Doit-on donner à manger lors d'un malaise ?

[invite42e9fb75]

Bonjour,

Une personne a fait un malaise ce matin sur mon lieu de travail.
vertige, sensation mains froides (en contact avec aliments à +/-5°c), bouffees de chaleur. C'etait sa 1° journee de travail (etudiant interimaire) et l'heure de début de sa vacation tres matinale (5h30 prise de service).En tant que SST, j'ai donc orchestré l'appel des secours ; questionné quant a la periodicité des faits (1° fois), s'il y avait eu une prise de medicament (non) descriptif des sensations, etat de la personne ...Pendant leur arrivee, la victime a repris des couleurs. Finalement l'equipe medicalisee a preconisé un peu de repos et un bon petit dejeuner. (il etait 8h00)

Ma question :

Etait-ce de ma responsabilité de donner à manger qq-chose à la victime en attendant l'arrivee de l'equipe medicalisee? (un autre SST sur place voulait lui faire absorber une barre de cereale)

Merci pour toute reponse.
-----

[CRF_Marc]

Bonjour,

Le manque de sucre peut être un motif de malaise aussi en plus des questions habituelles que l'on pose à une personne qui fait un malaise il est toujours intéressant de lui demander à quand remonte son dernier repas et si celui-ci était consistant. Si le dernier repas date ou s'il était léger on donne alors de l'eau sucrée (6 ou 7 morceaux de sucre dans un grand verre d'eau) à la personne. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander lors de l'alerte si on peut donner de l'eau sucrée à la personne.

J'espère que cela répond à votre demande.

Marc

[inviteb0b07fec]

Pour ce qui concerne la barre de céréale, ça n'est probablement pas une bonne idée quelle que soit la situation. Il est d'usage de ne jamais donner ni à boire ni à manger (ni à fumer) à une victime, sauf en cas de malaise, si la personne demande spontanément du sucre.

A la rigueur si on a pas nos 6/7 morceaux de sucre sous la main, on peut envisager un soda très sucré. En cas de doute sur la conduite à tenir, l'attitude la plus prudente étant effectivement de poser la question lors de l'alerte