Changement climatique

Vous dites aussi que la clim (entre autres concepts consuméristes et pollueurs), c'est le pied et qu'on serait trop bête de chercher des alternatives.
Vous dites aussi que l'isolation ne sert qu'au confort et au porte-monnaie (et non à avoir des bâtiments basse énergie)
Vous aviez dit aussi sortir de cette discussion, mais y revenez avec d'aussi looooongs messages qu'avant, y compris les soi-disantes "rapides interventions".
J'en conclus que votre discours est incohérent et ne vise qu'a toujours avoir raison et retomber sur ses pattes.
"Ayez une démarche scientifique", dit la charte. Je n'en vois ici aucune, juste de la rhétorique à base de vulgarisation scientifique.

En langage informatique, on appelle ça un troll.

Monsieur, je ne vous salue pas.

Yoghourt

La mise hors contexte, ce n’est pas très scientifique, ça ...

Par contre,

Le fait de signaler qu’à mes yeux l’analyse des « climatiquement corrects » conclue à la certitude d’une catastrophe que rien je justifie, c’est faire preuve de bon sens.

Le fait de signaler que les « climatiquement corrects » ne voient pas que le protocole de Kyoto ne changera rien à rien en vertu du principe que l’humain est ce qu’il est et rien d’autre, c’est faire preuve de bon sens.

Le fait de proposer des solutions immédiates à des problèmes extrêmement graves dont la solution est plus urgente que celle que les « climatiquement corrects » proposent pour sauver l’humanité dans des milliers d’années, c’est faire preuve de bons sens.

Le fait de signaler que toute solution à quelque difficulté éprouvée par l’humain consiste à jouer plus sur son individualisme que sur son altruisme, c’est faire preuve de bon sens.

Très cordialement,

Emmanuel-Victor
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[invite78d2ef62]

(...)

Le fait de signaler qu’à mes yeux l’analyse des « climatiquement corrects » conclue à la certitude d’une catastrophe que rien je justifie, c’est faire preuve de bon sens.
(...)

J'ai souligné les mots importants. Je te suis évidemment, EV, entre 1977 et 2007, les progrès sur "la certitude des catastrophes" sont à peu près nuls.

Après, on peut parler pendant des heures des "détails" et "pinaillages" de modèles qui parviennent à contraindre de quelque dixièmes de W/m2 leur paramétrisations (super), pendant que ces mêmes modèles ne sont toujours pas capabales de progresser sérieusement sur les quelques centaines de W/m2 LW ou SW des nuages.

### inutile /Jiav

[invitea65d3c27]

Ce n'est pas un glacier, mais une plateforme glaciaire. Son détachement témoigne du réchauffement de la Péninsule antarctique, très marqué depuis 1960, et de la façade occidentale. Le reste de l'Antarctique (80%) se refroidit cependant. Même la Nasa est au courant :
http://svs.gsfc.nasa.gov/vis/a000000/a003100/a003188/

Une question que je me pose, pour en revenir au sujet du fil, c'est : est-il forcément exact de se représenter un détachement "accéléré" de plateforme glaciaire comme le signe d'un réchauffement?

En effet, l'eau des précipitations s'écoule toujours vers la mer. Sous nos lattitudes, c'est sous forme de cours d'eau, voire parfois d'innondation spectaculaires. Mais au Groeland ou en Antarctique où le sol est à des températures inférieures à 0°C pratiquement partout et la plus grande part de l'année, la manière principale pour l'eau des précipitations de s'évacuer, c'est sous forme de langues de glaces qui s'avacent vers la mer et qui finissent par se détacher (la neige de surface peut se sublimer aussi en cas d'insolation directe mais le phénomène est négligeable par rapport à une évaporation sous basse latitude).

Dans ce cas, ne serait il pas scientifiquement plus juste de relier ce phénomène, lorsqu'il s'accélère, à une augmentation de précipitation, certes, moins médiatiquement vendeur plutôt qu'à une augmentation de température ?

[invitea65d3c27]

Il est difficile de trier les énormités que tu sors dans ce fil, mais celle-là gagne sans doute le pompon. Tu prévois un gain en surface habitable et cultivable en Antartique, où a température moyenne est de - 60°! Et tu parles de "cécité intellectuelle provoquée par la crédulité"... elle est peut-être pas où tu le penses

A la décharge de E-V, il n'est pas le seul à sortir ce genre "d'énormité"
On en a entendue même venant de Sir David King, conseiller scientifique en chef du gouvernement britanique (ah quand même) que je cite:
"the only habitable continent will be Antarctica by the end of the century if climate change is not controlled "

[invitea65d3c27]

Edit: et puis au fait, je ne sais pas si ça a été précisé ou non mais la température moyenne tout à l'intérieur du continent antarctique, c'est -50°C mais au niveau de la péninsule, c'est déjà nettement plus "vivable", autour de -10°C "seulement".
Avec un réchauffement global plus une amplification polaire, on doit pouvoir y faire pousser quelques légumes d'hiver dans quelques centaines d'années.

[inviteaa5c5071]

En lisant un bouquin, j'ai vu mentionner sans autre explication que la vitesse des vents modifie localement l'albedo de l'océan. Ai-je bien compris? Quelle est l'explication physique? Et cet effet est-il "mineur" ou peut-il donner lieu à des variations locales significatives sur les SST ou d'autres choses?

Sans doute parce que plus le clapot augmente, plus on passe d'un comportement spéculaire à un comportement lambertien (donc le rayonnement est réfléchi dans toutes les direction au lieu d'une direction préférentielle, et une partie plus importante est absorbée)

Je ne sais pas si cela donne des variations locales significatives sur les SST
... par contre, la vitesse du vent à une influence sur la tension de vapeur d'eau en surface, donc sur l'évaporation, donc sur la température de l'eau.

[invite73192618]

Avec un réchauffement global plus une amplification polaire

Sans compter la dérive des continents

A la décharge de E-V, il n'est pas le seul à sortir ce genre "d'énormité"

Certes, et ça peut bien sur arriver à tout le monde d'en sortir une pas piquée des vers. Le problème c'est que si les gens ne font pas l'effort de corriger au moins les absurdités les plus évidentes, comment veux-tu que ça ne tourne pas au dialogue de sourd?

pour en revenir au sujet du fil, c'est : est-il forcément exact de se représenter un détachement "accéléré" de plateforme glaciaire comme le signe d'un réchauffement?

Il me semble que le facteur majeur serait l'infiltration d'eau de mer sous le plancher, et donc le niveau océanique qui monte suite à cause de la dilatation thermique. Cela dit je ne pense pas que ça soit "prouvé hors de tout doute".