein de trucs sur internet, il reste que biologiquement, elle ne sait pas du tout de quoi elle parle, alors que le médecin est mieux placé pour en comprendre tous les mécanismes biologiques (dont le patient ignore totalement l'existence) et faire les liens qui s'imposent, si liens il y a à faire.
    Je crois qu'il est difficile de généraliser, nous ne sommes pas égaux en curiosité et seul face à soi même dans le rapport qu'on a avec le savoir.

    Le corps humain est passionant, le cerveau l'est plus encore. personnellement j'ai rongé mon frein en découvrant le TDAH car ce qu'on explique d'ordinaire aux parents c'est les symptomes de leurs enfants, ce qui m'interessait c'était le pourquoi. Le net nous offre l'opportunité des moyens didactique d'un savoir en profondeur , d'une genèse de chaque discipline, je suis allé piocher dans les cours des grandes université pour reconstituer un puzzle à travers diverses disciplines, d'une certaine façon j'ai construit tout à fait classiquement mes propres cours à partir de cours magistraux de manière a pouvoir dialoguer avec les intervenants sur un pied d'égalité et suivre la prise en charge.

    Je prefère être acteur de la prise en charge de mes enfants , c'est a dire responsable au vrai sens du terme, ce qui n'implique pas forcément de relation de force avec les professionnels mais un échange d'information ciblées qui leurs sont utiles. De tous les intervenants , les parents sont le plus important car aucun pro ne peut travailler sans eux, nous devenons performants et spécialisés parce que cela est indispensable.

    les mécanismes du cerveau humain qui déterminent nos comportements sont complexes. Complexe ne veut pas dire forcément compliqué, il suffit de détailler chaque processus et la façon dont ils s’imbriquent les uns dans les autres.

    Notre société change et le mode relationnel patient /médecin change aussi. Longtemps le malade n'a pu se reposer que sur le médecin dont il attendait tout. Cette relation établie sur le mode de la confiance aveugle parfois ne fonctionne plus quand les parents se sentent trahis par les instances médicales après une longue errance. En même temps la complexité des troubles neuropsychologiques donne aux parents un rôle important de co-thérapeutes. Non pas qu'ils aient le désir de devenir des spécialistes des troubles de leur enfant mais simplement parce que c'est une obligation quotidienne.

    Cette obligation est encore renforcée par la nécessité possible de médicamenter un enfant. Ce choix dépend autant de la décision du médecin que du choix des parents et de l'observation clinique qui déterminera le dosage et le besoin de poursuivre ou d'interrompre le traitement.

    Quand l'origine du diagnostic de l'enfant est issu d'une démarche parentale active après une prise en charge passive de plusieurs années souvent organisée par un centre Médico psycho pédagogique qui n'a pas aboutit à un diagnostic précis, complet et juste, la subordination aux autorités médicales, scolaires, éducatives et sociales ne fonctionne plus. Longtemps passifs et confiants, les parents désirent alors contrôler entièrement le processus de prise en charge médicale et éducative avec des équipes qui sont mal préparés à ce rôle nouveau et actif de partenaires parentaux.

    Cette transformation de la relation parents/professionnels, inévitable compte tenu, de la situation, ne va pas sans poser quelques difficultés. La relation de confiance patient / médecin ne fonctionne plus dans un seul sens, elle n'est plus automatique, elle doit devenir réciproque.

    Quand le parent ne se sent pas écouté, ou que la nature de ces difficultés est injustement attribuée à un jugement de valeur sur la qualité de son éducation, cela aboutit à un manque de confiance du médecin vers le parent qui s'en rend compte immédiatement. La relation tourne court.

    Longtemps le médecin a été le seul moyen d'accès aux informations médicales, ce n'est plus le cas aujourd'hui. La littérature abonde en ouvrages techniques et l'accès au net facilite encore le moyen de prise d'informations. Il arrive que le médecin n'ait plus en face de lui un patient ignare et démuni, mais un parent informé qui pose les bonnes questions ou qui peut contester une décision. Le médecin d'aujourd'hui doit s'y attendre et savoir gérer un mode relationnel plus égalitaire.

    Il doit savoir aussi que les parents qu'ils ont en face d'eux n'ont pas ce désir de contrôle sur les événements médicaux par pur plaisir mais parce qu'ils y ont parfois été contraints et que rien ne les insécurise plus que la perte de cette toute puissance du spécialiste dans lequel ils avaient mis autant d'espoir déçu. Cette dégradation de la relation de confiance n'est pas irrémédiable et elle est largement récupérable. La seule différence c'est qu'elle ne va plus forcément de soi et que le médecin doit la réinvestir.

    La neuropsychologie est une discipline qui a beaucoup évoluée au cours des 10 dernières années, cela pose le problème de la formation continue.

    On dépiste aujourd'hui le TDAH quand il y a 10 ans on envoyait les parents se réeduquer en thérapie familiale. Toute une génération de parents à du se mobiliser pour devenir partenaire d'une prise en charge carencée alors qu'aujourd'hui on revient davantage à une relation de confiance classique par des professionnels qui connaissent les spécificités du syndrome mais cela a fait tout de même évoluer les choses, à l'époque nous n'avions même pas accés au dossier médical de nos propres gosses. Aujourd'hui les patients ont droit à l'information et dans tous les domaines les chartes se multiplient, charte des personnes agées dépendantes, charte du patient hospitalisé ect...

    Dirons nous que le patient n'est plus forcément si patient... mais acteur informé de sa prise en charge avec des droits dont celui de l'information qui n'est pas le moindre et celui de refuser un soin thérapeutique.

    C'est une relation de partenariat qui exige des compétences de part et d'autres, mais aussi un respect à priori des compétences de l'autre. Un professionnel n'est pas forcément plus compétent qu'un parent, chacun dans son domaine a son champs d'action et ses limites.

    Le problème c'est qu'au départ quand la problématique du TDAH c'est posé ce sont les compétences des parents qui ont été remise en question et a lire ce forum c'est encore le cas. En réalité je pense que beaucoup de gens sur ce forum se disent que si cet enfant là était le leur, ils sauraient le canalyser au lieux de lui donner des neuroleptiques, on pense que c'est une question de milieu, d'éducation, de nutrition, une incapacité de poser des limites.

    C'est une chose d'hinniber le comportement d'un petit voisin pendant deux jours, c'est autre chose de résister à l'hyperactivité d'un gamin pendant des années. Un monceau de problèmes jours aprés jours dans tous les actes de la vie quotidienne.

    C'est aussi empieter sur un domaine de compétence au vu des apparences.

    Je pense que c'est ce qui nous a poussé à sortir de notre rôle de parents jugés incompétents pour devenir des parents éclairés sur le trouble de nos enfants et repositionner les choses.

    Je me souviens avoir refusé à l'école primaire de mon jeune fils que soit réunis " la commission de l'équipe éducative" afin qu'un PAI soit mis en place qui n'exigeait que la distribution du médicament le midi par la cantinière , ce qui n'avait pas posé de problème l'année précédente.

    Je l'ai refusé parce l'équipe éducative de mes enfants, c'est leur père et moi et que le directeur de l'école,et l'institutrice sont a mes yeux des instructeurs ayant pour tache de donner le savoiret non d'éduquer.
    Sémentiquement accepter cette réunion c'etait accepter de reconnaitre implicitement que l'éducation d'un enfant se fait à l'école car les parents en sont incapables. Rien que le nom de cette commission c'est un apriori sur la capacité parentale.

    Nous sommes dans une société ou tous les jours on remet la capacité éducative parentale en cause.Et de quelques cas on fait une généralité.

    d'un point de vue logique, comment un couple de parents considéré a forciori comme incompétents, avec un image de soi-même dégradée pourait être forts pour poser des limites à leur enfant hyper quand tout les fait douter d'eux même.

    J'ai lachée l'asso car j'avais dans mon milieu familial une personne avec de trés gros problème de santé mais je me souviens qu'a l'époque, la première prise en charge bénévole c'était la restauration de mamans complétement laminées , culpabilisées, en lambeau.

    Je me souviens que l'une d'entre elle m'avait dit en pleurant au téléphone, aidez moi je vous en prie, je vous jure que j'aime mon enfant, l'école n'en veut plus, je vous assure qu'il n'est pas méchant, qu'il mérite d'être aidé.

    Devant le jugement impitoyable de la société, ces parents considérés comme incapables en sont arrivées à essayer de vous convaincre de l'amour qu'ils ont pour leur gosses , c'est déja dramatique de se sentir soi même mauvait parent , parent qui n'aime pas assez son enfant, parent indigne, mais c'est encore plus terrible quand on en arrive a dire, mon gosse mérite d'être aidé comme si tous les enfants du monde, ne méritaitent pas d'être aidé.

    A gosse hyper , parent super. Dans le cadre du TDAH non seulement la connaissance du trouble est indispensable a l'éducation spécialisée mais la compétence acquise dans ce domaine permet d'acquerir ou de restaurer une image parentale forte, consciente de sa compétence, capable de descriminer le caprice de l'impulsivité qui augmente l'intolérence à la frustration et l'échec du à la défiscience attentionnelle induisant des troubles de l'organisation qu'il faut distinguer du je m'enfoutisme.

    A cela, il faut travailler dan le maintient de la confiance en soi de l'enfant et pour cela il faut avoir confiance dans sa capacité éducative.

    La carence éducationnelle existe mais elle n'est pas en lien avec le TDAH en revanche sa prise en charge implique un investissement personnel parental trés particulier qu'on ne retrouve pas forcément dans d'autres pathologies.

    En général vous trouverez des associations trés actives et une sur-information des patients dans les pathologies carencées en prise en charge, maladies orphelines, troubles trés spécialisées, ou faisant l'objet d'apriori négatifs vis a vis du public, voire peu respecté comme SIDA , Autisme, TDAH ect...

    Face au regard d'autrui, quand on se send vilain petit canard, cela suscite une réaction d'égale importance et un surinvestissement pour compenser avec un travail de communication pour modifier les mentalités.

    La société , ce n'est pas les autres, c'est soi même. Le regard et le jugement qu'on pose sur autrui.

    Chacun des membres de ce forum est acteur de la société et la compose, chacun est responsable de ce qu'il colporte. Le poids du regard de la société semble anonyme mais il pèse lourd sur les mentalités au quotidien à l'école, dans le voisinage et même sur la médecine car le milieu soignant ce sont aussi des personnes privées.

    Je ne crois pas que la science soit réservée aujourd'hui a une élite diplômée, la connaissance exige seulement l'effort d'apprendre, par nécessité ou par plaisir.

    Aprés le droit à l'éducation, vient celui de l'autodidactisme non reconnu socialement certes mais qui n'en est pas moins réel.

    Voyez vous, une connerie ennoncée par un grand ponte reste une connerie , et une vérité même au sein du petit café du commerce reste une vérité.

    vous disiez Quand bien même que la personne lira plein de trucs sur internet, il reste que biologiquement, elle ne sait pas du tout de quoi elle parle, alors que le médecin est mieux placé pour en comprendre tous les mécanismes biologiques (dont le patient ignore totalement l'existence) et faire les liens qui s'imposent, si liens il y a à faire.

    et bien je ne suis pas d'accord, Il n'y a aucune limite au savoir que l'on veut acquerir à condition de se donner les moyens.

    Savez vous en université combien un neurologue en fonction avait d'heures de cours sur le TDAH ? Deux heures a tout casser. et ceux qui ont fait leur études il y a 25 ans , zero.

    j'ignore tout d'une sclérose en plaque, de la maladie de borna, de la leucodystrophie métachromatique mais si on fait le compte des heures que j'ai passé sur le TDAH , hormis des spécialistes qui travaillent spécifiquement la dessus, si on s'en tiens a une moyenne honete en médecine praticienne vous seriez étonné du résultat.

    En revanche mon savoir n'a pas d'utilité diagnostique qui est la prérogative du médecin mais il peut aiguiller sur un conseil de consultation ou la gestion de l'enfant hyperactif à la maison ou à l'école.

  23. #83
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Vous ne savez pas ce que des études en médecine implique. Et je maintiens que même si vous passez des milliers d'heures sur Internet, vous n'êtes pas encore au 1 millionième de la connaissance scientifique d'un médecin.

    Soit pour la "TDAH", il est vrai qu'il s'agit d'un phénomène observé relativement nouveau, et comme quelques autres maladies ou "troubles" du comportement. Mais reste que depuis votre internet vous ne pouvez pas vous comparer même de très très loin à un médecin.

  24. #84
    triban

    Re : hyperactivité

    Bonjour

    Je ne suis pas d'accord avec toi Vésicule, tu ne dois pas être uniquement "spectateur" lorsqu'il y a une intervention médical (ou autre d'ailleurs).
    Cependant, la frontière est ténu, je suis d'accord aussi entre une information délivrée sur internet (qui est souvent douteuse) et une personne à qui c'est le métier, il serait logique de faire confiance au spécialiste, cependant, il n'est (pour moi) pas stupide d'avoir un regard "critique" sur ce fait le spécialiste.
    Ce qui ne surprend, c’est ta réflexion, que tu as essayé la ritaline sans avis médical (ce que m’a un peu effrayé) et maintenant, tu considères qu’il faut suivre « aveuglement » l’avis des médecins, une position plus mitigé serait plus logique, non ?

    J’ai pour d’autres soucis de santé suivi « aveuglement » l’avis de médecin et j’ai regretté cette aveuglement, il n’y a pas une médecine mais des médecins qui appliquent la médecine, chaque médecin va soigner la maladie suivant sa façon (normalement il n’y aura pas de grande différence, mais il y a souvent une petite différence, qui peut grandement améliorer le traitement)

    Savez-vous en université combien un neurologue en fonction avait d'heures de cours sur le TDAH ? Deux heures à tout casser, et ceux qui ont fait leur études il y a 25 ans, zéro.
    D’après marleneange, il y a une très faible formation des neurologues en exercices, les seuls qui ont une formation correcte doivent être totalement débordés, ils doivent en plus suivre une formation continu.

    Un médecin, ne peut pas suivre tout les progrès de la médecine, il peut y avoir des progrès qui lui échappe (ce n’est pas une critique contre les médecins), juste que les médecins sont des hommes et qu’ils sont comme tout le monde pas infaillible.
    Dernière modification par triban ; 06/10/2006 à 16h11. Motif: problème d'ortographe

  25. #85
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    Je n'ai jamais dit qu'il fallait être spectateur et encore moins n'ai-je dit de ne pas s'informer. J'ai dit aussi qu'il fallait être constamment critique envers la science, dont la médecine.

    Ce que je dis par contre, c'est que le fait de lire des trucs sur Internet ne permet en rien de parler au même niveau qu'un médecin. Le problème c'est que les gens vont sur Internet et sur des sites de médecine populaire et pensent avoir fait l'apprentissage d'un phénomène x. Or ce n'est pas du tout ca la médecine: c'est d'abord une connaissance approfondie des sciences de base. C'est aussi la synthèse et la compréhension de tous les liens entre les diverses entités biologiques. Vous voulez parler de problèmes psychiques? Ok on va parler neuro. Vous voulez parler de "cancers", on va parler biologie cellulaire, de cardologie..d'hémodynamique etc. Ce sont toutes des connaissances qu'il est impossible à acquérir par soi-même sur internet. Connaître la médecine ce n'est pas d'avoir lu des trucs sur internet qui disent que si tu as tel et tel symptôme ou signe, c'est donc telle ou telle pathologie. C'est malheureusement beaucoup plus complexe que cela. Entre autres, c'est pas la connaissance complète, tant anatomique que physiologique, qu'il est possible de comprendre et de s'expliquer certains phénomènes, dont les pathologies et les troubles.

    Selon moi, le devoir du médecin est de donner le plus d'explications possible au patient, ce qui n'est souvent pas le cas. Mais d'un autre côté, les médecins apprennent assez vite à ne pas contre-argumenter avec des gens qui leur arrivent avec leur savoir maison. Les 2 savoirs, s'il y en a réellement 2, se situent à des niveaux complètement différents et il n'y a pas vraiment d'échange scientifique possible....d'où une bonne part de leur mutisme.

    Moi je n'ai rien contre le fait qu'une personne dise qu'un neuro est ignorant. Je dis seulement à la personne de faire ses 10 années d'études et de clinique avec des semaines souvent de 100 heures semaine (étude comme clinique), et après on en reparlera.

  26. #86
    invitef0c99235

    Re : hyperactivité

    ...simplement rappeler aussi qu'il y a un charlatans-boom actuellement de naturo machins et cie, qui ont également la même prétention et ne se gênent pas pour critiquer les médecins sur internet en les traitant d'ignorants sinon de cons. La plupart du temps ces gens inventent des concepts "psysiologiques" qui n'existent même pas en science. Et je doute fort que de manière générale ces gens sachent vraiment de quoi ils parlent.

  27. #87
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Vous ne savez pas ce que des études en médecine implique. Et je maintiens que même si vous passez des milliers d'heures sur Internet, vous n'êtes pas encore au 1 millionième de la connaissance scientifique d'un médecin.

    Absolument, c'est totalement vrai, car nos connaissances sont isolés.

    Soit pour la "TDAH", il est vrai qu'il s'agit d'un phénomène observé relativement nouveau,

    Vous faites erreur, c'est un phénomène relativement nouveau pour les médecins Francais,

    L'instabilité psychomotrice de l'enfant est décrite depuis le début du siècle, en particulier par les auteurs anglo-saxons. Différentes terminologies se sont succédées en fonction des descriptions et des hypothèses étiologiques (hyperkinésie, instabilité psychomotrice, Désordre Cérébral Mineur ...).

    Depuis la première description de DEMOOR (1901) qui apparentait l'hyperactivité à une véritable « chorée mentale », deux conceptions opposées se sont développées ; l'une, francophone, a surtout tenté de rattacher la symptomatologie à une perturbation de l'affectivité (HEUYER, 1914 - PAUL-BONCOUR, 1919 - WALLON, 1925 - MICHAUX - 1950), même si, plus près de nous, AJURIAGERRA (1970) soulève l'idée d'une éventuelle participation organique, en soulignant l'extrême polymorphisme du syndrome.

    La conception anglo-saxonne a, quant à elle, toujours considéré l'existence d'une origine exclusivement organique (HOHMAN, 1922 - STRECKER, 1923) en faisant référence aux explosions motrices observées chez certains enfants souffrant de séquelles d'encéphalite ou de traumatisme crânien. Un peu plus tard, BRADLEY (1937) décrit pour la première fois une amélioration indiscutable de l'hyperactivité présentée par 30 enfants instables après un traitement psychostimulant, accentuant ainsi l'hypothèse d'un dysfonctionnement neurobiologique.

    Le terme d'hyperkinésie fut introduit par EISENBERG (1957) tandis que CLEMENTS (1966) développait la notion de Minimal Brain Dysfonction pour expliquer les troubles psychomoteurs, d'apprentissage et de Comportement présentés par certains enfants d'intelligence normale.

    source Olivier Revol, Daniel Gérard, Pierre Fourneret,
    Hughes Desombres, Régis de Villard
    Hôpital Neurologique de Lyon

    En 1968, l'American Psychiatric Association (APA), dans sa seconde édition du Diagnostic and Statistical manual of Mental disorders (DSM-II) , avait décrit par une seule phrase une difficulté qui a été appelée : Syndrome de l'enfant hyperactif » Il n'y avait pas de type déficit d'attention sans hyperactivité! L’hyperactivité, l’agitation, la distractibilité et l’inattention en étaient les manifestations. Dans les conceptions de l’époque, le jeune était distrait et inattentif parce qu’il était hyperactif et agité.

    Le D.S.M.-III de 1980 remania ce syndrome hyperkinétique en se fondant sur les travaux de la psychologue montréalaise Virginia Douglas de l’Université McGill. Cette approche de conception cognitiviste remplaçait l’hyperkinésie par le concept d’hyperactivité. Il faut noter que pour la première fois le sens de la relation entre l’hyperactivité, et le trouble de l’attention était renversé. Le déficit d’attention considéré comme un trouble cognitif provoquait un trouble moteur sous forme d’hyperactivité et d’impulsivité.
    Le diagnostic est nommé Trouble déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité.

    1980 soit 26 années, ca laisse quand même le temps au médecins francais de se sentir concerné non ?


    et comme quelques autres maladies ou "troubles" du comportement. Mais reste que depuis votre internet vous ne pouvez pas vous comparer même de très très loin à un médecin.

    Je ne me suis jamais comparé à un médecin.
    Par inadvertance ou maladresse que j'espère involontaire de votre part ne déformez pas mes propos, car ce n'est absolument pas ce que j'ai dit. J'ai parlé de parents éclairés sur un trouble spécifique trés spécialisé et c'est trés différent.

    Nous savons rester à notre place. Il n'empeche qu'un psychiatre compétent pour dépister un enfant soupsonné d'être TDAH ne connait pas grand chose sur les troubles de surface d'une dyslexie, même aujourd'hui des orthophonistes compétentes avec 20 ans d'experience se laisse piéger, parce que les spécialités sont cloisonnées, les délais d'attente s'allongent et qu'en matière de tdah les commorbidités ne sont pas un vain mots et c'est la que le savoir parental est capital.

    Le TDAH est au carrefour de plusieurs spécialités. Les troubles au sein de plusieurs discipline s'imbriquent les uns dans les autres quand bien même, pris séparément ils peuvent être considérés tout à fait légers mais leur effet se surajoutent et leur gestion au quotidien fait de ces enfants un véritable point d'interrogation quant à leur comportement.

    Etre parent d'enfant TDAH , c'est connaitre le champ d'intervention d'un psychologue, d'un neurologue, d'un orthophoniste, d'un psychomotricien et d'un instituteur . Cela n'est surtout pas être médecin, mais comprendre comment s'organise le tout, en quoi ils sont liés, comment ces troubles se manifestent dans la vie quotidienne et faire le lien entre les différents intervenants. Ce sont des compétences trés différentes d'un médecin et COMPLEMENTAIRES.

  28. #88
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Ce que je dis par contre, c'est que le fait de lire des trucs sur Internet ne permet en rien de parler au même niveau qu'un médecin. Le problème c'est que les gens vont sur Internet et sur des sites de médecine populaire et pensent avoir fait l'apprentissage d'un phénomène x. Or ce n'est pas du tout ca la médecine: c'est d'abord une connaissance approfondie des sciences de base. C'est aussi la synthèse et la compréhension de tous les liens entre les diverses entités biologiques.

    Je puis vous assurer que c'est ce que j'ai fais.
    j'ai commencé à m'interresser aux bases voici quelques unes de mes têtes de chapitres.


    1. Qu’est ce que l’attention ? la cognition , une fonction exécutive.
    les différentes sortes d'attention
    • L'ATTENTION DIVISEE ou encore « L’ATTENTION PARTAGEE »
    • L’ATTENTION SOUTENUE
    • LA CAPACITE DE FOCALISATION appelée aussi ATTENTION CONCENTREE
    • LA « VIGILANCE »
    • L’ATTENTION SELECTIVE
      • LA VIGILANCE
      • L'ALERTE
      • ALERTE TONIQUE
      • ALERTE PHASIQUE
      • L'ATTENTION VISUO SPATIALE

    Principes quantitatifs et sélectif de l'attention
    et quelques autres notions tel que le modèle du pinceau attentionnel d’Eriksen et Yeh (1985) et d’Eriksen et St-James en (1986)


    les mécanismes de l'automatisme.
    Implication de l'attention dans les mécanismes de la mémoire.

    Mécanisme de la mémorisation

    - la capture des informations
    - le tri des informations , catégorisation hiérarchisation, séquençage des informations ( encodage).
    - le stockage (court terme, long terme)
    - le rappel

    Les différentes mémoires. ( je vous en fait grace)

    Conséquence des difficultés d'attentions auditives, sur la mémorisation, l'encodage, les taches séquentielles, l'organisation

    2. Les conséquences du déficit attentionnel sur les autres fonctions exécutives et cognitives.
    Les fonctions de mémoire.
    Les difficultés d’attention auditive.
    Les difficultés d’attention visuelle.
    Fonction de langage.
    Fonction praxique, motricité fine, gestion de l’espace et du temps
    q Dyspraxie.
    q Schéma corporel.
    q Prise d’indices visuels.
    q Latéralisation.
    q Motricité fine.
    q Repères spatio-temporels.

    q La fonction tonique,
    q la coordination oculo-manuelle,
    q le processus de latéralisation .
    q La structuration temporelle.

    b) Qu’est-ce que l’Impulsivité ?
    1) Le langage internalisé.
    2) Le rôle de la mémoire de travail chez l'enfant impulsif .

    3) Les différents composants de la mémoire de travail. modèle de la mémoire de travail de Baddeley
    controleur central
    Phonologie
    registre visuo spatial
    sous systèmes

    4) La représentation du temps
    5) Le report à la gratification.
    6) Motivation et circuit de récompense.
    7) Motivation et estime de soi
    8) organisation et tache séquentiuelles
    9) La planification
    10) Rapport de la mémoire et du temps dans l'organisation
    11) Fonction de l'acquisition des mécanismes dans la mémoire de travail
    12) conséquences cognitives sur le comportement
    13) Rationalisation

    c) L’ hyperactivité ? ect...

    Je puis vous assurer que suis à même de faire les liens entre les différents systèmes sur lequel je me suis penchée avec la plus grande attention.

    Et mes sources ne sont pas douteuses. Elles sont universitaires. Toutes mes définitions sont exactes.


    Selon moi, le devoir du médecin est de donner le plus d'explications possible au patient, ce qui n'est souvent pas le cas. Mais d'un autre côté, les médecins apprennent assez vite à ne pas contre-argumenter avec des gens qui leur arrivent avec leur savoir maison.

    Une chose est juste, ou elle est fausse, que mon apprentissage soit issue d'un travail solitaire à la maison n'en diminue pas la qualité.

    Pensez vous forcément que le seul but d'assouvir ma curiosité soit de contre argumenter avec un médecin ?
    Vous plaisantez j'espère ?
    Je discute a baton rompu avec mon neurologue et nous avons même donné ensemble quelques conférences, Ce sont des conversations plaisantes ou nous sommes généralement d'accord .
    Avez vous déja entendu parler du mot partage, du mot collaboration ? de l'écoute et de l'enrichissement mutuel ? Ne comprenez vous pas que nous ne sommes pas en guerre avec la médecine mais leurs plus solides alliés ?

    Il m'est arrivé de contester une décision psychomotricienne ou orthophoniste en réclamant des tests ciblés dont le résultat a étonné les protagonistes et m'ont assuré leur considération. La considération n'est pas autre chose que le respect.
    Je n'ai rien a contre argumenter , un praticien n'a aucune obligation de résultat , en revanche il a une obligation de moyens.



    Les 2 savoirs, s'il y en a réellement 2, se situent à des niveaux complètement différents et il n'y a pas vraiment d'échange scientifique possible....d'où une bonne part de leur mutisme.

    Le mutisme est un refus de communication, c'est l'échec de la communication.
    Et cet échec bien que rationnalisé un peu vite ce qui du point de vue psychologique est un mode de défense d'une logique imparable rend cet échec acceptable.
    Mais c'est tout de même un echec qui fait preuve de manque de persévérance.


    Hors c'est toujours au plus compétent des deux de faire l'effort de cette communication. Mais je veux bien croire que la médecine n'est pas trés performante en ce domaine pourtant un patient n'est pas qu'un ensemble d'organes, de tuyaux, et de système, c'est aussi un être humain.

    Ce n'est pas le savoir qui est un niveau différent car la science reste la science, et l'excélence d'un savoir peut se distinguer de la médiocrité mais c'est la place que vous accordez au médecin et aux non médecins qui est en cause.
    Comme s'il s'agissait de deux races différentes incompatibles.

    Sans vouloir vous heurter de front, cela ressemble furieusement a un apriori négatif qui ne me semble pas fondé.


    Moi je n'ai rien contre le fait qu'une personne dise qu'un neuro est ignorant. Je dis seulement à la personne de faire ses 10 années d'études et de clinique avec des semaines souvent de 100 heures semaine (étude comme clinique), et après on en reparlera.
    personnellement Je ne pense pas que les neuros soient ignorants bien au contraire , j'espère que vous ne déformez pas mes propos mais le système ne sert pas nos professionnels soignants.
    Il contient de nombreuses failles qui ne sont pas imputables aux praticiens et dont ils font les frais.
    Ils sont les interlocuteurs privilégiés des patients et aux premières loges pour essuyer les rancoeurs, les problématiques diverses et ils ne sont pas formé pour les traiter.

    Mais le médecin est au sommet de la pyramide, il est le chef , il est logique qu'il soit tenu pour responsable, c'est l'envers de la médaille des hommes de pouvoir.

  29. #89
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Ok on va parler neuro. Vous voulez parler de "cancers", on va parler biologie cellulaire, de cardologie..d'hémodynamique etc.

    Le net est un outil performant à condition qu'on apprenne à s'en servir.
    Cardiologie ? Hémodynamyque qui correspond aux conditions mécaniques de la circulation du sang : débit, pression, vitesse du sang...

    admettons que l'on souhaite appronfondir le sujet des processus hemodynamiques, et en particulier les HTA d'origine endocrinienne, il suffit de sélectionner la catégorie documents concernant l'enseignement.

    Site éditeur : Université Louis Pasteur de Strasbourg (ULP), Faculté de Médecine

    aspect clinique évocateur d'une hypertension artérielle d'origine endocrinienne, causes endocriniennes d'HTA (phéochromocytomes, hyperaldostéronismes et apparentés, syndrome de Cushing, acromégalie, hyperthyroïdie, autres causes) ; 13 pages [France Strasbourg]

    types : *cours;
    accès : http://www-ulpmed.u-strasbg.fr/medec...gie/130_1204.p df

    Ensuite , quand on n'est pas de la partie , il faut découper le cours en recherchant chaque mot inconnu de façon à en retrouver la définition exacte, le système auquel il appartient, le mécanisme dans lequel il intervient en interactivité avec d'autres systèmes qu'on est obligé d'étudier avec autant de rigueur, l'anatomie ect...Puis d'en faire la syntèse ce qui est aussi une façon de vérifier si la compréhension est maitrisée, ce qui se conçoit clairement s'énonce facilement..

    Un travail phénoménal que vous n'imaginez même pas car trés probablement vous êtes habitué à absorber des cours prés machés servi sur un plateau, distribué dans un ordre pré établi, il suffit de digérer et d'apprendre. Les profs sont la pour faire cettepréparation.

    L' autodidacte se construit ses propres cours, dans n'importe quel domaine, il vérifie ses sources, en choisit plusieurs pour les syntétiser et les comparer afin de vérifier leur qualité, il procède d'un raisonnement inductif, il n'est motivé par aucun examen à date butoir, seul juge de sa compréhension destiné a un usage personnel qui n'a rien a prouver a personne, le bachotage n'a aucune utilité, la récompense est la satisfaction d'apprendre et de savoir, la satisfaction d'un besoin fondamental de l'homme: apprendre.

    Voyez vous quand on parle de cancer, on ne s'arrete pas à la biologie cellulaire, l'endocrinologie joue un role également fondamental et les systèmes immunitaires, la virologie ect....Le plus gros morceau c'est les traitements. Quand on pense qu'un médicament jadis responsable de malformation est aujourd'hui utilisé pour réduire l'apport sanguin de certaines tumeurs, ca laisse rêveur.
    Différentes universités mettent leurs cours en lignes et ceux des universités canadiennes et québécquoises sont trés souvent édités et en accés libre.

    c'est vrai que sur le net on a accés au tout venant mais on peut aussi avoir accés à une documentation de qualité signée de l'élite : Par des professeurs d'universités

    Le plus dur c'est d'avoir la patience de rechercher les bases indispensables pour la comprendre et de les reconstruire point par point , c'est à dire en commençant par la fin de se construire les bases indispensables pour pouvoir l'assimiler dans son contexte.

    C'est ce que j'ai fait pour le déficit d'attention, c'était une fonction cérébrale superieure, je les ai toutes étudiées séparément ainsi que leur developpement et leurs interractions les unes par rapports aux autres.

    On ne peut pas étudier l'attention sans comprendre son implication dans la mémoire de travail, Bien sur que les enfants TDAH se trouvent trés souvent en difficulté par un trouble de la mémoire de travail , moi ce qui m'interressait c'était de comprendre pourquoi.
    Pourquoi ces enfants souffrent ils de troubles de la coordination ? pour cela il faut étudier le système psychomoteur, par chance j'ai eu accés aux cours du chups de la pitié salpetrière première et deuxième années à l'époque , pourquoi souffrent ils de troubles du langage, j'ai fais pareil avec l'orthophonie.
    Je me souviens à l'époque avoir démontré que certaines dyslexies de surfaces n'étaient pas associées mais induites par le déficit d'attention, l'année suivante cela a été démontrée scientifiquement. C'est donc que ma démarche était juste . Cela me semblait si évident, tellement logique et je trépignait un peu que la médecine ne le confirme pas car cela amènerait un dépistage plus systèmatique et une meilleure prise en charge. C'est chose faite et je suis ravie car la médecine a les moyens d'etayer cette hypotèse que je n'avais pas.

    Il n'y a rien d'impossible à condition de le vouloir, c'est une affaire de volonté et de temps.

    A présent je me tourne vers d'autres centre d'interet dans des domaines trés différent mais avec la même énergie.

    Nelson Mandela dans son discours d'investiture ne disait il pas ?

    Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous posons la question : qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?

    En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?

    Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.

    ----

    Le savoir , la connaissance , la recherche ce n'est pas une question de reconnaissance sociale qui enferme, ce n'est pas une question d'enseignement ou de lieu, c'est une question de savoir être.

    On en apprend plus sur un homme sur les question qu'il pose ou qu'il se pose à lui même que sur les réponses qu'il fait.

    J'ai un exam dans 15 jours, je me met en berne , que les 15 prochains jours vous soient agréables.

    bien cordialement,

    Marlène Wahl

  30. #90
    inviteea457ca6

    Re : hyperactivité

    j'ai donc peur qu'en arretant un jour je n'arrive plus à suivre mes etudes par exemple ou meme la vie autour de moi.
    je voulais avoir de vos conseils ou meme si elle existe une alternative.


    Pas d'affolement !

    Le méthylphénidate est la molécule qui a fait à ce jour l'objet de plus d'étude, plus de 3000 et aucune de ces études n'a pu prouver qu'il y avait le moindre risque de dépendance. S'il y en avait eu on ne se serait pas gêné pour en faire état.

    Il n'y a pas d'accoutumance au méthylphénidate à condition qu'il soit pris oralement. Ses effets secondaires sont limités et réversibles à l'arrêt du traitement.Il

    C'est la rapidité avec laquelle le méthylphénidate va agir en atteignant le cerveau qui va induire le phénomène de dépendance si on le détourne de son usage initial en le réduisant en poudre et en se l'injectant.


    Pour que le phénomène de dépendance se produise, notre cerveau doit faire le lien entre le flash du plaisir que le produit procure et l'administration de ce produit. Quand le méthylphénidate est injecté par voie intraveineuse, il parvient rapidement au cerveau qui en identifie la source quasiment instantanément.

    Quand la Ritaline est ingéré oralement, elle mettra au alentour d'une heure pour avoir son effet maximum qui ne durera environ que deux heures pleine avant de décroître progressivement. Il n'y a pas de cette façon un flash de plaisir mais un effet progressif sur l'attention et le contrôle de soi qui ne procure pas d'effet psychédélique en soi.

    De fait on n'est pas obligé d'augmenter la quantité du médicament avec les années pour qu'elle reste efficace.

    En revanche si vous vous sentez déprimé, angoissé, parlez en à votre médecin.

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