Actu - Scandale en physique : découverte de plagiats dans de prestigieux journaux

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La fraude scientifique, heureusement rare, est d'ordinaire assez rapidement détectée. Cela n'a pas été le cas avec plus de 40 publications acceptées dans des journaux prestigieux avec comités de lecture. Un groupe d'étudiants de l'Université d'Ankara en Turquie a en effet réussi à tromper la vigilance des experts pendant plus de 22 mois, et visiblement ils ne sont pas les seuls ! Le scandale secoue le monde raréfié de la physique théorique présent dans la blogosphère.L'affaire a commencé lorsque, comme le relate le Dr. Ozgur Sar...

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[invite73192618]

Bon argument pour que les biologistes et autres passent à un système comme arXiv...

HS: quelques propos sur le blog de PW qui résonnent

Remind me again, why is it that universities are paying large sums to get these journals?

as an undergraduate student (why on earth do you need publications at that stage?)

[mtheory]

Ce post m'a particulièrement fait rire

# Amos Dettonville Says:
August 23rd, 2007 at 11:27 am

I was once reading some papers in the physics arXiv on a subject of interest to me, and came across what struck me as a particularly lucid and insightful paper from someone at a University in Portugal. The more I read, the more impressed I became… “Damn (I though), I couldn’t have written this better myself…” And then it dawned on me: I HAD written it myself. The ENTIRE paper (about 12 pages) had simply been cut and pasted, verbatim, from an article of mine that is accessible on the web. The only things different were the abstract, the “author’s” name, and one page of unintelligible nonsense that the guy had appended at the end.

Just for fun, I searched for other papers by this individual, and immediately found another where he had done exactly the same thing with another of my articles.

Now, I know plagiarism is fairly routine in academic papers, and I usually just ignore it, but this “cut and pasting” of a whole paper verbatim seemed particularly blatent, so I sent an email to the arXive, pointing out the two papers and the web sites they were stolen from. To my surprise, the arXiv rather promptly took down the offending papers, replacing them with a note about plagiarism, and sent me a message saying they had contacted the University to inform them of the situation. At that point I was sort of impressed (and surprised) at the level of ethics, although I was actually feeling a little sorry for the “author”, whose career I naively imagined had been irrepairably damaged. As it turned out, I was worried for nothing… About a week later, revised versions of the papers re-appeared on the arXiv, essentially unchanged, but with two or three statements inserted here and there, saying “As explained in reference [x]”, with a reference to my articles. So (apparently), all is well.

On another related point, there has been a recent rash of plagiarized mathematics web sites, apparently by some people in Russia or one of the “stans”. Their exact identity is unclear, but their mode of operation is to copy whole web sites, including the entire directory structures, and then convert all internal links to eliminate any reference to the original site, re-directing them to the bogus site. (They must have fairly sophisticated tools to do this.) Then they give the site a new name, and invent some people, complete with phony biographies, credentials and photos, who claim to be the authors of the material. They then begin to send emails to other people with mathematics web sites, asking them to link to the bogus site (presumably to increase traffic and raise their google rankings).

The ultimate objective of this activity is not clear (to me), but I suspect it is to generate traffic for some kind of phishing activity… I understand the term of art is “social engineering”. They are hosted on either blacklisted ISPs in the US, or else ISPs in Russia, so they are fairly untouchable from a legal standpoint.
# anonym Says:

[invite73192618]

Incroyable... on a l'impression de rentrer dans une guerre des nèmes à la Dawkins. A ce rythme là, les outils de détection de plagiat seront bientôt utilisés pour générer des plagiats plus durs à détecter!


Note pour plus tard: la recherche a décidément besoin de trouver un nouveau modèle économique....

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite73192618]

Rien à voir mais trouvé en lien sur le blog de Woit

[invitef0e1f041]

l’autoplagiat qui est plus répandu qu’on ne le pense mais qui est, bien évidemment, moins problématique.

Juste un petit commentaire: c'est certes moins problematique a priori, mais ca reste un peu problematique a mon sens. Les trucs publies et republies maintes fois sous excuse d'ajouts marginaux ou sous estampillage(??) "revue", ca frise parfois l'escroquerie intellectuelle.

[mtheory]

Juste un petit commentaire: c'est certes moins problematique a priori, mais ca reste un peu problematique a mon sens. Les trucs publies et republies maintes fois sous excuse d'ajouts marginaux ou sous estampillage(??) "revue", ca frise parfois l'escroquerie intellectuelle.

Entièrement d'accord, surtout du point de vue du "publish or perish", ça fait artificiellement monter la mayonnaise.

[mtheory]

http://arxiv.org/new/withdrawals.aug.07.html

[invite48943751]

Pour un chercheur, publier c'est exister. Il est donc prévisible qu'il y en ait qui "forcent" leur destin...
En plus, je viens de voir un "Grand Reportage" (Simon Durivage) sur RDI diffusé le 4 septembre 2007 à 20 h sur "les imposteur de la Science" (production TSR Suisse) avec, entre autres, le professeur Rylander chercheur "indépendant" mais manifestement payé par Phillip Morris, preuves à l'appui, pour, semble-t-il, produire des conclusions sur les effets négligeables de la fumée sur les non-fumeurs et sur un autre chercheur en clonage.
La présentation de l'émission dit : "Dans l’univers de la recherche, parfois la tentation de donner un coup de pouce à des résultats peu probants peut être grande. Ce reportage se penche sur la fraude scientifique. Plus que la fraude elle-même, c’est la difficulté de la traquer qui est mise en évidence. La volonté de sauvegarder la réputation du laboratoire, la crainte des conséquences financières ou tout simplement le charisme hors du commun du scientifique : autant de freins à la diffusion de la fraude."

Pour le reste les mots-clés "analyse de plagiat" dans Google donne 33 600 pages et pas mal de logiciels intéressants de détection de plagiats.