Au lieu de penser l'Univers "présent" au sens d'un temps cosmique (une illusion), il est plus simple de penser le cône passé comme étant le présent (c'est ce qu'on voit!). Avec l'expansion, ce qu'on voit est S3, avec la singularité diamétralement opposée à soi, et ce qu'on voit à un instant donnée (transmis par le FDC) est la surface d'une boule (S3 aussi) centrée sur la singularité.
(Le FDC n'est pas le mur ; c'est seulement la lumière qui vient du mur, qui nous permet de le voir.)
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Décidément le malentendu continue. Je ne vois pas en quoi nous sommes en désaccord.
J'essaye, avec plus ou moins de bonheur, d'ôter de SSMOW l'illusion qu'il existe vraiment un mur derrière lequel il y aurait quelque chose, ou peut-être rien, à moins que j'aie mal compris ce qu'il voulait dire.
Quand je dis que ce fond n'est pas un objet physique je veux dire, ce que j'ai essayé d'expliquer, que les photons qui nous parviennent ont été émis par des atomes situés sur une aire sphérique, d'une certaine épaisseur, centrée sur là où nous sommes. Un observateur sur une autre galaxie verra un fond décalé de la distance qui nous sépare de lui. Ce fond, en tant qu'image, n'existe que parce que nous sommes là pour l'observer. Ce qui existait alors c'était un vaste nuage d'hydrogène et d'hélium dont chaque atome émettait un rayonnement de corps noir en fonction de sa température. C'est cela seul qui existe (ou existait). Il n'y avait alors pas de fond. Le fond est apparu avec homo sapiens et ses sondes. S'il n'y a aucun ET dans l'univers alors il n'y a aucun autre fond.
Donc, oui et c'est trivial, si rayonnement il y a c'est bien parce qu'il y a eu des atomes pour émettre les photons correspondants, je crois avoir avoir été assez clair sur ce plan. On va donc parler d'une classe : la classe des atomes qui se trouvent, ou plutôt se trouvaient, à une distance d d'ici après la recombinaison et à une température d'environ 3000 K, ce qui a pour résultat que nous pouvons capter hic et nunc leur rayonnement. Dans une classe d'objets les objets existent vraiment, mais est-ce que la classe existe réellement ? En tout cas il n'y a pas de mur au sens objectif du terme.
Je ne voudrais pas qu'on pense que je discute sur la théorie physique en elle-même, avec laquelle je ne peux qu'être d'accord (contrairement à certains). J'essaye de résoudre les malentendus occasionnés par une interprétation “réaliste“ de certaines expressions telles que le fond.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Pas 1 mm, non.Envoyé par pm42
A l'émission, la coquille sphérique dont on reçoit le rayonnement était à une distance dite angulaire Da = Dc/(1+z) du point que nous occupons.
avec
Dc ~ 45 Gly la distance comobile
z ~ 1100 le redshift
soit Da ~ 40 Mly
ly : light year
Parcours Etranges
Oui, j'avais précisé que les chiffres étaient faux et que c'était juste un exemple pour faire comprendre l'idée.
