Tu es en train de me dire que tu ne vois pas le rapport entre le langage des abeilles et la biologie ?
Entre le langage des abeilles et le prix intitulé Physiologie ou médecine. Et j'ai un peu le droit d'avoir une opinion là dessus ayant une formation de biologiste pur jus.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Pour le prix de médecine, on s'éloigne peut-être légèrement, mais pour ce qui est de la physiologie :
La physiologie étudie le fonctionnement mécanique, physique et biochimique des organismes vivants, [...].
Je suis désolé, mais le langage des abeilles et en plein dedans.
Je suis désolé, mais je ne vois pas en quoi.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Les hormones pour le coté "biochimique" et la danse pour ce qui est "fonctions de relation".
Pour revenir à Al Gore, ça montre que le prix Nobel peut s'acheter avec des conférences et des voyages en avion.. de l'argent quoi. Une personne courageuse pour sommer les dépenses d'Al Gore afin de chiffrer le montant à débourser pour recevoir ce prix ?
L'argent serait-il tabou ?
One must never stop to imagine the world as it would be in the soundest way
Je ne vois ici nulle démonstration de CNS, mais une assertion gratuite qui a la tronche d'un sophisme.
Aucun intérêt tant que l'assertion n'est pas démontrée.Une personne courageuse pour sommer les dépenses d'Al Gore afin de chiffrer le montant à débourser pour recevoir ce prix ?
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bon, je reformule le postulat de Bruno dont la démonstration ou réfutation quantifiée frôlerait le Ig Nobel:
Un nombre de voyage et de conférences significativement supérieurs à la moyenne mondiale des intervenants aux conférences est une condition nécessaire à l'attribution d'un prix Nobel.
Faudrait peut-être poster dans ça dans "la science ludique". Les fans de l'Histoire des sciences et des Nobels vont pouvoir s'éclater![]()
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Pour revenir sur le Nobel de la paix, on peut consulter la lise ici :
http://nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/
On constate aisément que les prix vont pour l'essentiel à des personnalités / institutions ayant joué un rôle politique économique ou social. Al Gore convient assez bien au profil. Le GIEC, c'est plus atypique. En soi, c'est un groupe de scientifiques qui fait un rapport quinquennal aux politiques (et à tout le monde) visant à donner l'état de la science sur le climat et ses impacts. Les Nobel ont peut-être voulu récompenser une nouvelle manière de faire de la science, en association plus étroite avec les décideurs politiques et les problèmes de l'humanité. On peut penser que c'est une bonne chose (comme JPL plus haut). On peut aussi se demander si la science a quoi que ce soit à gagner à cette association à la politique (et, inévitablement, au médiatique) et si le climat était le bon thème pour débuter cette forme inédite d'analyse globale à visée pratique. Sur le principe, je suis assez favorable au procédé consistant à faire des synthèses sur de grands thèmes touchant l'avenir de l'espèce humaine. Mais là où cela coince un peu, c'est que le climat est précisément à la rencontre d'incertitudes scientifiques importantes (en raison de sa complexité intrinsèque et de la difficulté à modéliser l'ensemble des facteurs pertinents) et d'enjeux socio-économiques majeurs (en raison de l'infrastructure carbone de toutes nos sociétés et de la phase historique d'accès au développement industriel de la majorité des humains).
A mon sens, le développement politique de cette question va devenir de plus en plus intéressant - et va sans doute augmenter encore la "pression" sur le GIEC. Pour l'instant, nous en sommes au timoré Kyoto I et à des déclarations d'intention généreuses des uns ou des autres. Cela ne mange pas de pain, mais cela ne change rien (tout le monde est d'accord, je pense, pour dire que Kyoto aura un effet symbolique positif s'il est respecté, un effet symbolique négatif s'il ne l'est pas, et de toute façon aucun effet climatique ou presque). On entre en phase de discussion de Kyoto II, autrement plus sérieuse. C'est maintenant que la fameuse division par quatre des émissions va devoir se confronter aux réalités politiques et économiques du monde. Il me paraît inévitable qu'à cette occasion, on se retourne vers les scientifiques pour leur demander d'affiner encore leurs fourchettes de sensibilité au CO2. Car 2-4,5°C à l'équilibre 2xCO2 (GIEC 2007), pour l'incertitude purement physique indépendante des émissions, c'est encore très vaste. Pour la valeur basse, l'adaptation avec réduction lente des émissions semble une bonne solution. Pour la valeur haute, la prévention avec réduction rapide des émissions parait conseillée. Et le "best estimate" retenu (3,2°C) est juste au milieu...
Réchauffement : la science ou le mythe ?
Al Gore n'est pas un scientifique mais il peut faire avancer la machine, on peut lui reprocher ce que l'on veut, mais si l'américain moyen prend conscience des danger que cour la planète Terre alors Al Gore a bien fait de s'impliquer.en association plus étroite avec les décideurs politiques et les problèmes de l'humanité. On peut penser que c'est une bonne chose (comme JPL plus haut). On peut aussi se demander si la science a quoi que ce soit à gagner à cette association à la politique (et, inévitablement, au médiatique)![]()
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peut l'en empêcher.Alexandre Soljenitsyne