Physico-chimie des polymères

[invite010d3ae1]

Bonjour, voici quelques réflexions de nos profs de polymères

Pourquoi le verre qui est bourré de défauts est il fragile?

Contraintes sur le verre:
_ compression: la fissure apparait au centre ou sur les cotés et pourquoi?
_ traction: la fissure apparait au centre ou sur les cotés et pourquoi?

Pourquoi le PP ne forme pas de sphérolites? De même pour le PE?

Quel va être le paramètre moléculaire qui va régler les distances de repliement?

Y a t il un effet mémoire avec l'état fondu?

Merci pour vos réponses.
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[Edelweiss68]

Bonsoir,

Et ces réflexions ne sont elles pas faites pour que vous y ... réfléchissiez ?

[Follium]

Bonjour.

Vu les questions, c'est déjà d'un bon niveau.

Pour les sphérolites, si je me souviens bien, c'est quand le polymère cristallise que tu les retrouves. Peut-être que le PE et le PP restent à l'état amorphe (faudrait voir aussi si ils ne polymérisent pas d'un point de vue atactique/syndio/iso, je me rappelle que atactique ca ne donne que de l'amorphe). Faudrait regarder aussi sur la température de transition vitreuse.

Repliement des chaînes je suppose, faudrait voir le modèle que vous avez utilisé au cours (c'est un peu loin pour moi mais je vais y regarder).

Qu'entends tu par effet mémoire? Genre si tu as un choc, que tu réchauffe, que le choc se résorbe et que tu récupères à température ambiante? En tout cas, pour les thermodurcissables, c'est niet (quoique, je me souviens de l'existence de "pseudo-thermodurcissables" en recherche).

Follium

[Tiluc40]

Pourquoi le PP ne forme pas de sphérolites? De même pour le PE?

C'est bizarre cette question. On trouve assez facilement avec google des références de PP et PE présentant des structures sphérolites.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite010d3ae1]

Le PP et PE, lorsqu'ils cristallisent ne forment que des lamelles, mais pas de sphérolites, et cela est du au type de maille cristallographique, d'après ce que l'on a pu trouver.

Pour l'effet mémoire, je ne me rappelle plus trop le contexte de la question et je me rend compte que sans le contexte impossible de répondre.

Pour les distance de repliement, on avait penser a un encombrement stérique des chaines, ainsi qu'aux angles interatomiques.

Et pour les histoires de contraintes, on pensait que c'était en rapport avec la répartition du volume libre et du volume spécifique dans le polymère.

Par contre, on sait toujours pas pourquoi le verre est fragile comparé à d'autres polymères totalement amorphe. Est-ce du à des énergies de liaison très faible, ou impossibilité des chaines à bouger?

[Follium]

Bonsoir.

Pour le verre, peut-être que la différence vient du fait que : dans un polymère, les chaines sont interpénétrées et donc, elles peuvent bouger entre elles alors que du , lui, va se casser car la plupart des liaisons, sont des liaisons covalentes et ainsi entraîner une rupture de type fragile. Une fois amorcée, cette rupture se poursuit "quasi sans fin" et induit la dénomination du verre "fragile".

Follium