Actu - Comment simuler des trous noirs... avec des métamatériaux

[RSSBot]

Un groupe de chercheurs de l'université de Berkeley vient de trouver un moyen d'explorer la physique des trous noirs en simulant leur influence sur les rayons lumineux à l'aide des métamatériaux, ceux-là mêmes que l'on utilise pour créer des dispositifs d'invisibilité. A l'horizon&nbsp;: la possibilité de simuler au laboratoire des trous noirs ou même des systèmes planétaires. <br />
Il ne suffit pas de connaître les équations d'un phénomène pour pouvoir en comprendre tous les aspects car leur rés...

Lire la suite : Comment simuler des trous noirs... avec des métamatériaux
Les actualités Futura-Sciences

[alaink]

Est-ce que les micro-trous noirs dont on a tant parlé lors du lancement du LHC font l'objet d'expériences ou sont ils juste un sous-produit d'autres expériences?
Car pourquoi simuler des trous noirs quand on peut en utiliser des "vrais"...

[Rubyman]

Est-ce que les micro-trous noirs dont on a tant parlé lors du lancement du LHC font l'objet d'expériences ou sont ils juste un sous-produit d'autres expériences?
Car pourquoi simuler des trous noirs quand on peut en utiliser des "vrais"...

Même lorsque le LHC atteindra sa puissance maximale (il n'est même pas encore en service), il ne pourra créer de micro-trous noirs que si une certaine théorie non prouvée s'avère être exacte... A priori, le LHC ne sera pas assez puissant pour cela. Enfin, la durée de vie d'un micro-trou noir étant extrêmement courte, on ne pourrait étudier au LHC qu'une partie de ses propriétés, et il serait beaucoup plus commode d'avoir une "simulation" de trou noir à étudier en laboratoire.

[Rincevent]

Bonjour,

Un micro trou noir est un objet

- hypothétique
- dont les propriétés sont fondamentalement quantiques et donc très différentes de celles des trous noirs stellaires et de tout objet intervenant de manière courante en astrophysique.

L'idée ici est donc plutôt de faire "avec de la matière ordinaire" une sorte de "maquette" dont la dynamique obéisse à des équations semblables à celles qui interviennent en astrophysique (pas grand chose de quantique), mais avec des échelles spatiales et temporelles bien plus courtes. Comme il est dit dans l'article, le but est de pouvoir étudier facilement un plus grand nombre d'évolutions possibles de systèmes dans lesquels la gravitation est la force dominante, et ce sans recourir aux méthodes usuelles qui sont des simulations numériques assez "lourdes" ou des observations complexes de systèmes astrophysiques lointains et évoluant avec des temps caractéristiques... astronomiques

[A voir en vidéo sur Futura]