Dépasser la vitesse de la lumière

[moijdikssékool]

ces points discrets sont l'espace-temps et rien qu'eux

et ils seraient séparés de la distance de Planck? Mais comment déduit-on la granularité potentielle de l'espace à partir des données de l'article, comme les mesures en excès de paires de photons?

l'hamiltonien en gravité quantique à boucle crée clairement de nouveaux embranchements dans le réseau

naturellement, sans création d'énergie?

Inutile de dire qu'un tel espace-temps est difficile à imaginer pour nos petits cerveaux étriqués

disons qu'on n'en a pas d'idée claire même si des équations sont déjà posées(*)
sinon, il y a quelques difficultés à faire intervenir la RR dans le monde quantique (où le temps n'intervient pas). On parle ici d'espace-temps mais il s'agit d'une discrétisation de l'espace seulement, n'est-ce pas? Mais si on commence à dire que l'espace entre ces grains est déformable (façon lance-pierre), ne peut-on pas faire intervenir le facteur temps?

(*)on peut poser des équations en rajoutant à la main des pansements, je pense au facteur d'échelle dans la métrique FLRW, et dire 'l'expansion, c'est ça, sous forme d'équation, ça se traduit comme un ballon qui gonfle', je n'ai pas l'impression que l'on a les idées claires concernant l'expansion
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[Deedee81]

Salut,

Mais comment déduit-on la granularité potentielle de l'espace à partir des données de l'article, comme les mesures en excès de paires de photons?

L'idée est de regarder les fluctuations dans les interférences (la phase dépend de la distance parcourue) et donc le nombre de photons arrivant sur le détecteur.
Malheureusement, les fluctuations quantiques habituelles (due à ce bon vieux principe d'incertitude) sont vraiment beaucoup plus grandes.
Je doute qu'on puisse le déterminer comme ça.

La méthode actuellement en cours consiste à vérifier l'étalement du spectre d'énergie en fonction du temps (la vitesse variant avec l'énergie) sur de très grandes distances avec les gamma ray burst.

naturellement, sans création d'énergie?

Oui, mais pas sans changement dans la répartition de l'énergie, le champ gravitationnel = l'espace-temps (dans cette approche) portant lui-même une certaine énergie.

disons qu'on n'en a pas d'idée claire même si des équations sont déjà posées(*)

Si, si, ceux qui connaissent et maîtrisent bien ces mathmatiques peuvent très bien visualiser. C'est ceux qui ne maîtrisent pas qui ne savent pas le visualiser.
Ca se voit clairement quand on lit des articles de Rovelli, Baez, Lewandowsky, Smolin,...
C'est comme utiliser le bon langage pour décrire.
Perso je visualise mais avec encore pas mal de brouillard.

Et oui, il y a une difficulté avec la RR. A cause de l'existence d'une distance minimale, que devient la contraction des longueurs ? En fait, à cause de la superposition quantique, la limite macroscopique ne pose aucun problème. Toutes les longueurs sont bien possibles. En plus, dans beaucoup de modèles de gravité quantique, le spectre des longueurs se resserre très vite (*), un peu comme le spectre de l'énergie d'un électron dans un atome. Mais certains introduisent malgré tout ce qu'on appelle des transformations de Lorentz saturée, mais il est difficile de trouver de la littérature là-dessus, moi-même je ne connais pas cette approche en détail (j'ai pourtant cherché de la doc).

(*) Je n'ai pas les valeurs en tête, mais c'est un peu du style, longueurs possibles (Lp = longueur de Planck), sans compter les sommes :
Lp, 2Lp, 2.9Lp, 3.6Lp, 4.2Lp, 4.4Lp, 4.5Lp, .... avec très vite un spectre pratiquement continu

Note que ce sont les longueurs qui sont quantifiées, pas les positions !!!!