Salut à vous,
voilà ce n'est qu'une simple estimation et votre avis que je vous demande : d'après vous, la folie (au sens de la modification de la perception de la réalité et la perte de contact avec celle-ci) pourra-t-elle être soignée un jour, en vue des recherches actuelles ?
Estimez-vous ce jour à la prochaine décennie, au prochain siècle ... ?
Personnelement je pense que tout d'abord grace a la genetique on pourra reussir a enlever aux nouveaux nés la prédisposition à la maladie.
Salut aussi.Il faudra pour ça, non seulement qu'une origine génétique détermine la maladie mais il faudra aussi découvrir tous les gènes en cause et enfin, que cette correction ne modifie rien d'autre qui ne pose problème...Envoyé par anoderealisation
Pangolito et Pangolita sont dans un bateau...
Je ne sais pas pourquoi, ça sent au mieux l'essai-devoir de classe...
Puis demander une "simple" "estimation"? On soigne déjà la schizophrénie avec des moyens actuels. Par soigner, on entend : rendre la vie de ces gens plus normale que perturbée. Ce peut être par des moyens chimiques ou par des moyens psychiatriques ou les deux. De toute façon ce n'est pas un rhume que l'on soigne, c'est autrement différent et complexe.
Puis targuer la schizophrénie de "folie", c'est faire preuve de mépris pour ces personnes autant que confondre les crises de démences d'avec n'importe quoi. Les (re)définitions personnelles, surtout aussi maladroites, il faut apprendre à les oublier et apprendre tout court, quand on arrive sur FSG. Par exemple dans les "modification de la perception de la réalité et la perte de contact avec celle-ci", on peut compter l'état hypnotique qui n'a pourtant rien de la démence.
C'est quoi le but réel de cette discussion ? La foire aux opinions à la volée ?
Dernière modification par noir_ecaille ; 27/09/2015 à 19h20.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
non si tu veux tout savoir je suis atteint de trouble dissociatif qu'est la déréalisation depuis plusieurs années et j'en ai plutot marre de vivre ceci et je pense que le jour ou l'on arrivera a guerir la schizophrenie on pourra aussi guerir celui-ci et je demande vos avis car j'en ai marre d'attendre toute ma vie que l'on trouve un remede aux troubles dissociatifs, et je n'ai pas envie d'attendre et de subir tout les jours en vain.
Je me considere moi meme comme fou, pour moi c'est lorsqu'une personne perd pied avec la réalité de façon chronique. Mais c'est vrai que le terme n'était pas approprié et j'en suis désolé
Pas si simple ... Les spécialistes de la question s'orientent de plus en plus vers une définition multiple de la schizophrénie : derrière ce terme se cacheraient en fait plusieurs pathologies distinctes :http://www.futura-sciences.com/magaz...phrenie-55577/
Tout d'abord je voudrais dire que je compatis avec toi pour ta souffrance.
Les autres ont déjà donné des éléments de réponse. Ce que je vais dire ne te consolera pas mais devrait permettre de relativiser.Autrement dit j'ai bien peur qu'il n'y ait pas de réponse à tes questions.
- Même pour les maladies qui affectent l'organisme comme le SIDA ou le cancer, bien que de multiples équipes travaillent d'arrache-pied depuis des décennies et qu'on en connaisse souvent les causes, il est impossible de dire quand on trouvera un traitement efficace.
- Dans le domaine des troubles psychologiques la définition est souvent sujette à débat et les causes sont rarement établies avec certitude, en particulier les causes génétiques. Leurs traitements sont donc en général plutôt empiriques.
- Comme le dit myoper, les traitements génétiques supposeraient une connaissance parfaite du problème et la certitude qu'il n'y aurait aucun effet secondaire, ce qui est loin d'être acquis.
Bon courage.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Par ailleurs et pour un même gène et un même allèle (c'était dans l'une des actus FS de cette année), des études ont mis en évidence que certains ont développé une schizophrénie quand d'autres voient leurs capacités cognitives associatives décupler. Pour un même allèle mis en cause, deux effets très différents (l'un pathologique et l'autre bénéfique). C'est dire si on est loin d'avoir élucidé les mécanismes de la schizophrénie.
Il faudra peut-être changer la façon d'appréhender la schizophrénie en parlant plutôt de spectre peut-être -- un peu à l'image de l'autisme et d'Asperger.
Je ne pense pas qu'une solution "miracle" façon interrupteur binaire se fasse jour. C'est sans doute une énième pathologie avec laquelle il faut apprendre à vivre et si possible bien vivre. Par contre d'intuition l'épigénétique a probablement son mot à dire, et l'environnement autant que l'hérédité joue un rôle dans ce cas.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
