Dihalogénation des alcènes et "facilité"
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Dihalogénation des alcènes et "facilité"



  1. #1
    invite370666e2

    Dihalogénation des alcènes et "facilité"


    ------

    Bonjour à tous!

    Comment se fait-il que la difluoration d'un alcène se fasse très "facilement", alors que la diiodation a du mal à se faire?
    Pourtant c'est la première étape la plus difficile, soit la rupture de la liaison X-X (X=halogène). Or cette étape est d'autant plus facile que la liaison est polarisable.. Or I-I est bien plus polarisable que F-F..
    J'ai l'impression que le flou provient de "faciles": problème de distinction entre thermodynamique et cinétique.. non?

    Merci d'avance!

    -----

  2. #2
    Fajan

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    heu c'est très volumineux un iode... Alors deux iodes l'un à coté de l'autre ca commence à devenir un peu encombré!!

  3. #3
    chung

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    Lorsque tu réalises la dihalogénation d'un alcène avec F2 / Cl2 / Br2 / I2, la première étape est l'attaque de la liaison C=C sur un des deux atomes d'halogène (formant un ion halonium) et et l'autre "dégage" sous la forme d'un X-.
    Le problème avec F et Cl, c'est que l'ion halonium formé n'est pas stable car F et Cl sont de petits atomes. Cet ion se rouvre alors de manière quasi immédiate, et peut être aidé par attaque de l'halogénure dégagé lors de la 1ère étape (F- ou Cl-) en anti de l'halonium.
    L'halonium avec Br- ou I- est lui stable (car l'halogène est plus gros !)

  4. #4
    invite370666e2

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    "heu c'est très volumineux un iode... Alors deux iodes l'un à coté de l'autre ca commence à devenir un peu encombré!!"

    Il dit qu'il voit pas le rapport.. Ils ne se retrouvent pas à la fin sur le même carbone, et même s'ils sont sur des carbones adjacents, ils doivent bien trouver le moyen de se faire une tite palce.. non? C'est vraiment le facteur déterminant? A quel moment intervient il?
    1ere étape: rupture de la liaison halogène-halogène..a priori ca n'intervient pas là.. puis formation de l'ion ponté..
    2eme étape: arrivé de l'autre Iode (attaque nucléophile).. ca interviendrait là?? Mais cette étape est plus facile que l'autre non.. alors??

    Pourriez vous détailler s'il vous plait!

    "Le problème avec F et Cl" .. Je ne vois pas en quoi cela pose un problème pour le bilan de la réaction et sa "facilité" ...

    "Le problème avec F et Cl, c'est que l'ion halonium formé n'est pas stable car F et Cl sont de petits atomes. Cet ion se rouvre alors de manière quasi immédiate, et peut être aidé par attaque de l'halogénure dégagé lors de la 1ère étape (F- ou Cl-) en anti de l'halonium.
    L'halonium avec Br- ou I- est lui stable (car l'halogène est plus gros !)"

    Il y a un truc que je ne saisis toujours pas.. Soit, l'halonium formé avec Br et I est plus stable, mais l'étape d'après reste facile, donc cela conduit rapidement au dihalogénoalcane..
    Je ne comprends toujours pas pourquoi en gros "le difluore est hyperréactif et, avec le diiode la réaction ne "marche quasi pas" "..

    Merci d'avance!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    pascalp

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    Si mes souvenirs sont bon, le meca est pas le même.
    Pour le diiode, on a une trans-addition via un iodonium ponté, pour le fluor, c'est une cis-addition avec un mecanisme à 4 centres.

    Maintenant pourquoi c'est plus facile avec F2... J'en sais rien

    Ah si peut-être une, via "halogenium", la réaction est réversible quasiment tout le long. Pas avec F2.

    Manques plus que quelqu'un confirme que je ne raconte pas de conneries

  7. #6
    pascalp

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    J'ai écrit des conneries, google est pas d'accord. Ca doit être pour autre chose.

    Faut que je me rattrape....
    F2 est ecarte, il detruit la molécule dixit google.

    les autres, l'addition sur la double liaison est dotant plus simple que la liaison est polarisable mais, le carbocation obtenu est lui aussi d'autant plus stable également.

    Du coup avec l'iode, l'addition est rapide, mais l'attaque nucleophile de l'iodure est très lente. Alors que pour le chlore, l'addition est lente mais l'attaque très rapide malgré que le chlore soit moins nucleophile.

    Ca me rapelle un autre truc ou une réaction est plus rapide en éliminant un fluorure qu'un iodure. Alors que la liaison C-F est plus solide que C-I, simplement F- n'est pas un nucleophile, du coup pas de retour en arrière possible.

    Ce coup-ci je pense pas avoir dit d'erreur.

  8. #7
    moco

    Re : Dihalogénation des alcènes et "facilité"

    La chimie de F2 ne resemble en rien à celle de Cl2, Br2 et I2.
    En général, le fluor F2 arrache tous les atomes H d'une molécule et les remplace par des atomes F. Il se forme des perfluoro-dérivés saturés. Mais parfois il se forme des chaînes de carbone non saturées, avec des chaînes -CF2-CF2-CF=CF-CF2-CF2- etc.

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