théorie sur les trous noirs

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bonjour.
J'ai entendu perler d'une théorie sur les trous noirs qui dit que, en admettant que l'univers n'a pas la forme plane qu'on peut lui supposer, l'effet de déformation de l'espace-temps pourrait peut-être être assez grand pour créer une sorte de passage temporel vers un point opposé de l'univers.
Cette théorie est-elle sérieuse, qu'en est-il?

un fan d'astronomie.

P.S:je voudrais moi-même devenir astrophysicien. Après avoir lu diverses topos sur les formations, sur internet, j'ai choisi la filiere prépa/grande école/DEA/doctora. Je suis actuellement en Tle S. Dois-je avoir une préférence pour MP ou PC l'année prochaine? Y a-il une école que je dois choisir plus qu'une autre après: ENS, école de Physique-chimie...?

merci d'avance pour vos réponses
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Bonsoir,

bonjour.
J'ai entendu perler d'une théorie sur les trous noirs qui dit que, en admettant que l'univers n'a pas la forme plane qu'on peut lui supposer, l'effet de déformation de l'espace-temps pourrait peut-être être assez grand pour créer une sorte de passage temporel vers un point opposé de l'univers.
Cette théorie est-elle sérieuse, qu'en est-il?

Il s'agit de la théorie des "trous de ver" (wormholes en anglais). Les solutions de la relativité générale décrivant la structure de l'espace-temps engendrée par les trous noirs laissent ouverte la possibilité que le fond des trous noirs n'est pas "bouché" par une singularité, mais soit connecté à une autre région de l'espace-temps par une déformation topologique (visualisez comme une "anse") appelée trou de ver. Ainsi, une particule tombant dans un trou noir pourrait transiter par le tro de ver et ressortir dans une autre région de l'univers
(donnant lieu à un "trou blanc"). L'idée est fascinante car elle offrirait des "raccourcis" d'espace-temps, permettant de parcourir des distances phénoménales sans pourtant dépasser la vitesse dela lumière - juste en exploitant les déformations extrêmes de l'espace dues aux trous de ver. Mais il y a plusieurs problèmes. Un théorique : les trous de ver sont en principe instables, c'est-à-dire que la moindre perturbtion (une particule élémentaire, un rayon lumineux y pénétrant) provoquerait la fermeture du trou de ver. Seule façon de maintenir ouivert un trou de ver : le tapisser d'un champ d'énergie de pression négative (cela existe sur le papier). Un problème obsevrationnel : alors que les "candidats trou noir" affluent, aucun phénomène observé ne ressemble de près ou de loin ni à un trou blanc, encore moins à un trou de ver. Espoir raisonnable : ils existeraient à l'échelle quantique (trous de ver microscopiques), mais n'auraient qu'une durée de vie très brève.
PS : cela n'a rien à voir avec le fait que l'espace soit euclidien ("plat" est un mauvais terme) ou non.

un fan d'astronomie.

P.S:je voudrais moi-même devenir astrophysicien. Après avoir lu diverses topos sur les formations, sur internet, j'ai choisi la filiere prépa/grande école/DEA/doctora. Je suis actuellement en Tle S. Dois-je avoir une préférence pour MP ou PC l'année prochaine? Y a-il une école que je dois choisir plus qu'une autre après: ENS, école de Physique-chimie...?

merci d'avance pour vos réponses

Plutot MP, et ENS ou Polytechnique. Ceci dit moi j'ai fait la fac... Car les choses sérieuses ne commencent qu'en DEA, c'est-à-dire à Bac+5.

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Jean Pierre Luminet

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Merci!!!