Actu - Zones humides : des stations d'épuration naturelles contre les nitrates

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Problème récurrent dans le monde agricole : les nitrates et les conséquences de leur épandage excessif. Mais que sait-on des cycles de leurs composés ? Dans plusieurs régions de France, les nitrates traversent des zones humides avant d'atteindre les cours d'eau. Elles joueraient alors le rôle de stations d'épuration en absorbant jusqu'à la moitié des flux, comme l'explique à Futura-Sciences Philippe Mérot, chercheur à l'Inra.
Peu avant le Salon de l'agriculture, l'Institut...

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Le critère général pour l'épuartion de l'eau est le temps de séjour ou de transfert, en effet plus la durée sera longue entre le début d'un cycle de traitement et la fin, meilleure sera l'épuration (c'est le principe d'un lagunage naturel où le temps de séjour est d'un mois environ).

Effectivement avec les aménagements foncier continue depuis les années 70, avec l'arasement de talus, ce temps de séjour est presque réduit à néant, on le constate notamment lors des précipitations où les cours d'eau montent subitement pour baisser aussi vite! Ce qui accentue d'autant plus les étiages des cours d'eau.

Depuis quelques année on parle de continuité écologique pour les cours d'eau, il serait bien d'instaurer le critère de discontinuité agricole, afin de limiter les étandues agricole qui ne permettent pas de ralentir l'écoulement de l'eau.

Cette norme serait établie en fonction d'un rapport surface et pente, plus la pente est forte plus faible doit être la surface de l'ilot agricole, avec obligation de rétention d'eau à l'exutoire des parcelles.

En Bretagne, les talus étaient souvent précédés d'une douve qui permet la rétention d'environ de 200 litres d'eau par metre linéaire, avec en plus une action de filtration et d'infiltration dans le sol.

Bref, il ne faut pas compter que sur la présence des zones humide pour améliorer la qualité de l'eau, c'est toute la surface de la terre qu'il faut prendre en compte!