Je suis bien d'accord avec cette propositionEnvoyé par chrisgir
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Je suis bien d'accord avec cette propositionEnvoyé par chrisgirLa valorisation de l'AB a passé par une démarche marketing très bien menée mais qui a je pense donné de fausses idées aux gens.
Merci pour ce lien Camaron,Envoyé par camaronhttp://www.quechoisir.org/Article.js...&catcss=ALI101
Voilà un article de "Que Choisir" de mai 2003. Cette association étant plutôt complaisante pour le Bio ses résultats de comparaison à lire dans la revue montre bien que l'intérêt du bio ne reside que dans le soutien à une agriculture prétenduement différente et plus respectueuse de l'environnement. Sur l'intérêt propre des produits je suis d'accord avec le prtocole simplifié de Narduccio pour anticiper les conclusions.un produit n'est pas meilleur si il est bio, il est meilleur si ses conditions de productions donnent plus d'importance à la qualité qu'au prix. Et quand un poduit agricole n'est pas cher, il est forcément plus rare qu'il soit meilleur. Le cas des fraises ou du poulet son assez vite constaté. Un poulet élévé rapidement avec de la farine sera moins bon qu'un poulet élevé 2 semaines de plus avec du grain, le fait qu'il soit en élévage "industriel" n'est pas forcément un élèment faisant baisser la qualité.L'agriculture Bio ne peut vendre qu'une volonté de préserver l'environnement, mais cet effet n'est pas prouvé et l'agriculture traditionnelle peut faire aussi bien selon les pratiques des paysans.Le développement del'agriculture raisonnée et d'ailleurs une manière d'expliquer celà.
A la lecture de cet article je n'arrive pas exactement aux mêmes conclusions que toi :
Ce que je comprend : En l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible d'établir de différences sur le plan sanitaire ou nutritionnel entre produits issus de l'agriculture biologique et produits issus de de l'agriculture intensive. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de différences...On n'en sais rien.
Ce qui est sûr par contre :
1. L'agriculture biologique ne fait ni appel aux pesticides, ni aux OGMs et à comme objectif de respecter l'environnement. Elle est en forte croissance et répond à une demande des consommateurs.
2. L'impact environnemental de l'agriculture intensive est dramatique : pollution des sols et des eaux (pesticides, phosphates, nitrates etc...), eutrophisation, marées vertes etc...J'habite en Bretagne...
3. Sur le plan organoleptique il n'y a pas photo ! C'est loin d'être négligeable...On ne se nourrit pas que pour faire le plein en énergie mais aussi pour le plaisir de manger (saveurs, parfums etc...).
4. Les consommateurs ont le droit de consommer les produits qui leur semblent de meilleure qualité et d'appliquer le principe de précaution à leur échelle.
Conclusion : Mangez bio permet de favoriser une agriculture plus respectueuse de l'environnement. C'est déjà pas mal, non ?
NB : D'après l'article cité l'impact des mycotoxines semble le même dans les deux types d'agriculture (mais on manque aussi de données)
Je suis d'accord avec celà et je ne dit pas le contraire. En revanche je dis qu'il n'est pas légitime aujourd'hui de valoriser les aspects santé des aliments à travers les produits bio.Envoyé par TenacatitaMerci pour ce lien Camaron,
A la lecture de cet article je n'arrive pas exactement aux mêmes conclusions que toi :
Ce que je comprend : En l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible d'établir de différences sur le plan sanitaire ou nutritionnel entre produits issus de l'agriculture biologique et produits issus de de l'agriculture intensive. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de différences...On n'en sais rien.
Je suis d'accord sur la grande importance du gout dans les produitsEnvoyé par Tenacatita
Ce qui est sûr par contre :
3. Sur le plan organoleptique il n'y a pas photo ! C'est loin d'être négligeable...On ne se nourrit pas que pour faire le plein en énergie mais aussi pour le plaisir de manger (saveurs, parfums etc...).
mais cette conclusion n'est pas valide, il s'agit de comparer des choses comparables car l'agriculture biologique n'est pas présente dans les produits bon marché. Il faut comparer un poulet bio et un poulet label. Une carotte bio et une carotte de qualité...
Quand a ton 4° sur le principe de précaution je ne suis pas convaincu.
Reste à prendre en compte que la revue est une revue trés favorable à l'agriculture bio et que le protocole de comparaison n'est pas parfait loin s'en faut.
Ce qui me permet de retenir
"on n'arrive pas à mettre en évidence d'effet favorable du bio pour la santé" .
On peut donc penser qu'il n'y a pas d'effet plutôt que de pencher pour la formulation
"on n'a pas encore montré de différence".
pourtant l'article précise la moindre teneur en nitrate !!!Envoyé par camaronJe suis d'accord avec celà et je ne dit pas le contraire. En revanche je dis qu'il n'est pas légitime aujourd'hui de valoriser les aspects santé des aliments à travers les produits bio.
la revue oui peut être (permet moi d'en douter) par contre l'afssa qui a mener le protocole pas du tout au contraireReste à prendre en compte que la revue est une revue trés favorable à l'agriculture bio et que le protocole de comparaison n'est pas parfait loin s'en faut.
1) La roténone (insecticide), le pyrèthre (insecticide), le formol (hélicide) ou les sels de cuivre ne sont ils pas assimilables à des pesticides?Envoyé par Tenacatita1. L'agriculture biologique ne fait ni appel aux pesticides, ni aux OGMs et à comme objectif de respecter l'environnement. Elle est en forte croissance et répond à une demande des consommateurs.
2. L'impact environnemental de l'agriculture intensive est dramatique : pollution des sols et des eaux (pesticides, phosphates, nitrates etc...), eutrophisation, marées vertes etc...J'habite en Bretagne...
3. Sur le plan organoleptique il n'y a pas photo ! C'est loin d'être négligeable...On ne se nourrit pas que pour faire le plein en énergie mais aussi pour le plaisir de manger (saveurs, parfums etc...).
4. Les consommateurs ont le droit de consommer les produits qui leur semblent de meilleure qualité et d'appliquer le principe de précaution à leur échelle.
Conclusion : Mangez bio permet de favoriser une agriculture plus respectueuse de l'environnement. C'est déjà pas mal, non ?
NB : D'après l'article cité l'impact des mycotoxines semble le même dans les deux types d'agriculture (mais on manque aussi de données)
3) Les qualités organoleptiques dépendent énormément de la variété utilisée par l'agriculteur... Une golden sera toujours moins savoureuse qu'une pomme "grand Alexandre"... De même une tomate bio de février sera nettement moins savoureuse qu'une tomate cueillie à maturité en juillet ou en aout.
Bonsoir à toutes et tous,
Je reprends une vieille discutions, en fait j'ai fait une recherche avec le terme incinération et je n'ai rien trouvé.
Nous sommes le 1 novembre (la toussaint), sujet du jour, nous honorons nos morts.
La question est que l'incinération ce pratique de plus en plus, c'est une solution qui pollue et qui utilise beaucoup d'énergie (quantité ? ), je me demande et je ne suis surement pas le seul à y penser.
Ce qui est le plus écologique ne serait-il pas de ne plus brûler les corps.
J'ai vu à la TV que pour les cercueils des efforts avaient été fait, vernis à l'eau et abandon du bois aggloméré, poignées en bois,.....
Ne plus enterrer en pleine terre mais placer le cercueil en polyester imputrescible dans un caveau afin de ne pas souiller le sol.
Le dernier choix étant le plus couteux.
Une incinération coutant environ 500 €, pour la pleine terre avec cercueil en polyester je ne sais pas ( peut-être équivalent ? )
Un écologiste convaincu choisira quelle option ?
Quand pensez-vous ?
A+ et le plus tard possible bien sûr mais inévitable hélas
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Bonjour,
Voici ce que j'ai trouvé, que cela ne vous empêche pas de donner vos avis.
Les crématoriums sont souvent présentés comme des solutions écologiques en ce sens qu'ils permettent d'économiser de la place, et limiteraient les problèmes de pathogènes, ou de contamination de nappes ou d'occupation de l'espace… Ces arguments sont recevables, mais le crématisme pose encore quelques problèmes importants :
* la crémation consomme des quantités non négligeable de carburant (gaz naturel, fuel, ou bois dans les pays où le bois est utilisé), ce qui contribue à une production de gaz carbonique et d'autres gaz ou particules dont les impacts n'ont pas été mesurés. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre moins puissants, mais bien plus durables que le méthane issu de la décomposition naturelle des corps.
* certains cercueils peuvent être traités avec des produits toxiques (vernis, teintures, peintures biocides, plomb…). Qu'advient-il de ces toxiques lorsqu'ils brûlent ?.
* les cadavres si on arrive presque à leur redonner l'apparence de la vie par les moyens de la thanatopraxie, ont été ou sont encore parfois embaumés ou « traités » avec des produits très toxiques, contenant des pesticides ou des biocides tels que formaldéhyde et paraformaldéhyde, produits très toxiques déshydratants et raffermissant des chairs, fongicides, bactéricides, virucides… Le logo « tête de mort » qui rappelle la dangerosité de ces produits figure d'ailleurs sur presque tous les bidons de produits destinés à être injectés à la place des « fluides corporels » dans les cadavres lors des opérations de thanatopraxie. Dans certains pays on a utilisé le mercurochrome rouge pour la thanatopraxie. C'est un poison qui empêche la décomposition des corps, en restant toxique dans le temps. (Le mercurochrome médical ne contient désormais plus de mercure, mais il reste toxique)
Ces produits visent à tuer les microbes, bloquer le processus naturel de décomposition et redonner au corps du défunt une apparence de sérénité et de sommeil.
Nombre de ces produits répondent à la définition de biocide ou de pesticides des directives européennes, mais ne sont pas recherchés dans les analyses environnementales classiques. Les thanathopraxistes indépendants ne sont par ailleurs pas soumis aux visites médicales, ni ne font l'objet d'un suivi épidémiologique ou de la médecine du travail. Ce qui concerne la mort et le traitement des cadavres est encore très tabou, mais quelques indices laissent penser que la fréquence de cancers et certaines allergies ou pathologies est anormalement élevée chez les opérateurs qui manipulent ces produits, et une étude de risque de 2004, basé sur une extrapolation à partir des données disponibles a montré que la thanatopraxie expose environ dans un cas sur deux l'opérateur à des taux de vapeurs toxiques jusqu'à deux fois supérieurs aux seuils acceptables.
Selon certaines études (conduites en Amérique du Nord notamment), les plombages (riches en mercure et métaux toxiques) ou des organomercuriels ou du mercurochrome ou d'autres toxiques qui ont pu être utilisé pour l'embaumement ou la thanatopraxie seraient à l'origine d'une pollution non négligeable de l'environnement.
Les sédiments des Grands Lacs en Amérique du Nord contiennent du mercure sous forme d'éthyl-mercure, particulièrement toxique et bioassimilable, dont une bonne part proviendrait de la crémation des morts et de leurs dents « plombées » en particulier.
En France, un rapport [4] présenté par le sénateur Gérard Miquel a porté sur plomb/cadmium/mercure, insistant sur le problème des plombages, mais sans évoquer le fait que via la crémation, ils pouvaient continuer à polluer longtemps après la mort. En effet le mercure est sublimé à relativement basse température, et les crématoriums ne sont pas équipés de filtres appropriés au mercure très volatil ni d'ailleurs au plomb ou à certains autres toxiques potentiellement présents dans les vapeurs (=> volatilisation dans l'atmosphère, pollution des pluies et de l'air, retombées au sol et concentration dans les sédiments et la chaîne alimentaire).
Un certain nombre de personnes ont été exposées durant leur vie au plomb (de l'essence, des usines type Metaleurop). Elles sont souvent victimes d'un saturnisme chronique discret. Autour des sites très pollués par le plomb, il est probable que la totalité de la population résidente ait des quantités significatives de plomb stocké dans les os, en particulier les hommes qui en accumulent plus que les femmes. (un rapport rédigé pour le ministère de Brice Lalonde estimait que les os d'un Français des années 80 contiennent environ 80 fois plus de plomb que ceux des hommes préhistoriques. 80 % du plomb absorbé et stocké dans le corps l'est dans les os, et le reste essentiellement dans le foie et les reins. Lorsqu'il est chauffé à 900°C, ce plomb passe directement dans l'air en vapeur de plomb. Les teneurs en plomb et autres métaux (les victimes les plus graves de Tchernobyl ont été enterrés dans des cercueils plombés et sous un béton spécial enrichi en plomb en raison du fait que les radionucléides bioaccumulés pourraient repartir dans l'air).
En cas de nécessité, les techniques d'analyse isotopique permettent de qualifier et tracer l'origine de certains polluants comme le plomb (ex pour faire la différence entre le plomb de chasse et issu des batteries ou des carburants), mais pas utilisée à ce jour et à ma connaissance pour le mercure issu des plombages. (Il y a quelques années, le Français moyen, au moment de sa mort avait plus de 7 plombages dans la bouche, il semble que ce chiffre soit en augmentation, à vérifier avec un médecin légiste).
Certains appareils de radiographie ou scanners peuvent être programmés pour mesurer la teneur en plomb des os. Ils peuvent être utilisés sur des morts car nécessitant un temps d'exposition plus long. Des analyses faites lors des autopsies permettraient de tracer un profil moyen de la population et d'estimer les risques liés au plomb dans les os à l'heure de la mort.
* En Inde on estime à 8,5 millions le nombre de crémations par an ce qui libérerait 8 millions de tonnes de CO2 par an.
Nous serons tous confrontés ou notre famille à faire un choix.
A+
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous