Un matériau nanoporeux aux performances inégalées

[RSSBot]

En combinant chimie raisonnée et simulation numérique, une équipe dirigée par Gérard Ferey de l'Institut Lavoisier (CNRS/Universit&#23 3; de Versailles) vient de mettre au point un nouveau matériau nanoporeux, le téréphtalate de chrome, dont les performances dépassent de loin celles des meilleurs matériaux connus jusqu'à présent. Avec des pores de 2.9 et 3.4 nanomètres de diamètre et...{br}{br}Lire l'article : Un matériau nanoporeux aux performances inégalées {br}

[FC05]

Dans l'article :

"Sa maille, d'un volume de plus de 700.000 angströms (10^-10m) avoisine celle des protéines. "

Depuis quand on exprime les volumes en m ???

[Démostène]

Dans l'article :

"Sa maille, d'un volume de plus de 700.000 angströms (10^-10m) avoisine celle des protéines. "

Depuis quand on exprime les volumes en m ???

Il parle de mailles, c a d une sorte de grille, pas de volume.
@+

[FC05]

Pour la maille on défini les dimensions qui sont en m (ou toute autre unité de distance), mais le volume de la maille ... ben c'est un volume !
N'importe quel élève de sup qui fait de la cristallo est au courant !

[A voir en vidéo sur Futura]

[JPL]

L'erreur existe dans le texte sur le site du CNRS. je suppose qu'il manque un exposant 3 et qu'il faut lire 700000ų, ce qui correspond à peu près à un diamètre de 5,5 nanomètres, compatible avec la figure où l'on parle de d'un diamètre accessible de 3,4 nm (le pore a un diamètre inférieur à la cage).

[SoulMan]

L'article sousentend que les matériaux poreux permettent d'engranger des volumes de matiere bien plus importants que le volume normal de la matiére capturée. Est ce bien ça?
Si oui, comment on "fait rentrer" la matiére capturée? avec de fortes pressions?

[JPL]

Non. En ce qui concerne le piégeage des gaz, il faut d'abord être conscient que le volume d'un gaz n'est pas une grandeur fixe. Sur un matériau très poreux, la fixation se fait par adsoption sur la surface interne du réseau poreux (et non pas à l'état libre dans les "trous"). Or cette surface peut être énorme (voir l'article) et peut éventuellement permettre le stockage de quantités supérieures à celles que donnerait un récipient classique de même volume.

[SoulMan]

Merci pour ces éclaircissements.

Mais le gain est de quel ordre? supérieur a un gaz compressé jusqu'à liquéfaction? quels sont les processus de piegage et de restitution?

[dubonnair]

Est-ce encore un effet d''annonce, très à la mode, quant à l'éventualité d'un développement de la filière hydrogène.
C'est bien, d'être capable de stocker de l'hydrogène en quantité dans un volume réduit mais... sans plus de précision on laisse aller le lecteur dans toutes sortes de conjectures et ces effets d'annonce visent souvent à persuader peu à peu l'opinion publique que l''économie hydrogène est notre seule issue.
Bien sûr l'article ne va pas jusque là mais par omission, il le laisse entendre. En effet, quelle est la cinétique du stockage déstockage de ce matériau, quelles quantités peut on envisager de stocker sous entendu est-il possible de réaliser de gros réservoirs toujours aussi efficaces, est-on capable de produire ce matériau en grande quantité et dans une filière économique viable???
Beaucoup de questions auxquelles les scientifiques n'ont pas forcément pour mission de répondre mais qu''ils éludent volontiers pour surfer sur la vague virtuelle du "tout hydrogène".

[JPL]

ces effets d'annonce visent souvent à persuader peu à peu l'opinion publique que l''économie hydrogène est notre seule issue.

Oh non : c'est beaucoup plus simple. En général ces effets d'annonce espèrent amorcer la pompe à crédit pour le labo ou le projet.

[dubonnair]

Oui JPL, c'est ce que j'entendais par "surfer sur la vague". Les crédits arrivant d'autant plus facilement qu'une douce musique résonne déjà aux oreilles de la population et donc des politiques et par suite de ladministration ou des investisseurs. Mais les cercheurs ont besoin de crédits, on ne peut les blamer, eux.

[SoulMan]

Merci pour ces éclaircissements.

Mais le gain est de quel ordre? supérieur a un gaz compressé jusqu'à liquéfaction? quels sont les processus de piegage et de restitution?

[Cécile]

En effet, quelle est la cinétique du stockage déstockage de ce matériau, quelles quantités peut on envisager de stocker sous entendu est-il possible de réaliser de gros réservoirs toujours aussi efficaces, est-on capable de produire ce matériau en grande quantité et dans une filière économique viable???

Concernant le stockage de l'hydrogène, l'article de Nature lui même n'en parle que très brièvement, en note de bas de page. Le stockage est de 0,45 % (en masse) à 293 K et 3,75 % à 77 K. Pas de quoi sauter au plafond. Et ça ne dit rien de la cinétique, en effet.

Mais le gain est de quel ordre? supérieur a un gaz compressé jusqu'à liquéfaction? quels sont les processus de piegage et de restitution?

Non, c'est bien inférieur à un gaz liquéfié, mais ça requiert aussi bien moins d'énergie, et pas de réservoir (souvent très lourd pour être capable de subir les hautes pressions).
Quant aux processus de piégeage et de restitution, il me semble que c'est pas la température, simplement. A vérifier. Il faut voir aussi que si ça demande des heures pour incorporer le gaz, c'est pas top.