Posté encore très récemment (aujourd'hui sur le forum Astro):
repost : dans ce genre de débat il y a 4 notions distinctes qu'il ne faut pas confondre :
1) Le néant qui représente l'absence d'espace, de temps et plus généralement de tout ce qui pourrait représenter quoique ce soit d'intelligible. Le néant est une notion métaphysique, et non physique, c'est à dire qu'il réside dans sa simple définition : ce n'est rien. On ne doit, en droit, le faire correspondre avec rien d'existant, par définition.
2) le nombre zéro en mathématique qui représente quelque chose. De même que l'ensemble vide. En tant que nombre ou ensemble, ils sont pourvus de nombreuses propriétés. On peut d'ailleurs distinguer zéro de l'ensemble vide, car ils expriment deux concepts distincts. Alors que "néant" et "rien" sont synonymes. Si un concept possède des propriétés qui permettent de le distinguer d'un autre autrement que par le langage, ce n'est pas rien.
3) Le vide, qui n'est pas rien. Avec le vide, nous entrons dans la physique. Le vide se définit comme l'état d'énergie minimale des champs. Il n'est donc pas absolu dans le sens de "pas absolument vide", même fondamentalement. Une particule est ou n'est pas. Alors qu'un champs existe même à l'état d'énergie minimale et élucider ses lois occupe les jours et les nuits des théoriciens. Le vide héberge "en potentiel" absolument tout le bestiaire des particules. Il suffit d'agiter le tapis, de lui injecter de l'énergie, pour provoquer une profusion de particule, comme des fruits tombant du pommier que l'on secoue. La notion de vide devient relative : il y a "quelque chose" formant ce vide manifestement, muni de lois précises et non triviales. Formé de champs couplés qui se répartissent l'énergie de manière très inégales. Le nombre et le couplage possibles des champs sont absolument inépuisables.
4) L'espace-temps, le contenant géométrique du vide, que l'on pourrait supposer coïncider avec un "vide absolu" (un vide sans les champs qui composent le vide réel). Cet espace-temps est décrit par la Relativité générale et même si on le "vide de son vide" il conserve des propriétés qui n'ont rien de triviales :
- l'espace fait bloc avec le temps, au sens que toute mesure des distances entre deux événements doit faire intervenir la coordonnée temporelle t en plus du vecteur position r pour être invariante d'un référentiel à un autre (invariant de Lorentz : ds² = c²dt² - dr²);
- en présence d'énergie-impulsion il adopte une courbure ;
- envisagé dans son ensemble il ne possède pas de solution statique stable : il ne peut être qu'en expansion ou en contraction ;
- il possède possiblement une topologie complexe (concept d'espace non simplement connexe) ;
- il est possible d'envisager un nombre plus grand que 3+1 dimension (dimensions compactifiées requises par la théorie des cordes...) ;
- il est possible de le discrétiser, c'est à dire de concevoir un genre d'atome d'espace temps (voie suivie par la théorie des boucles)
- il est possible d'utiliser une notion de point qui n'est plus sans dimension mais qui devient un opérateur quantique (géométrie non commutative)
L'espace-temps n'a donc rien d'un objet simple et sa complexité structurale pourrait être mise à l'origine de la fécondité du vide.
Ces deux dernières notions de vide quantique et d'espace-temps représentent quelque chose de physique, et elles font l'objet de spéculations de haut niveau, car elle sont testables.
Vide et matière
Ce qu'on appelle la matière, c'est un vide qui n'est pas à son état d'énergie minimal, c'est à dire un vide excité.
Ce qu'on appelle le vide c'est un ensemble de champs, un pour chaque particule élémentaire, à leur état d'énergie minimal. Même dans cet état minimal, le champ conserve une activité résiduelle qui produit des couples de particules qui se résorbent en un temps très court (d'autant plus court que la particule produite est massive). Le vide est une ruche vibrionnante qui produit de la matière à jet continu. Mais il s'agit d'une matière virtuelle, c'est à dire que ces particules ne peuvent pas interagir avec une particule réelle, un détecteur de particules par exemple ; elles produisent par contre un effet collectif qui joue un rôle important dans la théorie des champs quantiques.
L'énergie par unité de volume ρ autrement dit la densité d'énergie du vide (en Joule/m3, par exemple) résulte d'une sommation sur les champs quantique.
L'énergie E d'un champ en théorie quantique c'est :
E(n) = (n + 1/2)hν
avec
h la constante de Planck
ν (nu) la fréquence. Un ν donné représente un mode du champs. Pour une particule de masse m au repos, on a au minimum hv = mc², auquel il faut ajouter son énergie cinétique.
n = 0, 1, 2... le nombre de particules (réelles) du champ.
n>0 représente l'état excité, le champ génère de la matière
n=0 représente l'état d'énergie minimal du champ, cad le vide.
D'où l'énergie de point zéro du champ :
E(n=0) = hv/2
...qui n'est pas nulle.
Pour calculer l'énergie de vide, on intègre sur tous les modes des champs de toutes les particules (fermions, bosons) pour obtenir un total.
Et là, c'est le drame...
Mais si on ne fait le calcul que sur une seule particule, par exemple le photon, l'intégrale donne une densité d'énergie de l'ordre de ρ~10120 fois la densité d'énergie mesurée. C'est ce qu'on appelle une catastrophe ultraviolette : en intégrant les modes de fréquences croissantes qui sont aussi les plus énergétiques (si on part des fréquences optiques, c'est quand on va vers les ultraviolets), l'intégrale diverge, cad que son résultat tend vers l'infini. Usuellement, on somme jusqu'à une fréquence dite de coupure, qu'il faut justifier physiquement. Or dans le cadre de la Physique actuelle, la fréquence de coupure c'est la fréquence de Planck. On obtient comme résultat que la densité d'énergie du champs est de l'ordre de la densité de Planck. Ok, ce n'est pas infini. Mais c'est quand même extraordinairement élevé. Ou pour le dire à l'inverse : notre vide apparaît extraordinairement peu énergétique par rapport à ce qu'il devrait être, si on se fie à la théorie quantique des champs. C'est le problème dit de la constante cosmologique. Sans doute le problème ouvert le plus brûlant de la physique actuelle.
Mais bon...
Si on passe ça sous le tapis, l'idée est que "naturellement" on a une "énergie plancher" qui se déduit du formalisme fondamental la théorie quantique des champs. Comme il s'agit de l'état fondamental des champ, l'idée d'une "dilution" est sans objet. Cela signifierait que les lois de la physiques changent avec l'expansion.
Vide et expansion
Si je prend un système constitué très simplement d'un volume de vide et que j'augmente ce volume, en lui faisant subir une expansion, que se passe t'il ? J'ai crée un volume plus grand d'espace remplis de vide. Comme ce vide représente une certaine énergie par unité de volume, j'ai augmenté l'énergie de mon système.
Soit U l'énergie interne de mon système.
En thermodynamique de base, j'ai l'équation de conservation de l'énergie qui s'écrit comme ça, pour un système adiabatique (=qui n'échange pas de chaleur avec l'extérieur, ce qui est le cas de l'Univers) et isentropique (= dont le nombre moyen de particules par unité de volume ne change pas, ce qui est le cas du vide) :
dU = -pdV
dU est la variation de mon énergie interne
p est la pression
dV est la variation de volume
Très simplement, si j'ai un piston remplis de gaz sous pression et que je le laisse aller, son volume va augmenter (dV>0), et l'énergie interne va diminuer : une force travaille, et ce travail est fourni à l'extérieur, ce qui fait tourner le moteur de la Volvo, par exemple . Mais ici, il ne semble pas que l'Univers puisse faire tourner une Volvo. Il ne fournit de travail à personne.
Alors voyons. D'après ce qui précède :
dU = ρdV
d'où :
ρ = -p
Autrement dit l'augmentation de l'énergie interne est compensée par une pression négative. C'est un truc plutôt bizarre, mais vrai et qui se constate dans l'effet Casimir.
Bon, ça c'est ce que nous dit la théorie quantique des champs, au sujet du vide.
Que nous dit la relativité générale, au sujet de l'espace ? Que la gravité d'un fluide quelconque de densité d'énergie ρ et de pression p est :
g = ρ + 3p
Car en relativité générale, la pression gravite, c'est à dire qu'elle doit être comptabilisée dans la somme des termes qui produisent une courbure de l'espace. Le chiffre 3 devant le terme p est lié aux 3 dimensions spatiales.
Comme p est négative et égale à -ρ, ρ+3p est une quantité négative, ce qui implique une gravité répulsive, et la croissance de la métrique da/dt est du genre :
da/dt ~ exp(Ht)
avec H = (da/dt)/a
soit quelque chose d'assez musclé en terme d'exponentiel ("plus ça croit, plus ça croit rapidement" ). C'est ce mode d'expansion que l'on appelle l'inflation.
Ainsi "naturellement" un espace vide dont la densité d'énergie n'est pas nulle semble voué à croître indéfiniment, et de manière inflationnaire. Et ça apparaît tellement naturellement dans les équations "semi-classiques" (c'est à dire prenant en compte à la fois la relativité générale et la théorie des champs quantiques) que la question maintenant est de savoir pourquoi l'expansion est si faible : s'il y a eu inflation, celle ci doit bien s'être interrompue, et assez vite, sinon on ne serait pas là pour en parler, ce que les anglo-saxons appellent "the graceful exit". C'est pour ça qu'on fait intervenir un champ qui se "dégrade" en très peu de temps et se thermalise en se couplant au champs "classiques" du Modèle Standard, engendrant un univers dense et chaud (1027 K), avec une densité d'énergie du vide devenue très petite (~4 GeV/m3) et en expansion "classique", cad non pas inflationnaire mais dégressive, jusqu'à ce que l'univers se dilue suffisamment pour que le vide reprenne le dessus, ce qui est à nouveau le cas.
Notre univers apparaît donc dans ce schéma général comme un bulle de vide dont la jauge est presque à zéro, un vide rincé de son énergie initiale, ayant en quelque sorte presque tout investit dans les champs de matière, et en expansion ralentie, dans un vaste océan de vide de haute énergie en inflation. Dans ces condition il n'est pas question que surgisse un nouvel épisode d'inflation dans notre univers. Les batteries sont à plat.
Vide et multivers
On part de l'idée que le vide va générer de l'espace à un taux qui dépend de son niveau d'énergie. On suppose également que ce niveau d'énergie des vides remplissant ces nouveaux espace puisse varier de place en place. On peut appeler tout volume d'espace remplis d'un vide homogène un univers. Et l'ensemble des univers remplis de vides à différents niveaux d'énergie, le Multivers. On part d'un vide quelconque de densité non strictement nulle. Ce vide va produire des mètres cube de vide du même niveau d'énergie que lui, plus ou moins, et à nouveau les mètres cube les plus énergétiques seront les plus productifs dans le lot, jusqu'à l'atteinte d'un maximum donné par les lois de la Physique. C'est un genre de sélection darwinienne : le vide le plus productif s'impose, non pas qu'il empêche les autres d'exister évidemment, mais que si on prend 1 m3 de vide quelconque dans l'immensité du Multivers, il a toute les chances d'être proche de la densité limite. Donc en inflation violente. Et on peut démontrer que les fluctuations du vide sont d'autant plus fortes que le taux d'expansion est important. Les vides énergétiques sont donc également les plus fluctuant.
La question de l'origine ne s'en trouve pas résolue stricto-sensu, mais se ramène à un requis minimal : on n'a besoin à l'origine que d'un volume planckien de vide quantique pour générer, par sélection successive des vides, un grand Multivers qui produit du vide fluctuant à tour de bras. Et là dedans, finit forcément par advenir une fluctuation qui porte l'état de vide à un niveau quasi nul, générant notre Big Bang chaud.
Est ce que les phrases, respectivement en gras et soulignées, veulent dire la même chose ?Peut-être faut-il que je le formulasse autrement ?
Par exemple, si Etienne Klein explique "... il y a une surprise, c'est que quelque soit la manière qu'on a aujourd'hui d'essayer de marier la physique quantique et la relativité générale, et bien on aboutit à des modèles qui font disparaître l'instant zéro." il faudrait donc comprendre que toutes les propriétés connues de l'Univers conduisent à l'impossibilité de concevoir un modèle dans lequel il n'y aurait rien à T = 0 .
Autrement dit, tous les modèles possibles nécessitent qu'il y ait quelque chose à t = 0 .
Cette formulation vous paraît-elle correcte ?
Ensuite on verra peut être la différence entre aboutir aujourd'hui à des modèles et impossibilité de concevoir autre chose.
Pangolito et Pangolita sont dans un bateau...
Cela signifie la même chose si c'est précisé. Dans le théorie du big-bang, l'idée est que tout à commencé par le néant à T = 0 , mais jusqu'à maintenant aucune propriété connue de la matière ne permettait de reculer plus loin que 10-53 seconde, sauf erreur de ma part.
C'est pourquoi j'ai repris T = 0 pour traduire "instant zéro".
Pour la phrase en petit, je n'ai pas écrit qu'il est impossible de concevoir autre chose, j'ai précisé la situation.
Il va de soi qu'il est possible de le faire, puisqu'il y a le modèle de David Bohm.
Voicie, je fais la différence entre vide (donc énergie du vide) et néant (rien).
Ce qui est souligné est faux( et contradictoire avec la 2ème partie de ta phrase dont j'ai mis entre () un mot inutile)...une source?
Bonjour
Mémoire mémoire !
Le fait que nous savons que l’Univers a débuté selon la théorie du Big Bang ne signifie pas que nous savons exactement comment il a commencé ou d’où il provient. On spécule encore beaucoup sur ce qui s’est produit tout au début, mais nous savons certaines choses sur ce qui s’est produit tôt dans son histoire. Nous croyons que 0,0000000000000000000000000000 000000001 seconde environ après sa naissance, à cause d’un processus appelé « inflation », l’Univers a subi une expansion extrêmement rapide depuis un état très dense et homogène.
Ce processus a donné lieu à la création des premières particules (quarks, électrons et autres particules élémentaires). L’Univers était alors tellement chaud que les particules naissaient et se désintégraient dans une ronde continuelle. À 0,000001 seconde, l’Univers était suffisamment refroidi pour permettre la formation des premiers protons et neutrons et, lorsqu’il n’avait que quelques minutes d’existence, les premiers atomes d’hélium se sont synthétisés. Pendant les 300 000 années suivantes environ, il était un plasma chaud, c’est-à-dire que les électrons de tous les atomes flottaient librement jusqu’à ce qu’il se fût suffisamment refroidi pour que les noyaux et les électrons puissent se recombiner pour former du gaz neutre. C’est à ce moment-là que le rayonnement du fond diffus cosmologique est apparu.
Presque chaque atome que nous voyons aujourd’hui dans l’Univers a été créé au courant des premières secondes suivant le Big Bang. Le gaz s’est écroulé sur lui-même pour former des étoiles et des galaxies, puis des planètes et même des humains. Nous sommes tous constitués de particules issues du Big Bang! Donc, même si nous ne savons pas exactement d’où provient la matière à l’origine de l’Univers, nous savons par contre comment les premiers gaz se sont formés et comment ils ont été transformés en tout ce qui constitue l’Univers actuel.
- Ilana MacDonald
Es-tu sûr de toi ?
Je lis ceci : "La physique moderne suggère la possibilité que l’univers pourrait avoir émergé du néant." Dans un dossier Futura que tu peux trouver ici :
http://www.futura-sciences.com/magaz...e-1506/page/8/
J'ai précisé "La théorie du big-bang", pas le mcs. Je ne l'ai pas précisé sans raison.
Il est important de préciser "matière", pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas que la matière dans l'Univers, mais c'est un autre sujet, un autre domaine.
Pas besoin de préciser, perso, jamais entendu parler de la théorie du BB (par des travaux scientifiques hein...), et ton lien n'y fait pas référence non plus.
Par contre, Modèle Standard de la Cosmologie(MSC) oui.
Ensuite, cela n'enlève rien au fait que ta phrase est fausse, le MSC peut permettre de "remonter" en arrière, mais arrivé un moment, on ne sait plus, donc affirmer que tout a commencer a T=0, est faux, sauf si tu as une source? (cherche pas, yenapas, ça se saurait).
Et la tendance (mais ce n'est qu'une tendance...) serait plutôt de favoriser une "transition de phase".
Ce n'est donc pas écrit suffisamment clairement ?
Je connais cette marque d'intégrisme, mais quand on veut comprendre son interlocuteur, il y a des concessions à faire.Par contre, Modèle Standard de la Cosmologie(MSC) oui.
C'est ce que j'ai écrit...Ensuite, cela n'enlève rien au fait que ta phrase est fausse, le MSC peut permettre de "remonter" en arrière, mais arrivé un moment, on ne sait plus, donc affirmer que tout a commencer a T=0, est faux, sauf si tu as une source? (cherche pas, yenapas, ça se saurait).
Nous discutons de ce qu'a dit Etienne Klein dans la vidéo : "... il y a une surprise, c'est que quelque soit la manière qu'on a aujourd'hui d'essayer de marier la physique quantique et la relativité générale, et bien on aboutit à des modèles qui font disparaître l'instant zéro."
Merci je sais lire, le BB (mot de F.Hoyle pour se moquer) est ce que l'on ne sait pas..., est-ce suffisamment clair pour toi?
Le MSC parle de l'histoire jusqu'a un moment que l'on appelle BB (à cause de FH).
Merci pour le "intégriste", et les concessions je sais les faire quand l'interlocuteur fait de même, et a te lire...Je connais cette marque d'intégrisme, mais quand on veut comprendre son interlocuteur, il y a des concessions à faire..
Et puis en science, la précision est quand même souhaitée.
Et toi tu interprètes cela comme : Le BB est T=0.C'est ce que j'ai écrit...
Nous discutons de ce qu'a dit Etienne Klein dans la vidéo : "... il y a une surprise, c'est que quelque soit la manière qu'on a aujourd'hui d'essayer de marier la physique quantique et la relativité générale, et bien on aboutit à des modèles qui font disparaître l'instant zéro."
Interprétation erronée.
Ce que dit E.Klein c'est que quand on essaie d'unifier la PhysQ et la RG, on ne peut pas fixer de T=0, on se sait pas.
Ben oui. Simplement, évite d'écrire "Il n'y a pas", si il y a.
Effectivement.Le MSC parle de l'histoire jusqu'a un moment que l'on appelle BB (à cause de FH).
Non.Et toi tu interprètes cela comme : Le BB est T=0.
Forcément.Interprétation erronée.
Oui, c'est ce que j'ai écrit, mais différemment. Il me semble qu'il a aussi évoqué la théorie des cordes.Ce que dit E.Klein c'est que quand on essaie d'unifier la PhysQ et la RG, on ne peut pas fixer de T=0, on se sait pas.
Il n'y a donc qu'un type de modèle qui permette la naissance de l'Univers à partir du néant, c'est l'idée que l'Univers serait un monde virtuel.
Dernière modification par mh34 ; 16/05/2016 à 18h56. Motif: correction des balises de citation
J'ai faillis faire des quotations de tes messages pour montrer tes contradictions...puis pourquoi perdre mon temps.
Le néant est une notion qui n'est pas physique, scientifique, toi tu te bases sur l'idée d'un type de modèle en rapport au néant...fais comme tu veux, mais as-tu la moindre source scientifique? vu que c' est basé sur le néant...cherche et si tu as, je lirais, en attendant j'ai autre chose faire...
La physique est déjà suffisamment compliquée pour en plus intégrer du blabla stérile àmha.
Ca me lasse les interlocuteurs qui veulent avoir raison, moi j'adore avoir tort, alors ok, tout ce que tu dis est d'un intérêt profond, un conseil, publie, ne prive pas la connaissance universelle de ton point de vue fondé. (...sur quoi au fait...?).
Allez...bye.
Pangolito et Pangolita sont dans un bateau...
Je ne fais pas cette traduction pour le forum, mais pour moi, à défaut de voir un autre intervenant la faire de façon claire.
Je représente une partie du grand public dont le forum se veut la raison d'être, en vous moquant de moi, vous n'êtes pas seulement hors charte, vous repoussez votre public.
Deedee81 m'a expliqué cette phrase, mais je souhaiterais la comprendre de façon plus sûre.
Hormis le fait que tu te penses représentatif d'une partie des lecteurs (pourquoi pas, mais quel% ?)
Deedee a répondu:
ou :Ah ! Je comprend mieux ton erreur. En fait tu as juste mal compris.
"font disparaitre l'instant zéro" signifie qu'il n'y a pas de naissance, l'univers existe de toute éternité. Donc a fortiori pas de naissance à partir du néant.
.Ca pourrait être une interprétation possible. Mais pas ici.
Et pour rappel, ce que pense E.Klein, n'est pas une vérité mais que ce qu'il pense (cad avec son interprétation philosophique).
Factuellement, on ne peut que s'arrêter au MSC, le reste...quand bien même cela puisse être intéressant, c'est peanut's, sans expériences pouvant confirmer ou infirmer, ce n'est "que" de la spéculation, on ne peut rien affirmer.
Et c''est idem pour ce que dit Deedee, bien qu'il ai raison, puisqu'il s'appuie sur ce que tu dis, le néant, qui n'est pas scientifique...
Pas pour critiquer.
Je tente une explication.
Les astrophysiciens que je ne connais pas, parlent plutôt de la température, plutôt que du temps pour qualifier les premières étapes du BB. Je pense bien que le refroidissement à cristallisé le temps qui a prit une direction et elle n'est pas réversible (flèche du temps). En clair le temps est une dimension spatialement isotrope. La transition de phase serait en fait après l'annihilation matière/antimatière (pour situer). Donc le concept de température est plus que fondamentale pour décrire le début du temps qui est apparu par transition de phase.
Lisez mes propos. Je suis pas là.
Bonjour
Brisure de la symétrie.![]()
Lisez mes propos. Je suis pas là.
J'ai bien compris, Didier, mais -comme je l'ai précisé dans mon message- c'est ceci qu'il m'intéresse d'interpréter :Et pour rappel, ce que pense E.Klein, n'est pas une vérité mais que ce qu'il pense (cad avec son interprétation philosophique).
Factuellement, on ne peut que s'arrêter au MSC, le reste...quand bien même cela puisse être intéressant, c'est peanut's, sans expériences pouvant confirmer ou infirmer, ce n'est "que" de la spéculation, on ne peut rien affirmer.
Et c''est idem pour ce que dit Deedee, bien qu'il ai raison, puisqu'il s'appuie sur ce que tu dis, le néant, qui n'est pas scientifique...
J'ai bien pris note que dans le discours d'Etienne Klein, apparaît ceci :
"... il y a une surprise, c'est que quelque soit la manière qu'on a aujourd'hui d'essayer de marier la physique quantique et la relativité générale, et bien on aboutit à des modèles qui font disparaître l'instant zéro."
Et hop, on est reparti pour un tour !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Tant qu'on y est: http://www.futura-sciences.com/video...ant-zero-3155/
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Bonjour,
Klein dit : t = 0 n'est peut-être pas la date de l'origine (la création de l'Univers à partir du néant, selon la théorie du Big Bang) mais seulement la date d'une fin : celle de l'univers pré-inflation.Cela signifie la même chose si c'est précisé. Dans le théorie du big-bang, l'idée est que tout à commencé par le néant à T = 0 , mais jusqu'à maintenant aucune propriété connue de la matière ne permettait de reculer plus loin que 10-53 seconde, sauf erreur de ma part.
C'est pourquoi j'ai repris T = 0 pour traduire "instant zéro".
Dernière modification par Nicophil ; 17/05/2016 à 20h00.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Bonjour
Avec Hubert Reeves, dans la simplicité et la précision, avec diagrammes.
http://www.astropolis.fr/articles/hi...9;univers.html
Ouvrir dans un nouvel onglet
http://www.astropolis.fr/articles/hi...9;univers.html
Dernière modification par voicie ; 17/05/2016 à 20h50.
Tant qu'on y est: http://www.futura-sciences.com/video...ant-zero-3155/Oui. D'après ce que j'avais compris, et qui semble confirmé par la vidéo apporté par Cendres, Etienne Klein appelle "Instant zéro" l'hypothèse où l'Univers aurait commencé à partir du néant.
Hypothèse qui disparaît (pour reprendre son expression) avec la théorie des cordes, et qui n'est pas atteignable à ce jour par les autres théories (limite à 10-43 seconde).
Donc à ce jour seuls les modèles dans lequel l'Univers serait un monde virtuel permettent que sa naissance commence dans le néant![]()
Dernière modification par Phéni ; 17/05/2016 à 20h51.
Bonjour
Non Phéni !
Pour passer d'un monde virtuel a un monde réel il y a toujours un besoin de composante, cela pour passé d'un état numérique a un état physique.
Encore un petit diagramme pour comprendre.
https://media4.obspm.fr/public/AMC/p...virtuelle.html
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas un mixe des deux dans le début de l'Univers.
Oui, mais non, parce que dans le modèle de David Bohm, si je l'ai bien compris, il n'y a pas d'écran, tout reste dans l'ordre implié, c'est à dire que la conscience (l'ordre implié) qui génère l'Univers (l'ordre explié) est aussi le seul spectateur, donc elle est aussi l'écran.Bonjour
Non Phéni !
Pour passer d'un monde virtuel a un monde réel il y a toujours un besoin de composante, cela pour passé d'un état numérique a un état physique.
Encore un petit diagramme pour comprendre.
https://media4.obspm.fr/public/AMC/p...virtuelle.html
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas un mixe des deux dans le début de l'Univers.
Non.
Il parle de la singularité initiale à laquelle on associe un instant zéro, et il dit bien aussi que cet instant est une extrapolation de la théorie, et que cela représente une limite de celle-ci quand on déroule l'histoire, et là il parle de la théorie en 1950, et dis bien que depuis les physiciens ont bien travaillé, et que cette vision "image naive" ne fonctionne pas "jusqu'au bout".
Comme quoi, tu comprends ce que tu as envie.
Non.Donc à ce jour seuls les modèles dans lequel l'Univers serait un monde virtuel permettent que sa naissance commence dans le néant![]()
La réponse est qu'on ne sait pas (et E.Klein le dit bien), je te repose la question:
As-tu une source ?
PS: Bon, allez, perso j'arrête là, discussion sans intérêt.
Dernière modification par didier941751 ; 17/05/2016 à 21h32. Motif: PS