@ smikkki :
Pour les 4 forces, je lis pas mal entre temps donc c'est bon j'me suis remis au jus.
Quand tu dis que toutes les espèces n'ont pas toute les mêmes possibilités d'évolution, je suis d'accord aussi : génome + contraintes.
Ensuite pour ta réponse à "l'évolution tire vers le haut", on est complètement d'accord.
Dans le cas de ton ténia, l'évolution le débarrasse de fonction pour le rendre adapté à son mode de vie.
C'est ce que j'entends par tirer vers le haut ou par direction.
L'évolution est un mécanisme de survie, je ne crois pas qu'on est d'exemples d'espèce de poisson ayant disparue car l'évolution leur a ironiquement retiré les branchies...
Et les disparitions d'espèces ayant disparues en perdant une compétition sur un écosystème, c'est autre chose.
L'évolution est bonne pour les espèces, leur survie, c'est une direction.
Une direction qui permet de fantasmer sur le futur d'espèce en fonction du changement de leur mode de vie, même si c'est encore infiniment plus dur à déterminer que la météo.
Sinon Faith...
Si je dis "banane", tu me dis " Fruit comestible oblong et jaune du bananier" ?Un classement, en général, est créé pour répondre à une problématique. Il est arbitraire, dans le cadre de cette problématique.
Non ? Comment ca c'passe ? On joue au scrabble ou on parle du sujet ?
J'y ai pourtant répondu plus haut. (enfin, répondu... j'y ai donné une réponse, plutôt)
Concernant la dérive génétique comme facteur prépondérant des archétypes humains, tu me dis non c'est pas ça.
Je te suis volontiers, mais aurais tu l'élégance de corriger la copie plutôt que de te contenter de barrer ?
Oui. Une banane ?Un optimum est une forme d'impasse. En particulier en cas d'hyper-spécialisation.
Ok là y a quelque chose.Un mieux temporaire. L'optimum à un moment peut être une catastrophe un peu plus tard.
Par contre j'ai du mal à voir comment la catastrophe peut arriver.
Car si un organisme se retrouve ultra spécialisé, il faudrait un changement drastique et très soudain de l'environnement pour que l'espèce en question n'ai pas le temps de changer ses cartes.
C'est extrêmement improbable dans un milieu naturel équilibré non ?
Évidemment aujourd'hui toutes sortes d'espèces animales sont soumises à cette catastrophe, mais c'est sous la main humaine qui viole les équilibres, ce qui est un autre problème.
Il semble que sans l'homme il n'y aurais pas d'autre espèce connues pour perturber la donne à ce point.
J'aurais du dire "inadaptation", ce que tu décris n'est ni plus ni moins que de l'adaptation, que ce soit un retrait ou un ajout de caractères.Et pourtant ce que tu appelles "désadaptation" peut être un grand bénéfice pour l'espèce.
L'exemple des phalènes du bouleau est intéressant: les papillons blancs sont devenus progressivement noirs, en réponse à la pollution. Si la pollution disparait, devenir blanc sera la meilleure solution.
Autre exemple: les cornes des mouflons. Avoir de grosses cornes a longtemps été un marqueur de bonne santé, la taille des cornes augmentant au fur et à mesure du temps qui passe... mais depuis que l'homme chasse préférentiellement les mouflons à grosses cornes, l'adaptation retourne vers de petites cornes.
N'est-il pas clair dans mon exemple que je parle également de séquence ADN non-neutre, puisqu'elle code pour la fonction synaptique de la zone de mémoire visuelle ?J'avais bien précisé "non-neutres". Du coup le reste de ton inférence n'est pas très valable.
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