Ejaculation et croissance.
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Ejaculation et croissance.



  1. #1
    Salioubangs

    Ejaculation et croissance.


    ------

    Bonjourrr!!
    Euh j'ai rencontré dans de nombreux socuments qu'un excé d'ejaculation affecte la croissance d'un homme. Est ve vrai?

    -----

  2. #2
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Question

    On peut se fouler le poignet (je fais référence à ton sujet précédent). Pour le reste je ne sais pas.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  3. #3
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Question

    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    Bonjourrr!!
    Euh j'ai rencontré dans de nombreux socuments qu'un excé d'ejaculation affecte la croissance d'un homme.
    On peut savoir de quels documents il s'agit?
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  4. #4
    f6bes

    Re : Question

    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    Bonjourrr!!
    Euh j'ai rencontré dans de nombreux socuments qu'un excé d'ejaculation affecte la croissance d'un homme. Est ve vrai?
    Bjr à toi,
    je confirme:
    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/i...ELvW1xiScISDW7
    A+

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    saint.112

    Re : Question

    Il serait en effet intéressant que tu nous indique les documents dont tu parles.

    Moi qui ne suis pas un perdreau de l’année (j’ai 70 ans) j’ai été élevé dans une période de total obscurantisme sur une multitude de plans, dont la question de la masturbation, qui était pour beaucoup d’éducateurs une véritable cause sacrée. Elle était l’objet d’une répression sans merci (alors que la pédophilie était finalement assez bien tolérée), de même que les pratiques dites déviantes comme la sodomie. C’est encore le cas dans pas mal de cultures traditionnelles (pour n’en citer aucune nommément).
    Une partie du corps médical cautionnait d’ailleurs les conceptions les plus délirantes qui soient. Elle était supposée conduire à la démence et même à la mort.

    Tout ce qu’on a dit sur la masturbation est donc entièrement faux.

    Premier point : sur le plan physiologique, la masturbation n’existe pas. Quelle que soit la méthode pour aboutir à l’orgasme : à la main (la sienne ou celle de quelqu’un d’autre voire des deux à la fois), par pénétration dans n’importe quoi (un vagin, un anus, une bouche, etc.), lors de rêve érotique (les wet dreams), spontanément comme ça arrive à gogo09, autrement quel que soit la forme d’excitation des terminaisons nerveuses du pénis, le fonctionnement et le résultats sont parfaitement identiques. Naturellement je mets entre parenthèse les problèmes prophylactiques (MST, parasites, etc.), et je suppose que dans tous les cas de figure le sujet fait un usage raisonnable de son pénis (sans brutalité excessive, sans blessure sur des objets contondants, rugueux, etc.). La BDSM est donc en dehors de l’épure.

    Deuxième point : les excès sont pratiquement impossibles. La période réfractaire qui suit un orgasme fait que non seulement on n’en a pas vraiment envie mais qu’on ne peut physiquement pas parvenir à un autre orgasme pendant un certain temps. Si on se force tout de même, pour (se) prouver sa virilité par exemple, ça peut être assez peu plaisant et le prochain coup on y réfléchira à deux fois avant de chercher à remettre le couvert quand ce n’est pas encore le moment. Le système est donc autorégulé.

    Troisième point : on a cité la question de la qualité et donc de la fécondité du sperme. Ça ne concerne évidemment que les personnes cherchant à procréer. En simplifiant beaucoup, il faut retenir que les spermatozoïdes sont produits en continu quelle que soit l’activité sexuelle du sujet. Chez un homme abstinent, les spermatozoïdes en excédent sont évacués dans les urines. À la première éjaculation, son sperme sera probablement très riche et si son activité sexuelle augmente le décompte va sans doute diminuer au fur et à mesure. Cela dit, à ma connaissance, cela n’a en général pas d’incidence sur la fertilité. Pour les hommes qui ont un problème de ce côté, pour améliorer leur fertilité on conseille aux couples de s’abstenir hors des périodes d’ovulation afin que pendant cette période la densité de sperme soit optimale.
    À part ces considérations, tout cela n’a aucune incidence ni sur la santé physique, ni sur la santé mentale, ni sur l’état de fatigue, ou autre. C’est totalement neutre.

    Les documents que tu as lus, qui sont probablement de la même farine que ceux qu’on m’a fait lire quand j’étais gamin, sont de purs mensonges. Ça ne repose sur aucune donnée scientifique. On a déjà eu ici-même il y a quelques années quelqu’un qui nous donné des documents d’origine espagnole assez croquignolets et qui m’ont rappelé de vieux, et assez mauvais, souvenirs.

    Nico

  7. #6
    saint.112

    Re : Question

    J’ai eu hier une conversation avec des amis sur un sujet connexe qui peut apporter un autre éclairage.
    Il était assez courant (et c’est peut-être toujours le cas) que les responsables des équipes sportives déconseillent à leurs membres d’avoir des relations sexuelles (d’un type non spécifié) la veille d’un match de peur que ça diminue leurs capacités en leur faisant dépenser trop d’énergie. J’avais même lu qu’au contraire dans les équipes féminines, sans le recommander explicitement, on ne le déconseillait pas aux sportives, en vertu de l’idée que pour elles le sexe aurait au contraire un effet positif.

    Apparemment ce serait tombé en désuétude pour une première raison : comment être certain que les types ne passeront pas outre (et comme chacun sait, c’est très mauvais en soi de passer outre ). De plus rien n’a été prouvé sur ce plan.

    Tout ça pour dire que les idées reçues sur les conséquences négatives du sexe, en particulier une supposée dépense (excessive) d’énergie, ne s’appliquent pas qu’à la masturbation mais aussi aux relations sexuelles “normales“. Cela tient sans doute à la représentation plus ou moins consciente, qui n’est qu’une croyance, selon laquelle la relation sexuelle, étant pour l’homme l’expression de sa puissance et de son pouvoir, représenterait une dépense d’énergie (vitale). Le pouvoir aurait ainsi forcément un cout. De la dépense à la dilapidation il n’y aurait donc qu’un pas.
    À l’inverse, les femmes, étant les récepteurs passifs de ce déploiement d’énergie, en tireraient un bénéfice. Je sais qu’il y a des idées similaires dans la culture chinoise avec les représentations du Yin et du Yang.
    Inutile de dire que tout ceci n’est que du pipeau.

    On a eu en 2011 une discussion sur le même sujet : La masturbation masculine, où quelqu’un nous a donné une page qui, dans le genre ouf, dépasse tout ce que j’ai lu : Centro Gnóstico Anael | Les conséquences de la masturbation..
    Myoper s’était fendu d’une réfutation point par point : #132 alors que je m’étais contenté de brocarder (à mon habitude ) les idées les plus saugrenues.
    Ça rassemble tout ce qui peut se dire et qu'il ne faut pas croire sur la question.
    Ça fait donc un peu de lecture de détente pendant les longues soirées de vacances.

    Nico

  8. #7
    myoper
    Modérateur

    Re : Question

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    J’ai eu hier une conversation avec des amis sur un sujet connexe qui peut apporter un autre éclairage.
    Il était assez courant (et c’est peut-être toujours le cas) que les responsables des équipes sportives déconseillent à leurs membres d’avoir des relations sexuelles (d’un type non spécifié) la veille d’un match de peur que ça diminue leurs capacités en leur faisant dépenser trop d’énergie.
    A un moment donné, c'était surtout du au fait que la frustration les rende plus agressifs...

  9. #8
    saint.112

    Re : Question

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    A un moment donné, c'était surtout du au fait que la frustration les rende plus agressifs...
    Pour qu’ils soient dans l’état d’esprit “On va les niquer !“

    Nico

  10. #9
    myoper
    Modérateur

    Re : Question

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Pour qu’ils soient dans l’état d’esprit “On va les niquer !“
    Ca, je suppose que l'entraineur pense que c'est de toute façon acquis quand le joueur vient jouer mais il était supposé que plus les joueurs étaient agressifs, meilleurs était le score et que l'abstinence favorisait cette agressivité, cependant, je n'ai jamais lu de travaux la dessus et certains intéressés prétendent le contraire.

  11. #10
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Ejaculation et croissance.

    Il faudrait demander aux basketteurs (par exemple Joakim Noah, 2,11 m) s'ils doivent leur taille à une abstention forcenée
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  12. #11
    shokin

    Re : Ejaculation et croissance.

    Je ne suis pas sûr que les personnes douées de nanisme apprécieront.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  13. #12
    saint.112

    Re : Ejaculation et croissance.

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Il faudrait demander aux basketteurs (par exemple Joakim Noah, 2,11 m) s'ils doivent leur taille à une abstention forcenée
    C’est comme tout, il faut s’abstenir avec modération. S’abstenir comme un forcené doit être plus dangereux encore que la masturbation.
    Ça rappelle celui à qui son médecin dit d’arrêter de fumer et qui répond : « Mais, docteur, je m’arrête déjà 20 fois par jour. Je ne peux pas faire mieux. »

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Je ne suis pas sûr que les personnes douées de nanisme apprécieront.
    Je ne savais pas le nanisme était un don.

    Nico

  14. #13
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Ejaculation et croissance.

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    C’est comme tout, il faut s’abstenir avec modération.
    Comment, tu mets en cause les modérateurs ? Bon c'est vrai que je suis petit...
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  15. #14
    saint.112

    Re : Ejaculation et croissance.

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Comment, tu mets en cause les modérateurs ? Bon c'est vrai que je suis petit...
    Toi aussi tu en aurais abusé ? Et c’est pour ça que tu modères comme un dingue aujourd’hui ?
    Bon, plus on est de fous…
    J'allais dire : restons dans le sujet.
    Mais on y est en plein !

    Nico

  16. #15
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Ejaculation et croissance.

    Je pense qu'on a dégoûté Salioubangs, il n'est pas revenu. On va donc arrêter là pour lui laisser l'occasion d'ajouter quelque chose s'il le souhaite sinon on pourra clore le sujet.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  17. #16
    saint.112

    Re : Ejaculation et croissance.

    Ou alors il est en train de méditer nos profondes réflexions ou celles de ce site espagnol d’intégristes de je ne sais quelle tendance.
    Il nous a parlé de documents. S’il est en ligne ce serait sympa qu’il nous les communique.

    Si vous le permettez (je m’adresse aux modos ) je vais vous narrer une anecdote tout à fait instructive, parfaitement dans le sujet, qui m’est arrivée il y a fort longtemps.
    Étant donné le lieu où ça s’est produit je peux dater précisément l’année : 1949, j’avais donc 5 ans.
    Un soir, alors que je sortais de mon bain et que ma mère s’apprêtait à me sécher avec une serviette, j’avais une petite gaule comme ça m’arrivait parfois. Ma mère me dit alors sur un ton alarmé : « Mais, mon dieu, qu’est-ce qui t’arrive ? » C’est là que vous pourrez apprécier toute la finesse de ma réponse (j’étais déjà très fin) : « M’enfin, ça ne t’arrive jamais ? »
    Quelque temps plus tard (je ne ferai le lien entre les deux évènements que beaucoup plus tard), je me suis réveillé un matin dans une sorte de lit-cage qui n’était pas le mien, dans la chambre de mes parents (et pas dans la mienne). Je n’arrivais pas à bouger : j’avais les poignets attachés aux barreaux par des sangles. Je ne vous dis pas l’angoisse d’abord, puis la colère. Ma mère, une grande spécialiste de la langue de bois, me dit alors qu’ils m’avaient attaché parce que je bougeais trop dans mon lit. J’étais abasourdis d’entendre a) que je bougeais tant que ça en dormant et surtout b) que ça posait un tel problème qu’il fallait m’attacher. Qu’on ne m’ait pas prévenu à l’avance me scandalisait. Sans que je l’identifie précisément sur le moment, la pression culpabilisante à mon endroit pesait des tonnes. Je ne savais évidemment pas à quel sujet, à part le fait, imaginaire, de trop remuer en dormant, impossible à croire.

    Cela m’a énormément turlupiné. J’ai eu le sentiment d’avoir été trompé. Le mensonge était trop énorme. Je n’ai donc appris que sur le tard que ça faisait partie des méthodes préconisées dans une abondante littérature pour lutter contre la masturbation chez les enfants. Il y en avait de beaucoup plus dures, on peut dire carrément cruelles et inhumaines.
    J’avais 5 ans ! J’ai toujours été précoce mais quand même… Ce n’est que 7 ou 8 plus tard que j’ai découvert les vraies joies de la masturbation sans faire le lien avec cette histoire.
    C’était une véritable cause sacrée pour beaucoup de gens, l’Église, beaucoup d’éducateurs, de médecins, etc., qui avaient donc pignon sur rue et qui étaient vus comme des guides dans la société. La masturbation était accusée de toutes sortes de maux (ce que reflète les message de Salioubang et d’autres), tous plus imaginaires les uns que les autres, et cela faisait paniquer les familles qui voyaient d’avance leurs enfants (mâles) sur la pente fatale de la turpitude, de la démence, du crime, de la débilité, etc.
    J’ai aussi subi ultérieurement une prise de tête archi relou par les curés de mon école, dans laquelle il y a eu, quand j’y étais, une affaire de pédophilie promptement étouffée. Cela n’a pas empêché la rumeur de se répandre dans toute l’école.

    Cela explique naturellement que je me fasse un peu une cause sacrée de déculpabiliser les ados sur ce plan. Il ne faudrait pas qu’ils s’infligent à eux-mêmes la pression que j’ai subi de la part de mes éducateurs. Si ça ne marche pas, je les attache…

    Nico

  18. #17
    Salioubangs

    Re : Ejaculation et croissance.

    Eh ben si j'comprends bien les messages vous voulez enfait dire que la masturbation na aucun lien avec la croissance d'un homme mr saint??

  19. #18
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Ejaculation et croissance.

    Voilà. Vous avez tout compris.
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  20. #19
    myoper
    Modérateur

    Re : Ejaculation et croissance.

    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Voilà. Vous avez tout compris.
    On peut donc fermer.

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