Si, si, il y a de la dépense publique (à mon sens, en tout cas).
Dans mon idée, je l'ai même placé en article 1
Constitution de la Nation spatiale
Une partie de la dépense publique, à l'époque où tu vis, est consacrée à l'exploration de l'espace. Et les jeunes nations signent leur entrée dans la cours des grandes nations en consacrant des moyens à l'accès à l'espace. C'est assez logique : la grandeur d'une nation se mesure à la grandeur des buts poursuivis, et donc à une forme de gratuité de ces buts, c'est vieux comme les nations.Art.1. Participation des État fondateurs
Les Etats signataires s'engagent à consacrer l'essentiel de leurs efforts financiers et de recherche destinés à l'espace non commercial à une unique entité, la Nation spatiale, jusqu'au stade de l'autonomie de celle ci.
Il s'agit de quelques milliards à chaque fois. L'idée est simplement de faire caisse commune, pour atteindre la centaine de milliards annuelle (pour donner un ordre de grandeur).
A l'heure actuelle ces milliards seraient dépensés en vain, toutefois. Je place le départ du projet dans le contexte suivant :
Le voyage en orbite basse (LEO) s'est semi-democratisé à, disons pour fixer un ordre de grandeur, 10 000€ le trajet. En dehors des Etats, des acteurs diversifiés : associations, entreprises, particuliers fortunés concrétisent divers "rêves d'espace" qui par la force des choses (le coût) se fédèrent autour de structures communes d'accueil en orbite avec l'aide active des grands Etats. Une petite biosphère III en pesanteur artificielle est crée, permettant un séjour spatial arbitrairement long (sauf en termes de coût évidemment) pour de simples quidams. A ce stade, il existe également des navettes interplanétaires à propulsion nucleothermique capable de réaliser plusieurs transferts orbitaux successifs dans le système solaire interne, disons jusqu'à Jupiter. On maîtrise l'accès en quasi routine aux petits corps (se poser, y travailler, rembarquer). On est capable d'en extraire des glaces planétaires, des silicates et des oxydes métalliques. La recherche se porte sur la capacité à faire croître des structures de type végétales en orbite...
Autrement dit : je place le marchepieds à l'extrême limite de ce que l'homme est capable d'envisager vers l'espace pour son propre intérêt.
Si on est capable d'envisager la LEO comme un trajet presque routinier et si la motorisation a progressé assez pour l'accès par des professionnels chevronnés aux petits corps (avant même la maîtrise de la fusion comme moyen de propulsion spatiale, àmha) l'idée de réaliser une nation hors de Terre pourrait prendre corps. Comme il s'agit d'un but conçu grand et humaniste, une fois le mécanisme enclenché on peut envisager probable qu'il commande à la plupart des états que les moyens nouvellement consacrés à l'espace s'acheminent vers le but commun. Voir qu'ils augmentent, dès lors que ce but rencontrerait ses premières réalisations concrètes. Il s'agit juste d'instutionnaliser cela.
En l'état actuel, le mouvement ne peut partir il me semble que de la République des sciences, qui seule possède la maturité morale et technique pour établir les plans de ce pan incliné vers l'espace et assez facilement en son sein, car c'est un but qui se conceptualise facilement, au fond.
a+
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