Actu - « Dans cinq ans, tout le monde aura un robot »

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La robotique actuelle serait dans la situation de la micro-informatique des années 1980 et de l'Internet des années 1990 : c'est le credo de Bruno Bonnell, président de la société Robopolis mais aussi du syndicat Syrobo, lequel organise à Lyon, du 23 au 25 mars, la première édition d'Innorobo, salon professionnel de la robotique.<br />
L'invasion des robots a-t-elle commencé ? Oui, semble-t-il. Dans le milieu professionnel, ils ont déjà investi les usines tandis qu'ils s'immiscent dans le milieu...

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[PA5CAL]

Peut-être serait-il bon de rappeler que la robotique et l'intelligence artificielle sont des sciences qui ne sont pas nouvelles, et que si les progrès de la mécanique, de l'électronique et de l'informatique offrent aujourd'hui beaucoup plus de possibilités à un coût inférieur, il n'en reste pas moins que nous étions déjà entrés dans l'ère de la cybernétique dans les années 80.

On n'a donc pas attendu M. Bonnell pour développer ces sciences, présenter de nombreuses réalisations novatrices... et aussi promettre assez régulièrement un avenir ultra-robotisé.

Les écoles d'ingénieur en particulier ne l'ont pas attendu, et si ce monsieur attend qu'elles s'y mettent aujourd'hui, c'est probablement parce qu'il a oublié qu'elles s'y sont déjà mises depuis un quart de siècle au moins, et que c'est grâce à cela qu'il peut justement citer quelques exemples aboutis.

Bref, compte tenu de sa position, il ferait mieux se renseigner avant de dire des bêtises.

[gemlt]

Même avis ici, ce monsieur ne fait que de la pub pour le salon professionnel, mettre sur le même niveau, le wifi qui n'existait pas en 2002, qui n'est qu'un outils avec l'emergence d'une IA intégrable dans le quotidien domestique il y a tout un monde, de plus les lois ne le permettront problablement que sous certaine condition, le principe de précaution devra s'appliquer...sans tomber dans le complotiste, une IA "indépendante" dans une maison mais qui serait connecté via un intranet avec d'autres, j'imagine même pas les soucis de sécurité, de vie privé et j'en passe..cela ne se fera pas en 10 ans en tout cas pas comme il le laisse penser à la asimov !

[jiherve]

Bonsoir,
la question cruciale c'est l'énergie disponible et la durée de vie des batteries.
JR

[A voir en vidéo sur Futura]

[ph11]

Ce sont les syndicats qui vont être contents.^^

[Holas]

Mouais...

Tout les produits vendu actuellement demande peut être un, deux, voir trois ans de recherche grand maximum avec une quasi-obligation d'avoir un produit vendable au bout puisque rien de nouveaux les composent.

Quant à parler d'IA... Lorsque l'on connait la puissance de calcul de notre cerveau et l'énorme quantité de donnée traitée...

Et en plus dans la situation actuelle, c'est à dire d'investissement à très court terme avec rentabilités maximum et sans grosse prise de risque.

C'est juste de la bonne vieille promo, avec le blabla habituel...

[Yaourt à la viande]

Et l'impact sur les sociétés ? Le chômage ? Les ressources naturelles.... ? Ces histoires de robotiques sont loin de me laisser de marbre, mais il y a des questions qu'il va falloir se poser pendant que l'on en a encore le temps (et la tête froide)

[gemlt]

Bon c'est politique, ça n'a peut etre pas sa place ici mais...il y a des modifications en cours de la société, niveau par exemple revenu universel qui passera dans les 2 prochaines elections (avis perso), ça veut dire justement moins d'obligations de travailler et surtout mise en place de systéme robotisés, donc IA pour strictement tous les boulots pénibles, système de récupération de poubelle, tous les taffs de caisse, tous le travail usine/industrie déjà en cours depuis des dizaines d'années.... quoi? comment ça je rêve ?!

[PA5CAL]

Oui, effectivement, tu rêves... même si ce rêve on est nombreux à l'avoir fait.

Il y a vingt ans, la robotisation c'était, avec l'informatisation, le moyen de gagner en productivité, de faire disparaître les travaux pénibles et d'entrer de plain-pied dans l'ère des loisirs et du développement personnel. Travailler moins et gagner plus, en quelque sorte.

Malheureusement, les sangsues qui détiennent le pouvoir économique et politique en ce monde en ont décidé autrement, et ont préféré donner le travail aux Chinois malgré nos 4 millions de chômeurs (7,5 millions quand on compte les travailleurs pauvres, précaires et intermittents) et continuer à nous faire trimer pour payer des produits qu'on nous force à importer (je caricature, mais l'idée est là). Bref, la perte d'autonomie, la pénurie et la misère organisées pour un asservissement de l'humain au profit d'une minorité prédatrice : travailler plus pour leur faire gagner plus.

Nous ne manquons pas d'idées (elles dorment dans nos tiroirs) ni d'ingénieurs en robotique (ils sont là, mais ont dû se reconvertir ou sont au chômage). Ce qui manque, c'est une réelle nécessité sociale à cette robotisation... et les moyens industriels de l'assurer par nous-mêmes.

En effet, durant ces dernières décennies, notre pays a malheureusement vu s'étioler son tissus industriel sous la pression d'intérêts purement financiers et spéculatifs (on parlait à l'époque d'«africanisation» de la France). De fait, je doute qu'aujourd'hui, si la robotisation devait accompagner une hypothétique réorientation humaniste de notre société, nous puissions en produire nous-mêmes les éléments. On devrait probablement acheter ces robots ou la majorité de leurs constituants en Asie (éventuellement via des compagnies américaines, comme c'est le cas pour les ordinateurs).