Propulsion et antimatière...
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Propulsion et antimatière...



  1. #1
    inviteba0a4d6e

    Propulsion et antimatière...


    ------

    Salut

    Il était question dans un autre fil (qui a... disparu ) de propulsion dans l'Espace grâce à l'antimatière... On dirait que la réalité pourrait dépasser la fiction...

    Liens ici et (pour les anglophobes)

    -----

  2. #2
    invite588fad4e

    Re : Propulsion et antimatière...

    J'ai déja vu un post sur le même sujet il y a environ 6 mois mais je ne le retrouve pas :s cependant voici un lien quand même semblable qui pourrait t'intèresser
    http://forums.futura-sciences.com/thread35422.html

  3. #3
    Sol-0

    Thumbs up Re : Propulsion et antimatière...

    Et surtout cala signifie qu'on saurait alors fabriquer de l'antimatière en quantité suffisante.
    On avance on avance!!
    Bientôt, la propultion hyperspatiale, ça c'est moi qui vous le dit!!
    Ce n'est pas la destination qui compte, mais le voyage.

  4. #4
    inviteba0a4d6e

    Re : Propulsion et antimatière...

    Le LHC pourrait être (entre autres) la "machine à fabriquer des antipaticules" et permettre à l'Europe d'en produire suffisamment (quelques dizaines de microgrammes - c'est beaucoup mine de rien) afin de se lancer dans des missions (Système Solaire) dont le temps de trajet serait réduit de manière significative... Car le budget nécessaire estimé ne paraît pas si colossal que ça au regard d'autres investissements consacrés à la recherche dans ce domaine depuis des décennies (rien que le coût du LHC)...

    Reste à concevoir les structures adéquates en vue de parvenir à stocker convenablement (electromagnétiquement) et durant un temps relativement long les antiparticules... Ca c'est un autre défi...

    Peut-on déjà aspirer à rêver de sondes capables d'atteindre les systèmes stellaires les plus proches en un délai "raisonnable " ?

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitee9ed9cad

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    Reste à concevoir les structures adéquates en vue de parvenir à stocker convenablement (electromagnétiquement) et durant un temps relativement long les antiparticules... Ca c'est un autre défi...

    ca c'est le deuxième problème le plus important effectivement : s'il faut consacrer autant d'energie a confiner l'AM (a l'aide de gros aimants certainement) que ce qu'elle permet ensuite d'obtenir, ça ne servira pas a grand chose ...
    Un peu le même problème qu'avec les reacteurs a fusion : permettront-ils d'avoir un bilan energetique interessant ?

    le premier problème étant de réussir a produire l'antimatière en quantité suffisante a un cout acceptable.
    Les quantités produites actuellement sont vraiment infimes et totalement hors de prix.

  7. #6
    nissart7831

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par KarmaStuff
    Peut-on déjà aspirer à rêver de sondes capables d'atteindre les systèmes stellaires les plus proches en un délai "raisonnable " ?
    Bonjour,

    vu ce qu'ils disent dans l'article, cela semble encore difficile. En effet, pour le voyage vers Mars, ils comptent réduire le temps de voyage de 2 à 4 fois.
    Avec cet ordre de grandeur et même un peu plus, les systèmes stellaires les plus proches semblent encore hors d'atteinte dans un temps raisonnable.

    Prenons par exemple, la sonde New Horizons, qui est l'engin spatial le plus rapide jamais envoyé. Sa vitesse par rapport au Soleil, est d'environ 165 000 km/h (cf. http://forums.futura-sciences.com/thread68526.html).
    Pour atteindre Proxima du Centaure, notre plus proche voisine (à 4,3 al), New Horizons mettrait au moins 28 000 ans.
    Il s'agit donc de gagner au moins un facteur de quelques centaines.
    Ca laisse donc un sacré boulot à faire pour l'antimatière.
    Mais, en attendant, cela permettrait de mieux explorer notre système solaire, et notamment pour une exploration avec des humains.

  8. #7
    inviteba0a4d6e

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par nissart7831
    vu ce qu'ils disent dans l'article, cela semble encore difficile. En effet, pour le voyage vers Mars, ils comptent réduire le temps de voyage de 2 à 4 fois.
    Avec cet ordre de grandeur et même un peu plus, les systèmes stellaires les plus proches semblent encore hors d'atteinte dans un temps raisonnable.

    Prenons par exemple, la sonde New Horizons, qui est l'engin spatial le plus rapide jamais envoyé. Sa vitesse par rapport au Soleil, est d'environ 165 000 km/h.
    Pour atteindre Proxima du Centaure, notre plus proche voisine (à 4,3 al), New Horizons mettrait au moins 28 000 ans.
    Il s'agit donc de gagner au moins un facteur de quelques centaines.
    Ca laisse donc un sacré boulot à faire pour l'antimatière.
    Mais, en attendant, cela permettrait de mieux explorer notre système solaire, et notamment pour une exploration avec des humains.
    Je réagissais par rapport à un passage de l'article...

    Quand l'antimatière rencontre la matière normale, les deux s'annihilent dans un violent flash d'énergie. C'est cette transformation totale en énergie qui rend l'antimatière si puissante. Même les plus fortes réactions nucléaires en sont très éloignées, avec seulement quelques trois pour cent de la masse des produits convertie en énergie.
    C'est ce rendement 'parfait', optimal, qui ôterait au voyage interstellaire son aspect utopique... Tout dépendra alors du temps de fonctionnement du réacteur, donc de la quantité de P et AT stockées. Et on en revient à la problématique quant à la production et au confinement de l'AT...

    L'exemple de New Horizon concerne un système de propulsion 'standard', dont la faiblesse toute relative des vitesses engendrées limite bien sûr l'accès aux autres étoiles (proches)...

    Même en supposant l'éventualité d'atteindre des vitesses acceptables en vue de rejoindre un exo-système, l'une des difficultés majeures sera le ralentissement de la sonde au préalable, par conséquent un prolongement de la durée du voyage...
    C'est pour cela que la réduction du délai pour voyager vers Mars n'est pas si impressionnante, car il faut penser à la mise en orbite à l'arrivée ; la sonde ne devra alors obtenir une vitesse trop grande si l'on souhaite la ralentir pour ne pas rater la capture gravitationnelle... Ce qui n'empêche pas au-dit système propulsif de permettre des vitesses bien plus impressionnantes...

  9. #8
    nissart7831

    Re : Propulsion et antimatière...

    Je prenais juste l'exemple de New Horizons pour fixer un repère par rapport à une sonde existante. Ainsi, par le calcul, on trouve que pour le voyage interstellaire, il faudrait gagner un facteur de plusieurs centaines.

    C'était pour fixer les idées (et pour moi en premier), les ordres de grandeur, de ce que représentait un voyage interstellaire dans un délai "raisonnable" suite à ton interrogation.

    Malheureusement, rien, dans l'article, ne semble dire qu'un tel gain est envisageable avec l'antimatière. Mais moi aussi, comme toi, j'aimerais que ce soit possible.

    Espérons que les travaux se poursuivent et permettent d'évaluer le gain envisageable, les réelles possibilités avec cette énergie. Ce serait vraiment intéressant de pouvoir mettre des chiffres plus précis dessus.

    En tout cas, une belle porte sur les étoiles (néanmoins moins rapide que celle avec vortex ) ouverte.

  10. #9
    EspritTordu

    Re : Propulsion et antimatière...

    Bonjour,

    J'ai traversé le lien et je ne savais pas que la propulsion avec antimatière nécessitait de transporter le carburant, de l'hydrogène ou autre aussi lourd que possible!

    L'annihilation positron-électron sert donc de chauffage (un peu comme le réacteur nucléaire alors) : la réaction confère de la chaleur à un carburant (l'hydrogène) carburant qui se détent (plus vite si la température est forte ce qui me semble être le cas ) et propulse l'engin spatial dans le vide...
    Ce genre de propulsion s'apparente donc plus à une propulsion chimique type fusée plutôt que ionique : on a au démarrage une forte accélération (qui peut faire des dégats) qui dure un court laps de temps, puis on vogue après sur notre lancée?

    Quel est la force nécessaire pour stocker dans une bouteille magnétique l'équivalent de 1 gramme d'électron (respectivement de positrons) ? Ne peut-on pas réussir cela avec des aimants permanents, genre neodyme ?

    Une question me turlupine : on sait produire des matériaux émetteurs bêta +, n'est-ce pas ? n'est-il pas possible de stocker leurs émissions (les positrons) et petit à petit arriver à 1 gramme ? Sachant le poids d'un électron est de 10-28 g, quel est le temps nécessaire pour accumuler la masse voulue de 1g?

  11. #10
    invite4f4255f7

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu
    Bonjour,
    J'ai traversé le lien et je ne savais pas que la propulsion avec antimatière nécessitait de transporter le carburant, de l'hydrogène ou autre aussi lourd que possible!
    L'annihilation positron-électron sert donc de chauffage (un peu comme le réacteur nucléaire alors) : la réaction confère de la chaleur à un carburant (l'hydrogène) carburant qui se détent (plus vite si la température est forte ce qui me semble être le cas ) et propulse l'engin spatial dans le vide...
    Ce genre de propulsion s'apparente donc plus à une propulsion chimique type fusée plutôt que ionique : on a au démarrage une forte accélération (qui peut faire des dégats) qui dure un court laps de temps, puis on vogue après sur notre lancée?

    Quel est la force nécessaire pour stocker dans une bouteille magnétique l'équivalent de 1 gramme d'électron (respectivement de positrons) ? Ne peut-on pas réussir cela avec des aimants permanents, genre neodyme ?

    Une question me turlupine : on sait produire des matériaux émetteurs bêta +, n'est-ce pas ? n'est-il pas possible de stocker leurs émissions (les positrons) et petit à petit arriver à 1 gramme ? Sachant le poids d'un électron est de 10-28 g, quel est le temps nécessaire pour accumuler la masse voulue de 1g?
    Ca dépend, ce moteur thermique n'est qu'un concept parmi d'autres, et la masse à emporter est quand même bien moins importante que pour un moteur chimique, car la vitesse d'éjection est, en gros, deux fois plus élevée.
    Dans d'autres principes, un faisceau d'antiprotons peut servir à catalyser une réaction de fusion nucléaire inertielle : la poussée étant alors produite par l'éjection d'un plasma à 10000 km/s ou plus, la masse du combustible peut devenir négligeable pour une vitesse de quelques milliers de km/s, ce qui est déjà énorme.
    Mais le vrai moteur à anti-matière n'utilise pas d'autre masse de réaction que celle issue de l'annihilation : une annihilation proton-antiprotons produit des particules chargées (pions et muons) qui communiquent la poussée au vaisseau par l'intermédiaire d'un champ magnétique (tuyère magnétique), d'une façon analogue à certains moteurs plasmiques. Le point important est que même si tout se termine en rayons gammas et neutrinos, ces particules intermédiaires ont une durée de vie suffisante.
    Cependant, ces deux moteurs (fusion catalysée et moteur à particules d'annihilation) sont très spéculatifs, alors que le moteur thermique à annihilation e+e- décrit plus haut semble réalisable avec des techniques actuelles. Et surtout, il est bien plus facile de fabriquer des positrons que des antiprotons.
    Sinon, ce moteur à antimatière thermique se compare plutôt au moteur nucléo-thermique, aussi bien dans le principe que dans les performances : dans le cas d'un moteur chimique, l'énergie est contenue dans la masse de réaction, ce qui n'est pas le cas ici, alors que dans un moteur nucléo-thermique, la source d'énergie est bien distincte de la masse de réaction, comme c'est aussi le cas pour le moteur à antimatière thermique.

    En ce qui concerne le stockage, les recherches portent plutôt sur le stockage sous une forme neutre car la charge des e+ limite sérieusement la densité de stockage. L'antimatière serait donc plutôt stockée sous la forme d'atomes de positronium maintenus excités dans un état de Rydberg à longue durée de vie, grâce à un piégeage dans un cristal photonique. Un tel piégeage, sous le forme de condensat de Bose-Einstein, permet d'atteindre théoriquement des densités de stockage de l'ordre de 10^14 J/cm3 de cristal.
    Il me semble que les positrons peuvent être produits par désintégration beta du sodium 22.

    A+

  12. #11
    Dieu_fr

    Question Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu
    le poids d'un électron est de 10-28 g
    Gné ?

  13. #12
    EspritTordu

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par Dieu_Fr
    Gné ?
    C'est vrai c'est indécent de crier haut et fort le poids d'une belle particule, ça manque de délicatesse...
    Mais je persiste maintenant que c'est dit ... vous me le pardonnerez, c'est pour la bonne cause.
    La valeur est celle de la masse de l'électron communément acceptée (cela vient de Wikipédia par exemple) 9,11 × 10-31 kg.

    Maintenant la valeur n'est pas petite (c'est le moins qu'on puisse dire, n'est-ce pas?), c'est certain ; d'où un certain septicisme de ma part pour produire des positrons par désintégrations bêta + . Si quelqu'un peut avancer un temps, en considérant un système magnétique capable de récupérer toute les particules chargées émises, en choissisant un bon émetteur bêta+, pourquoi donc par le sodium 22 proposé par Septentrion. Serait-il un bon candidat ? Combien de becquerel cela représente-il ? D'où est-il issu? Est-ce naturel?...certainement pas!
    Quels sont les autres solutions pour produire des positrons, qui sont semblent-ils aussi difficiles à produire qu'il est simple aujourd'hui d'émettre des électrons?

    Citation Envoyé par Septentrion
    Dans d'autres principes, un faisceau d'antiprotons peut servir à catalyser une réaction de fusion nucléaire inertielle : la poussée étant alors produite par l'éjection d'un plasma à 10000 km/s ou plus, la masse du combustible peut devenir négligeable pour une vitesse de quelques milliers de km/s, ce qui est déjà énorme.
    Mais le vrai moteur à anti-matière n'utilise pas d'autre masse de réaction que celle issue de l'annihilation : une annihilation proton-antiprotons produit des particules chargées (pions et muons) qui communiquent la poussée au vaisseau par l'intermédiaire d'un champ magnétique (tuyère magnétique), d'une façon analogue à certains moteurs plasmiques. Le point important est que même si tout se termine en rayons gammas et neutrinos, ces particules intermédiaires ont une durée de vie suffisante.
    Que sort-il de cette fusion inertielle ?

    Tout ces systèmes sont beaux mais tous émetteurs de rayonnement gamma nuisibles pour l'homme et ses rêves de longs voyages stellaires où simplement pour remplacer ses fusées de lancement terrestres. Mais ce qui m'intrigue, c'est la chaleur au coeur de ces spéculations : les matériaux actuels ne sont pas capables de tenir une telle chaleur ; où à moins un système comme les réacteurs expérimentaux type ITER, JET : une usine à gaz insoulevable? Qu'en pensez-vous?

    En ce qui concerne le stockage, les recherches portent plutôt sur le stockage sous une forme neutre car la charge des e+ limite sérieusement la densité de stockage. L'antimatière serait donc plutôt stockée sous la forme d'atomes de positronium maintenus excités dans un état de Rydberg à longue durée de vie, grâce à un piégeage dans un cristal photonique. Un tel piégeage, sous le forme de condensat de Bose-Einstein, permet d'atteindre théoriquement des densités de stockage de l'ordre de 10^14 J/cm3 de cristal
    Ouh là... :je ne suis plus :
    Pourquoi les charges des électrons limitent-elle leur stockage?
    Qu'est-ce qu'un positronium, un couple électron-positron en mouvement?Qu'est qu'un état de Rydberg?
    Les condensats de Bose-Einstein ne nécessitent-ils pas un stockage cryogénique entretenu ?
    Ce piégeage nécessite alors une importante énergie externe pour dépiéger nos électrons, n'est-ce pas?

  14. #13
    Dieu_fr

    Lightbulb Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu
    le poids d'un électron est de 10-28 g
    Ah !!! 10-28 g !!!! Comprends mieux.

  15. #14
    EspritTordu

    Re : Propulsion et antimatière...

    Voilà quelques calculs à partir du sodium Na22, se désintégrant selon la radioactivité Bêta +, libérant des positrons donc...

    Cet isotope radioactif du sodium à une période de 2,6 ans environ, soit une constante radioactive (http://ead.univ-angers.fr/~jaspard/P...ioactivite.htm) de 3,08*10-6. Cela signifie qu'avec 1 KG de cet isotope, en récoltant 100% des émissions de positrons, et ce durant un temps raisonnable de 10 minutes environ, on pourrait s'attendre à 2,62 mg de positron. Cela correspond en énergie (E=2*me*c^2) soit 4,72*10^12 J. J'en arrive alors à me demander quelle est la fraction d'énergie qu'on peut convertir en chaleur ?

    Néamoins si mes calculs ne sont pas faux, il y a un bémol, où trouver les 1KG de sodium radioactif qui est bien sûr synthétique ? Et 1 KG c'est beaucoup...

    Un autre essai avec le tantale 180, radioactif bêta+, et naturel- bien que son abondance s'élève à 0,012%...
    Sa période est de 8,125 heures. Soit en dix minutes, 1,6 g de positron... Et ce avec 1KG de tantale toujours. Avec 10 g, on peut avoir, en dix minutes, 2,73 mg.

    Peut-être un autre candidat?
    Dernière modification par EspritTordu ; 17/05/2006 à 11h12.

  16. #15
    invite2c2d8c8c

    Re : Propulsion et antimatière...

    ca c'est le deuxième problème le plus important effectivement : s'il faut consacrer autant d'energie a confiner l'AM (a l'aide de gros aimants certainement) que ce qu'elle permet ensuite d'obtenir, ça ne servira pas a grand chose ...
    Un peu le même problème qu'avec les reacteurs a fusion : permettront-ils d'avoir un bilan energetique interessant ?

    le premier problème étant de réussir a produire l'antimatière en quantité suffisante a un cout acceptable.
    Les quantités produites actuellement sont vraiment infimes et totalement hors de prix.
    On pourrait utiliser une partie de l'anti-matière pour générer l'electricité nécessaire.

    vu ce qu'ils disent dans l'article, cela semble encore difficile. En effet, pour le voyage vers Mars, ils comptent réduire le temps de voyage de 2 à 4 fois.
    Avec cet ordre de grandeur et même un peu plus, les systèmes stellaires les plus proches semblent encore hors d'atteinte dans un temps raisonnable.

    Prenons par exemple, la sonde New Horizons, qui est l'engin spatial le plus rapide jamais envoyé. Sa vitesse par rapport au Soleil, est d'environ 165 000 km/h (cf. http://forums.futura-sciences.com/thread68526.html).
    Pour atteindre Proxima du Centaure, notre plus proche voisine (à 4,3 al), New Horizons mettrait au moins 28 000 ans.
    Il s'agit donc de gagner au moins un facteur de quelques centaines.
    Ca laisse donc un sacré boulot à faire pour l'antimatière.
    Mais, en attendant, cela permettrait de mieux explorer notre système solaire, et notamment pour une exploration avec des humains.
    Pas vraiment parce que les sondes actuelles sont accélérée principalement au début de leur lancement, puis par les orbite des grosses planètes qui sont utilisées comme frondes.
    Avec un réacteur antimatière on peut accélérer pendant la moitié du voyage puis décélérer pendant l'autre moitié ce doit faire une vitese halluciante.

    le premier problème étant de réussir a produire l'antimatière en quantité suffisante a un cout acceptable.
    Les quantités produites actuellement sont vraiment infimes et totalement hors de prix.
    Il est indispensable de savoir en produire beaucoup plus mais on peut utilise l'AM comme un catalyseur pour une réaction de fusion hydrogène, qui est moins énergétique mais qui reste une energie plus puissante que la fission nucléaire. Les réservoirs d'hydrogenes ne seraient pas hallucinants et l'AM nécessaire en quantité plus faible.

  17. #16
    Europa73

    Re : Propulsion et antimatière...

    Bonsoir à tous.

    ANTIMATIÈRE =

    Les objets autour de nous, les ordinateurs, les êtres humains, les soleils, les galaxies, sont formés de protons, neutrons, électrons, mais pas d'antiprotons, d'antineutrons, ou d'antiélectrons. On peut donc appeler matière, tout objet formé de protons, neutrons, électrons.
    On appellera donc antimatière, tout objet formé d'antiprotons, d'antineutrons, d'antiélectrons. Comme les équations de la physique ne font pas de différences entre particules et antiparticules, il est tout à fait possible d'imaginer un monde fait entièrement d'antimatière, et qui fonctionnerait de la même façon que le notre, avec des êtres vivants, des planètes . .


    PROPULSION =

    Le principe général de la propulsion spatiale s'appuie, à quelques exceptions près, sur l'échange de quantité de mouvement entre de la matière éjectée et l'engin à propulser.


    ANTIMATIÈRE + PROPULSION + FICTION =

    L'antimatière apparaît parfois d'emploi aussi simple que s'il s'agissait du tout dernier carburant de fusée, par exemple dans ces vaisseaux interstellaires à propulsion par antimatière qui figurent dans la "Nightsdawn Trilogy" (L'Aube de la Nuit) de Peter F. Hamilton, publiée dans les années 1990. En d'autres occasions, l'antimatière se présente comme le successeur naturel des réacteurs nucléaires en tant que source d'énergie de l'avenir: le meilleur exemple en est le vaisseau Entreprise du "Star Trek" paru à la télévision dans les années 1960 (sans compter les épisodes télévisés ou filmés qui lui ont fait suite). L'Entreprise possédait un réacteur central assurant la totalité de son alimentation en énergie, au cœur duquel la réaction matière-antimatière dégageait l'énergie voulue pour s'élancer hardiment à la découverte d'espaces inexplorés.


    C'est bien là que le bas blesse, ce genre de système utilisant une énergie très volatile est très complexe a developper, pas nécessairement honéreux mais surtout complexe car instable et difficile à produire (l'antimatière)

    VOYAGE SPATIAL & ANTIMATIERE :

    A première vue l'antimatière étant si instable que des
    solutions nécessaires à son conditionnement pour achever un voyage spatial requiert des conditions de
    sécurités spéciales.

    Plusieurs solutions s'offrent donc à nous :

    -sa fabrication une fois dans l'espace pour une utilisation quasi immédiate et ce sans risquer un incident qui mettrait en péril toute notre planète.

    -une méthode de stockage qui permette d'alimenter
    notre vaisseau sans recourir à sa fabrication in vitro

    Voiçi ce que j'ai trouvé sur Internet pour appuyer mes dires :

    Dossier 4. M. X. a rapporté des informations de l'université de Brighton ou s'est tenu un colloque sur le thème des propulsions avancées en Janvier 2001. Je cite ici quelques passages qui peuvent nous éclairer sur les méthodes de synthèse d'antimatière.

    Lors d'une expérience à travers laquelle les "Yankees" tentaient de créer des dards thermonucléaires auto-confinés par MHD, un dégagement inattendu d'énergie se serait produit. En fait, à travers ce genre d'expérience, une compression défiant l'imagination aurait été maintenue « un temps suffisant », assez pour que soient reconstituées, localement, les conditions régnant à l'instant que nous nommons « Big Bang ». (...) Ils ont confirmé par la suite qu'ils avaient exploité cette découverte fortuite en utilisant des explosions nucléaires, bien contrôlées celles-là, pour synthétiser de l'antimatière par compression, celle-ci étant acheminée le long de multiples tunnels formant une étoile à de nombreuses branches autour de l'épicentre de l'explosion. Le dispositif initial de confinement, fondé sur des supraconducteurs ultra-performants, que ni les Russes ni les Chinois ne possèdent encore actuellement, est détruit pendant l'explosion. Mais la précieuse antimatière se trouve canalisée, séparée électromagnétiquement (nous savons comment ils procèdent) pour être in fine stockée dans des bouteilles magnétiques, de dimensions métriques. L'antimatière se trouve alors stockée dans des enceintes, dont la technologie est maîtrisée et connue de longue date. Ces quantités d'antimatière peuvent alors être affectées à de multiples usages.

    A ce niveau de lecture on peut faire deux remarques intéressantes:
    -La maitrise des supraconducteurs est la clé du succès, il y a fort à parier que tout sera fait pour garder les secrets des matériaux supraconducteurs les plus performants.
    -Ramener la matière et pas uniquement des particules au plus près des conditions initiales du moment appelé "Big-Bang" pour recombiner celle-ci en moitié matière et moitié antimatière selon les équations de Dirac semble astucieux. Le plus difficile semble être de séparer électromagnétiquement l'antimatière avant le contact avec la matière.

    On savait déjà depuis des années qu'il était possible de confiner de l'antimatière dans des cristaux. Depuis1975 (par exemple au laboratoire Françoise Lure) on savait cibler des jets de particules, issus de « synchrotrons » avec une précision de quelques Angströms. Cela paraît incroyable, mais c'est ainsi. On peut donc tirer des atomes d'antimatière dans des cristaux spéciaux, qui possèdent des « lacunes » régulièrement distribuées. Sous la forme de particules chargées, l'antimatière est d'abord accélérée (anti-électrons et anti-protons), puis on favorise des recombinaisons (faisceaux de neutres). Ce sont alors des anti-atomes d'hydrogènes qui pénètrent dans le cristal, en direction de ces fameuses lacunes, peuplées d'électrons libres. L'anti-électron de l'anti-atome s'annihile alors avec un électron présent et l'antiproton, de charge négative, prend la place de l'électron libre dans la lacune, assurant la neutralité électrique de l'ensemble. On obtient ainsi de l'antimatière confinée électrostatiquement. Ce confinement ne nécessite aucune énergie et est parfaitement stable et durable. Les anti-protons, totalement intégrés au réseau cristallin, qu'ils « dopent », sont étroitement bridés. On peut alors laisser tomber un tel cristal par terre sans que rien ne se passe. Aucune crainte de voir les antiprotons s'échapper de leur prisons électrostatiques.


    Il suffirait alors d'utiliser une élément pour dissoudre
    ces crystaux et ainsi libérer l'antimatière.

    Je pense que de plus amples recherches sont nécessaires concernant ce sujet qui rentre bien souvent dans le cadre du Secret Défense de part son utilisation à des fins militaires.

    Cordialement,
    Europa

  18. #17
    Coincoin

    Re : Propulsion et antimatière...

    Salut,
    Tu peux citer tes sources, parce que ça me paraît un peu foireux ton truc...
    Encore une victoire de Canard !

  19. #18
    Europa73

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par Coincoin Voir le message
    Salut,
    Tu peux citer tes sources, parce que ça me paraît un peu foireux ton truc...

    Bonjour Messieurs.

    Je peux comprendre votre question à l'égard du texte
    que j'ai cité, loin de moi l'idée de transmettre des données erronées, mais comme je l'ai dit dans mon dernier message, certaines de ces informations sont sensibles car l'usage militaire fait rentrer une partie de ces recherches dans le cadre du secret défense.

    Voiçi le "disclaimer" situé en haut de page de ma source, et il répond un peu à votre question.

    L'hypothèse développée ci-après n'engagent que l'auteur de ce site et reste spéculative, néanmoins je vous demande de réfléchir sur ce qui y est décrit.
    Les dossiers suivants montrent que quelque chose ne vas pas, il y a des déclarations ou des informations glanées à travers les différents médias et des analyses personnelles. Comme un puzzle ou un dossier d'instruction cette enquête n'est pas finie, au fur et à mesure les pièces du dossier arrivent. Entre ces dossiers des liens ténus existent.
    AVERTISSEMENT: Ces textes et les liens étant susceptibles d'être censurés un jour, je vous conseille de capturer ces pages.


    http://ataraxie.free.fr/fr_antimindex.htm

    Je tenais cependant à "finaliser" ma maigre contribution à ce sujet, quand à la finalité de l'emploi
    de l'antimatière dans le cadre de l'astronautique et du rôle probable de notre cher pays dans ce domaine.

    Le collisionneur du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) est un des grands accélérateurs de particules. Il est situé sur la frontière franco-suisse à cent mètres de profondeur et possède un anneau de 27 km de circonférence. Mais à part faire connaître les constituants de la matière (si ce n'était que ça), les accélérateurs peuvent produire de l'antimatière. Lorsque l'antimatière et la matière entrent en collision par millions, elles dégagent une énergie incroyable. À un point tel que la NASA envisage de prendre cette énergie comme combustible pour les futures sondes du nouveau millénaire. Présentement, on est capable de produire 100 milliards d'antiprotons par jour. Ce qui signifie 0,000 000 01 mg. Pour pouvoir créer un impact suffisant pour se promener dans le fin fond de l'espace, la quantité serait d'au moins 1 mg d'antimatière. La navette serait propulsée à une vitesse de 150 000 km/s et pourrait se rendre à l'étoile la plus proche (Proxima de Centaure) en seulement 10 ans. Avec les engins actuels, le même trajet se ferait en 46 000 ans! Préparez-vous, la conquête des étoiles ne fait que commencer.


    http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/ca.../atome-10.html


    De quoi laisser rêveur...

    Merci d'avance pour vos remarques quand au stockage
    de l'antimatière ou pour toute nouvelle information.

    Bien à vous,
    Europa

  20. #19
    invite4f4255f7

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par Europa73 Voir le message
    ...

    De quoi laisser rêveur...
    Merci d'avance pour vos remarques quand au stockage
    de l'antimatière ou pour toute nouvelle information.

    Bien à vous,
    Europa
    On retrouve sur ce site 'ataraxie' tous les poncifs conspirationnistes habituels : onnouscachetout, SL9, censure, secret militaire, ovnis, les ummites, etc. etc.
    Beaucoup de choses décrites sont théoriquement possibles, à peut-être quelques bêtises près (les conditions du Big Bang ???), mais entre le théoriquement et le techniquement possible, il y a de la marge.
    Et n'importe qui ayant des connaissances en physique peut construire des scénarios de SF ou X-files à partir de quelques articles scientifiques et en sélectionnant des faits isolés.
    Les connaisseurs auront reconnu le style et identifié l'auteur probable de ce site...
    Des choses intéressantes si vous êtes capable de faire le tri entre affabulations et spéculations fondées.

    Pour en revenir à l'utilisation de l'AM en propulsion : les dispositifs "réalistes" connus (théoriquement bien sûr) ne permettent pas d'atteindre des vitesses relativistes, ni même 150000 km/s, compte tenu de contraintes technologiques comme la masse du système de propulsion lui-même, du système de stockage, des boucliers anti-radiations, etc.
    Et la propulsion par éjection directe des particules intermédiaires produites par l'annihilation (pions et muons chargés) est en fait une façon très inefficace d'utiliser l'AM : il en faudrait des tonnes ! Alors que son utilisation pour amorcer des réactions de fusion/fission réduit le besoin de plusieurs ordres de grandeurs : moins de 20 grammes d'anti-hydrogène pour envoyer une sonde de quelques dizaines de kg vers Alpha Centauri en moins de 50 ans.
    Mais d'ici à ce qu'on soit capable d'en fabriquer une telle quantité...

    Pour le stockage, j'ai donné une référence de brevet ici :
    http://forums.futura-sciences.com/thread101454.html

  21. #20
    Europa73

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par Septentrion Voir le message
    On retrouve sur ce site 'ataraxie' tous les poncifs conspirationnistes habituels : onnouscachetout, SL9, censure, secret militaire, ovnis, les ummites, etc. etc.

    Des choses intéressantes si vous êtes capable de faire le tri entre affabulations et spéculations fondées.

    Pour le stockage, j'ai donné une référence de brevet ici :
    http://forums.futura-sciences.com/thread101454.html
    Merci pour ton message et ton lien.
    Que dire de plus, si ce n'est que je suis incapable de faire le tri comme tu le dis, et ce tant qu' une analyse comparative n'est pas faite et cela en suivant une méthodologie par élimination au cas par cas.

    Tu faits bien de faire remarquer que le lien dont j'ai fait référence est associé à la mouvance conspirationniste, que je ne rejette pas en bloc mais qu'il faut prendre avec précaution et ce par le biais de recherches plus intenses pour ainsi faire une synthèse de l'information.

    Sujet délicat tout de même ou toutes les perspectives
    une fois réunis peuvent donner une vue d'ensemble plus ou moins correcte.

    De l'abstrait :

    LA FORCE DE L'ANNIHILATION

    Principe : Au coeur d'un réacteur matière-antimatière, un cristal d'antihydrogène solidifié est en lévitation dans un champs magnétique (à gauche de l'image). Un faisceau ultraviolet libère un flux d'antiprotons que des inducteurs magnétiques acheminent vers la tuyère. Lorsque ce flux rencontre un autre flux d'hydrogène (sphères vertes), l'annihilation du mélange libère un flot de particules élémentaires et de rayons gamma. L'ensemble est éjecté à 94 PSOL, ce qui pourrait en théorie propulser un vaisseau jusqu'à des vitesses très élevées.

    Application : Le vaisseau ainsi motorisé doit isoler parfaitement la chambre de combustion à cause de l'immense libération de rayonnement gamma. On pourrait imaginer des plaques créant ainsi une section visible entre les moteurs et les compartiments de stockage d'énergie. Un tel vaisseau pourrait être éventuellement utilisé pour transporter du frêt ou des Hommes d'un système à un autre. Toutefois la production d'antimatière devrait être le frein économique à ces expériences de voyage intersidéral, sauf si évidemment la marchandise ou les objectifs en valent la chandelle.
    Toutes ces formules ne sont qu'au stade des idées ... Nous sommes encore loin d'approcher la science fiction . Mais il est amusant de savoir que ces machines rejoindrai rapidement nos sondes poussives devenant d'un coup pièces de collection . Mais si l'on veut une colonisation de l'univers il faudra beaucoup de temps et de volonté

    http://news.alternativesuns.com/impr...?id_article=27

    Au concret :

    La première vraie "chimie" de l'antimatière
    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3290

    Au CERN (Laboratoire européen de physique des particules), dans la nuit du 17 au 18 juillet 1986, pour la première fois dans l'histoire, de l'antimatière a été capturée dans un piège électromagnétique. En raison des conditions relativement précaires de cette première tentative réussie, les antiprotons n'ont pu être conservés que pendant dix minutes environ, une durée toutefois plus longue que les Américains Bill Kells de Fermilab et Gerald Gabrielse de l'Université de Washington n'avaient osé espérer. Lorsque ces chercheurs reviendront au CERN pour une nouvelle tentative, un appareillage plus perfectionné leur permettra, litéralement, de 'mettre en bouteille' quelques dizaines ou centaines d'antiprotons. Quand cette technique sera définitivement au point, ils pourront retourner chez eux avec dans leurs bagages une substance infiniment plus rare et difficile à obtenir qu'un morceau de lune.
    http://cui.unige.ch/isi/sscr/phys/LaRecherche.html


    Question réponse : Vrai ou faux

    http://public.web.cern.ch/public/Con...tAandD-fr.html

    http://public.web.cern.ch/public/Con...erview-fr.html

    Pour résumé, comme le dits le dicton "il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs", il est sage donc
    d'avancer pas à pas mais la projection d'idées et d'hypothèses peut être bénéfique dans une certaine mesure, car la science s'est souvent inspirée de la science-fiction et vice-versa.

    La synthèse et le rapprochement entre la fiction et la
    science peut mener à des idées innovantes et repousser les limites de la science actuelle.

    Le plus dure étant pour nous simple humain, de dissocier les deux et de les rendre complémentaires.

    Cordialement,
    Europa
    Dernière modification par Europa73 ; 10/11/2006 à 16h48.

  22. #21
    invite4f4255f7

    Re : Propulsion et antimatière...

    Intéressant...
    Petite précision quand même : c'est assez peu connu, mais non seulement il existe des "mines" d'antimatière dans la nature, mais on a imaginé divers dispositifs pour la récupérer. Ces antiparticules proviennent de l'interaction des rayons cosmiques avec l'atmosphère de certaines planètes, et restent piégées dans le champ magnétique de ces planètes. La magnétosphère de Jupiter, et surtout de Saturne, en contiendrait des quantités non négligeable, régénérées en permanence. Et il doit y en avoir dans la magnétosphère terrestre également, en quantités beaucoup plus faibles.
    La récupération se ferait au moyen d'un champ magnétique créé par une boucle de courant, un conducteur de plusieurs km placé en orbite.
    J'ai vu une étude d'une centaine de pages de la NASA, ou organisme apparenté, sur le sujet.

    A+

  23. #22
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message
    Bonjour,

    J'ai traversé le lien et je ne savais pas que la propulsion avec antimatière nécessitait de transporter le carburant, de l'hydrogène ou autre aussi lourd que possible!
    J'ai la vague impression que pour toi l'antimatière n'aurais pas de masse (d'inertie) ? Me trompe-je ? Si ce n'est pas le cas, alors c'est toi qui te trompe .

    a+

  24. #23
    EspritTordu

    Re : Propulsion et antimatière...

    Je ne comprends pas très bien : je conçois que l'antimatière au même titre que la matière a une masse définie (donc une inertie). Je voulais dire que plus le liquide propulsé est lourd, plus la force obtenue n'est-elle pas plus grande?

  25. #24
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message
    Je ne comprends pas très bien : je conçois que l'antimatière au même titre que la matière a une masse définie (donc une inertie). Je voulais dire que plus le liquide propulsé est lourd, plus la force obtenue n'est-elle pas plus grande?
    Ah ! Ok je comprend mieux. En fait non, pour maximiser l'impulsion spécifique (cad l'efficacité du carburant) il faut émettre les particules les moins massives possible à la plus grande vitesse possible (le mieux : des photons).


    a+

  26. #25
    EspritTordu

    Re : Propulsion et antimatière...

    Oui je comprends mais cela reste théorique : Dans la réalité les limites techniques contraignent souvent à trouver un candidat suffisamment massique : pour exemple, le xénon dans les moteurs ioniques, non?

  27. #26
    Gilgamesh
    Modérateur

    Re : Propulsion et antimatière...

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message
    Oui je comprends mais cela reste théorique : Dans la réalité les limites techniques contraignent souvent à trouver un candidat suffisamment massique : pour exemple, le xénon dans les moteurs ioniques, non?
    Oui mais on recherche bien des particules à éjecter "aussi légères que possibles".

    a+

  28. #27
    Europa73

    Re : Propulsion et antimatière...

    Bonsoir à tous & toutes.


    Voiçi des nouvelles récentes concernant l'étude en cours d'un projet de la NASA & NIAC* en coopération avec Positronics Research LLC.

    *
    http://www.niac.usra.edu/

    A team of scientists is currently working with NASA to develop a new form of space propulsion technology based on positrons. This revolutionary antimatter engine will require only a few milligrams of positrons to send a spaceship to Mars. Facing many hurdles along the way, this is the first time some of the real problems of building a real antimatter engine are being confronted.

    http://www.tfot.info/content/view/88/64/
    Positronics Research LLC developed the world's largest (high-density) antimatter storage trap at their laboratory in Santa Fe, NM, and recently made breakthrough physics advances in new
    technology for ultradense, portable and compact storage of antimatter. These advancements will permit revolutionary applications of antimatter to be realized in the near future. Novel applications for national defense and security, high-density energy storage, and breakthroughmedical advances for the detection and treatment of cancer will be made possible.

    Dr. Smith and his team at Positronics Research suggested to NASA three possible propulsion concepts, all based on positrons (or antielectrons).

    http://www.pr-llc.com/
    Dites moi ce que vous en pensez...

    Cordialement,
    Europa.

    Toute science, à un moment donné de son histoire, est la prisonnière de préjugés fondamentaux ou paradigmes, acquisitions scientifiques universellement reconnues qui, pour un temps, fournissent à la communauté des chercheurs le modèle de tous les problèmes et de toutes les solutions [J. Porte]

  29. #28
    invite501b3f5c

    Re : Propulsion et antimatière...

    Note : le meilieure moyen de produire de l'anti matiere est un laser
    quand les photon sont suffisament charger en énérgie il libere sur leur chemin de couple particule-antiparticule donc si on utilise un laser puis de aimant (pour séparé les particule des antipartiule ) asser puissant on peut avoir de l'antimatiere a moindr coup(l'énergie du laser peut venir de panneau solair)
    Par example un moteur a annihilation recevant ces couple générer par laser dont l'énergie est fornite par le soleil peut utilisé l'atraction de se dernier pour se propulser après s'étre "charger" en énergie et lançer sont moteur afin d'atteindre de grande vitesse.L'aventage on ne consomme pas plus d'énergie que celle produite(le soleil ne demande rien contre la lumiere et tout le reste)
    De plus je pense que l'on pourrait utilisé les rayonnement cosmic comme alimentation.

    PS désolé pour l'orthographe
    Ps 2 si je me trompe dite le moi

  30. #29
    Coincoin

    Re : Propulsion et antimatière...

    quand les photon sont suffisament charger en énérgie il libere sur leur chemin de couple particule-antiparticule
    Il doit quand même falloir que ton laser soit particulièrement énergétique (rayons gamma de haute énergie)...
    Encore une victoire de Canard !

  31. #30
    invite501b3f5c

    Re : Propulsion et antimatière...

    Peut importe : on gagnerait énormément en énergie(propultion plus chaleur des métaux en contacte avec l'énergie libéré)de plus il me semble qu'en refroidissant les métaux de la Tuilière avec un circuit rempli d'azote liquie a -260 et quelque degrés un alliage resistant a la chaleur (titan + autre métaux)
    pourrait tenir le cout de plus on prait utilsé d'autre mauteur fonctionnan grace au gaz/ particuledas l'espace.Bref plein de possibilité a condition que les fond oit débloquer.
    (un peut hors sujet)
    On peut espéré dans un future plus ou moin lointain utiisé l"hyper propultion"
    sachant que c'est simple en théori :
    On cré un passage vers une dimention qui est spatio temporelment diférente de la notre(qui va plus vite)et on fait un deuxieme pssage ves la destination
    aprés on les rejoint en allant plus vte que la lumière car la dimension elle meme va plu vite(e,fin c'est la seul hipothese conveable que j'ai trouvé )

    Après pour aller plus vite qu'avec de lanti matière on pourrait imaginé un systeme de propultion par gravité controler(on crée un mini trou noir d'un duré de vie infime de vant le vaisseaux qui est aspiré ver l'avant a grande vitesse puis on en cré un deuxieme puis un troisieme ect...)

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