[Physiologie] Phéromones et nez humain
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Phéromones et nez humain



  1. #1
    noir_ecaille

    Phéromones et nez humain


    ------

    Bonjour,

    Suite à la lecture d'un fil, j'ouvre celui-ci...


    Pour illustrer, je différencie plutôt bien à très bien les hommes et les femmes à l'odeur -- du moins quand c'est propre et supportable car sinon je me bouche le nez ou je fuis... Je parle bien sûr des odeurs de peau. Genre vêtement porté ou linge de toilette.

    Il existerait des expériences relatées dans des page comme celle-ci mais je n'ai pas trouver de site scientifique en parlant.


    Questions :

    L'organe voméronasal présent au stade embryonnaire est-il simplement "dilué" quelque part dans notre anatomie nasopalatine mâture ou s'agit-il "d'autres récepteurs" et peut-être d'intuition et d'habitude ?

    Des expériences aurait prouvé un lien entre attirance olfactive et éloignement de CMH. Phéromone ? pas phéromone ?


    Bref. Explorons un peu cet organe si merveilleux et pourtant si "confidentiel" qu'est le nez

    -----
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  2. #2
    kamor

    Re : Phéromones et nez humain

    Pour le lien CMH phéromone, comment faire ? Vous mettez deux personnes l'une en face de l'autre mais sans qu'elle puisse se voir, s'entendre ou sentir leur odeur corporelle, mais que juste les phéromones puissent aller de l'un à l'autre ? Les facteurs sont multiples et complexes dans les rapports humains, les éliminer tous pour ne garder que la part phéromonale... tout en sachant qu'en faisant ce test, la personne sera conditionnée, donc pour moi fortement sensible à un effet placebo.
    Oui ils citent des articles le prouvant, mais en cherchant 2 minutes, on doit pouvoir en trouvant autant et plus le réfutant

    Je viens de vérifier que c'est pire sur Wikipedia, où des théories de ce type sont avancées sans aucune référence, là au moins on en a quelques unes.


    Je vous conseille cette lecture http://www2.cnrs.fr/presse/journal/1233.htm

    Pour revenir à Nutranews, quelqu'un a déjà entendu parler du lien bien connu entre CMH et phéromone chez les souris ? Car j'ai pas l'impression qu'ils citent l'article. Trop connu surement

  3. #3
    Edelweiss68

    Re : Phéromones et nez humain

    Bonjour,

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    L'organe voméronasal présent au stade embryonnaire est-il simplement "dilué" quelque part dans notre anatomie nasopalatine mâture ou s'agit-il "d'autres récepteurs" et peut-être d'intuition et d'habitude ?
    Je trouve que le message n°17 de Piwi répond bien à cette question : http://forums.futura-sciences.com/bi...-terminal.html
    H u m a n i t y

  4. #4
    noir_ecaille

    Re : Phéromones et nez humain

    Justement, c'est suite à la lecture de ce fil (et de Piwi) que j'espérais par de petites recherches googlesque approfondir la question de façon plus... scientifique.

    Pour ce dont je me souviens (dans un autre article je ne sais plus dans quelle revue...), l'expérience CMH aurait été menée avec des T-shirts portés plus un témoin (= non porté) par des sujets masculin auquel aucune référence n'était fait. Les sujets féminins devaient simplement classer les T-shirt par ordre de préférence olfactives. Il serait alors apparu que cette préférence était inversement proportionnelle à la compatibilité CMH. Mais je n'ai pas encore (re)trouvé de source fiable, notamment si l'expérience a été répétée, avec quel volume d'individus par pool, et éventuellement sur un possible modèle animal. Bref. Attention zone obscure mais ça n'en fait pas nécessairement de la pseudoscience s'il existe un tant soit des preuves reproductibles. C'est juste que les infos manquent donc je reste au conditionnel en attendant une réfutation définitive ou une confirmation.

    On connait plutôt mal notre nez puisqu'il y a peu, on croyait qu'aucune cellule olfactive (récepteur/capteur) nouvelle n'était mise en place à l'âge adulte -- après quoi longtemps après, on s'aperçut qu'il existait une migration bien réelle desdites cellules en maturation, mais qu'elles empruntaient un chemin plutôt "biscornu" façon "méandre paresseux".

    Cela n'implique pas de facto que nous avons un organe voméronasal bien caché. Reste à comprendre ce qu'il devient à partir du stade embryonnaire et à en comprendre les implications. C'est d'ailleurs déjà sur cet aspect embryologie que des éclaircissements seraient bienvenus

    Je crois que sans vouloir à tout coup voir des phéromone partout, comprendre notre nez est largement intéressant
    "Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche

  5. A voir en vidéo sur Futura

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