utilisation des résistances aux antibiotiques
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utilisation des résistances aux antibiotiques



  1. #1
    capote

    utilisation des resistances aux antibiotiques


    ------

    Bonjour,

    Juste une petite question au sujet de l utilisation des genes de resistances aux antibiotiques dans la genetique recombinante.
    Pourquoi n est il pas preferable d'inserer des genes codant pour la synthese de molecules de type fluorescentes ou phosphorescentes pour reperer les bacteries exprimant le plasmide (et donc le gene cible). Ainsi, on eviterai de donner aux bacteries les armes pour contrecarre nos seuls armes. De plus, des problemes de transfert horizontaux avec des bacteries pathogenes, ne sont ils pas envisageable?

    juste pour la reflexion,...

    -----

  2. #2
    inviteb7174662

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Salut

    Le fait est qu'on ne va pas repérer les bactéries qui ont intégré le plasmide, on veut les sélectionner spécifiquement et les isoler.

    Tu imagines bien que sur des centaines de milliers de bactéries, il est inconcevable de prélever juste les bactéries fluo ^^.

    Cette méthode est un moyen rapide et efficace de sélectionner uniquement les bactéries qui nous intéressent.

    Non les problèmes de transfert horizontaux ne sont pas en cause ici, puisque l'on utilise que l'on travaille en asepsie, en absence de toute contamination. Donc des bactéries transformées ne doivent pas être en contact avec d'autres bactéries

    Les transferts horizontaux ont principalement lieu dans des bactéries qui partagent une même niche écologique pendant un certain temps, ce n'est pas un phénomène systématique, et "immédiat".

    Pour revenir aux bactéries que l'on dote de gènes de résistances aux antibio, pour les sélectionner, on prend généralement des souches possèdant un gène muté, intervenant dans une chaine de biosynthèse (un nucléotide par exemple), ce qui fait qu'elles ne peuvent pousser que sur un milieu riche contenant ce ntd, ce qui limite pas mal les risques de contamination dans d'autres milieux.

  3. #3
    Yoyo

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Salut

    Pour compléter il faut bien comprendre que les efficacités de transformation d'une bacterie sont comprises entre moins de 1% et 20-30%. Sachant que tu utilises environ 109 à 1010 par expérience, tu vois le probleme de rechercher 1% de clone positif parmi des milliards. Sans parler qu'ensuite il est necessaire d'amplifier le clone positif (obtenir une colonie) pour pouvoir récuperer l'ADN.

    YOyo

  4. #4
    capote

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Merci pour vos reponses.

    Juste une petite autre question sur le sujet. Je suis actuellement en stage et mon travail consiste a integrer un gene dans une bacterie, pour en modifier une voie metabolique. Ces bacteries ont pour but d'etre integrées dans des fermenteur fromager au lait cru, et donc avec un nombre de souches bacteriennes differentes tres elevee (y compris une faune pathogene). Il me permet impossible de supprimer tout un type de nucleotide de ce type de milieu, qui est d une grande complexité. Donc un fois le gene integre, la bacterie transformée sera en contact direct avec des bacteries pathogene, et le risque de transfert horizontal me parrait reel. Les pathogenes ne sont pas forcement tres mignon, pour n en citer qu'un, Staphiloccocus aureus par exemple.


    si quelqu un pouvait m expliquer les risques d utiliser ces bacteries en industrie, ca serait sympa, histoire de savoir pour mon stage...

    MERCI A TOUS

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    inviteb7174662

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Euh je ne comprends pas comment il peut y avoir des S.aureus dans un fromage au lait cru ???
    Enfin là je crois que je ne comprends pas tout à ton problème.
    Si tu pouvais mieux détailler, quel genre de gène doit tu intégrer ? dans quelle voie métabolique ?

    Il me permet impossible de supprimer tout un type de nucleotide de ce type de milieu, qui est d une grande complexité.
    Euh pourquoit tu veux faire ca ? Ta bactérie transformée, tu la sélectionnes sur boite de Pétri et théoriquement si tu as bien travaillé, (admettons que tu as travaillé avec E.coli) tu n'as sur ta boite que des E.Coli transformée et non-transformée.

    Enfin bref, tout cas pour dire que j'ai pas tout compris lol ^^

  7. #6
    Yoyo

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Salut

    faut savoir que S aureus est la bacterie la plus frequemment rencontrée sur notre peau... elle n'est pas systematiquement pathogene (heureusement pour nous)

    Sinon a mon avis le risque de transmission horizontale est negligeable, les conditions de cultures ne sont pas favorable a ce genre de transfert. De plus rien ne dit que le gene sera fonctionel dans les autres bacteries (a qui il manquera peut etre une autre etape importante?.)

    Yoyo

  8. #7
    invite2406a0a9

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Moi aussi, j'ai un peu de mal avec cette histoire de S. aureus dans le lait. Ton fromage va pas passer les barrières des contrôles qualité. C'est quand même responsable d'infections alimentaires...

    faut savoir que S aureus est la bacterie la plus frequemment rencontrée sur notre peau...
    Un peu exageré quand-même...

    Dans les fermenteurs on a : une bonne température, des nutriments, des contacts prolongés...ca favorise pas le transfert horizontal ? Elle doivent quand même y aller à coeur joie les bactéries, non ?

  9. #8
    Vinc

    Re : utilisation des resistances aux antibiotiques

    Salut!
    Citation Envoyé par Meningo
    Un peu exageré quand-même...
    Non absolument pas! Je sais d'où Yoyo tient cette information et je peux te garentir que la source est sûre!
    A+
    Vinc
    Primum non nocere.

  10. #9
    invite2406a0a9

    Re : utilisation des résistances aux antibiotiques

    Citation Envoyé par Vinc
    Non absolument pas! Je sais d'où Yoyo tient cette information et je peux te garentir que la source est sûre!
    Je veux bien la source, parcqu'en vérifiant 2 minutes sur le net je ne trouve à aucun moment que le S. aureus est la bacterie la plus frequemment rencontrée sur la peau

    La flore cutanée est variable en qualité et en quantité (102 à 106/cm2) selon la topographie.

    La flore résidente est formée de germes Gram + potentiellement peu pathogènes

    Staphylocoques à coagulase négative
    Corynébactéries
    La flore transitoire est plus polymorphe et peut comporter des germes potentiellement pathogènes, provenant du tube digestif ou du rhinopharynx :

    Entérobactéries
    Staphylocoque doré.
    http://www.chups.jussieu.fr/polys/ba...LY.Chp.10.html

    La peau est normalement colonisée par une flore bactérienne résidente non pathogène, composée de microcoques, de staphylocoque blanc, coagulase (–) et de corynébactéries ou diphtéroïdes.
    http://www.atlas-dermato.org/cours/bacterio.htm#IA

    J'ai pas dit qu'on ne le retrouvait pas sur la peau, mais qu'il est est bien moins fréquents que ses copains à coagulase négative. Puis on le retrouve surtout dans certains gites (narines, aisselle, aisne...).

    Puis en pratique, on retrouve assez peu fréquemment de S. aureus sur des prélèvements de peaux saines dans labos de bactério.

  11. #10
    piwi

    Re : utilisation des résistances aux antibiotiques

    J'ai un petit doute pour le "plus" frequement mais c'est quand même classique.
    Reste que en général on le decrit plus dans les fosses nasales, où il est commensal, que sur la peau où on le retrouve alors sous les aisselles et au niveau du périné.

    Maintenant la microbiologie et moi on a divorcé depuis quelques temps
    Donc bon, je peux avoir des lacunes.

  12. #11
    invite979bff40

    Re :

    au cours de la transformation bactérienne ( E.coli avec un plasmide ) quelle est l'origine des colonies apparues sur milieu sélectif ???

  13. #12
    jmbowie

    Re :

    Et pour compléter la question initiale, il existe des alternatives aux gènes de résistances aux antibiotiques sur les vecteurs, comme l'utilisation de systèmes "poison-antidote" (toxine-antitoxine) qui permet la croissance uniquement des bactéries transformés avec un plasmide ayant incorporé l'insert.
    Pour ines.samet, si tu poses cette question c'est que tu n'as pas compris ton cours et cette discussion.
    Blast up your life!

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