Evaporation et Réchauffement - Page 2
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Evaporation et Réchauffement



  1. #31
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement


    ------

    On va laisser tomber Courtillot: ce n'est pas le sujet de cette discussion et cette vidéo a déjà fait l'objet d'une publicité dans une autre discussion.

    En ce qui concerne l'évaporation et le réchauffement:
    la comparaison avec El Nino n'est pas très pertinente car El Nino, c'est une modification considérable des zones de convexion tropicale et donc de la nébulosité et des précipitations.

    Dire que plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère entraîne plus de nuages est une erreur courante mais c'est faux. Il n'y a pas de raison à cela: les nuages se forment quand l'eau se condense et pour cela il faut que l'humidité relative
    dépasse un tout petit peu les 100% et ça se fait localement , en général par détente adiabatique de l'air qui s'élève.

    Ne pas confondre humidité relative et quantité de vapeur d'eau: il y a beaucoup plus de vapeur d'eau au Sahara qu'il y en a en hiver en Islande quand il neige.

    -----
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  2. #32
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    hello, content de te voir revenir.
    J'ai bien pigé ce que tu dis et je connais la différence entre humidité relative et absolue.
    Et tant que tu ne soulèves pas la masse d'air, il est clair que tu ne la condenses pas (à moins de la refroidir).
    Mais la probabilité de la voir soulevée est peut-être augmentée par tout réchauffement, qu'il soit lié à El-Nino ou au CO2.
    Car finalement, pourquoi El-Nino ne se contente pas d'augmenter durablement l'humidité relative, sans convection ni condensation ??
    Pourquoi El-Nino génère de la convection et pas le réchauffement anthropique ??
    Qu'est-ce qui fait dire que réchauffement implique HR constant alors qu'il semble que l'on mesure au contraire un assèchement de la tropo tropicale depuis quelques décennies ?

  3. #33
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par Arch Stenton Voir le message
    hello, content de te voir revenir.
    J'ai bien pigé ce que tu dis et je connais la différence entre humidité relative et absolue.
    Et tant que tu ne soulèves pas la masse d'air, il est clair que tu ne la condenses pas (à moins de la refroidir).
    Mais la probabilité de la voir soulevée est peut-être augmentée par tout réchauffement, qu'il soit lié à El-Nino ou au CO2.
    En théorie stricte, pas forcément parce que ce qui compte, c'est le fait qu'une parcelle d'air est plus ou moins chaude par rapport à l'air qui l'entoure.
    En pratique cependant, la convection sera bel et bien renforcée comme elle l'est dans les régions réchauffée par El Nino mais l'exemple de El Nino n'est pas valable pour ce qui concerne l'évacuation de la chaleur . C'est à ça que je répondais.

    La différence, c'est que El Nino c'est un réarrangement spatial de la convection alors que si le réchauffement est global, ça n'implique pas ce genre de réarrangement (la distribution spatiale peut rester identique) Tout au moins pas nécessairement et c'est pour ça que l'exemple n'est pas pertinent.



    Qu'est-ce qui fait dire que réchauffement implique HR constant alors qu'il semble que l'on mesure au contraire un assèchement de la tropo tropicale depuis quelques décennies ?
    Ce n'est pas exact: les observations satellite (AIRS) disent le contraire (Dessler et al, GRL, 2008). On peut mettre en doute ces mesures bien entendu mais, en tout cas, je ne vois pas trop d'où te vient ta certitude (au fait, où sont tes références?)
    Dernière modification par yves25 ; 06/10/2009 à 17h46.
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  4. #34
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    mais l'exemple de El Nino n'est pas valable pour ce qui concerne l'évacuation de la chaleur . C'est à ça que je répondais.
    Ok, mais comment la Terre a-t-elle fait pour évacuer si vite cette chaleur si bien que 1999 est revenu dans la normal ?


    On peut mettre en doute ces mesures bien entendu mais, en tout cas, je ne vois pas trop d'où te vient ta certitude (au fait, où sont tes références?)
    J'ai pas de certitudes.
    ça vient de là :
    http://www.friendsofscience.org/asse...use_Effect.htm
    Mais attention, mon propos n'est pas de défendre la théorie de Miskolczy, juste de savoir si le graphique couleur est pertinent. Il y a un lien de ce graphique vers le site NASA.
    Ton avis ?

  5. #35
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Pan sur le bec!
    Je n'avais pas relu l'article de Dessler, je viens de le faire et c'est pas tout à fait ce que j'avais en mémoire .

    Alors, je résume l'article.

    AIRS est un spectro à transformée de fourier qui permet une haute résolution spectrale et permet de mesurer correctement la température dans la haute tropo et la vapeur d'eau

    Ils ont comparé deux mêmes saisons (DJF) des années 2003 et 2008 présentant une différence de température de 0,6°C

    Ils trouvent que l'Humidité Relative reste sensiblement constante en moyenne globale cad pour toute la planète mais ils trouvent une diminution de HR dans les régions tropicales , compensée donc par une augmentation aux latitudes plus élevées.

    Ceci dit , la discussion porte bien sur une réponse globale cad à l'échelle de la planète mais oui, il y a aussi diminution de HR dans les régions tropicales ...et donc une augmentation des précipitations et/ou une exportation de vapeur d'eau en altitude
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  6. #36
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    bon bon, mais ça m'intéresse que tu m'expliques quelles peuvent en être les incidences.
    A+

  7. #37
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Pan sur le bec!
    Je n'avais pas relu l'article de Dessler, je viens de le faire et c'est pas tout à fait ce que j'avais en mémoire .

    Alors, je résume l'article.

    AIRS est un spectro à transformée de fourier qui permet une haute résolution spectrale et permet de mesurer correctement la température dans la haute tropo et la vapeur d'eau

    Ils ont comparé deux mêmes saisons (DJF) des années 2003 et 2008 présentant une différence de température de 0,6°C
    je ne vois pas bien ce qu'on peut conclure de significatif sur la comparaison de juste deux années. Tout ça fluctue aléatoirement autour de valeurs moyennes, et je rappelle encore une fois qu'un écart n'est significatif que si il est supérieur à la fluctuation statistique habituelle, or il est évident qu'on ne peut mathématiquement pas séparer un écart significatif d'une fluctuation aléatoire avec juste deux valeurs !!!

  8. #38
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Ils trouvent que l'Humidité Relative reste sensiblement constante en moyenne globale cad pour toute la planète mais ils trouvent une diminution de HR dans les régions tropicales , compensée donc par une augmentation aux latitudes plus élevées.
    Donc l'effet de serre lié à l'eau doit baisser sous les tropiques (là où l'ensoleillement est le plus fort) et augmenter ailleurs.

  9. #39
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    je ne vois pas bien ce qu'on peut conclure de significatif sur la comparaison de juste deux années. Tout ça fluctue aléatoirement autour de valeurs moyennes, et je rappelle encore une fois qu'un écart n'est significatif que si il est supérieur à la fluctuation statistique habituelle, or il est évident qu'on ne peut mathématiquement pas séparer un écart significatif d'une fluctuation aléatoire avec juste deux valeurs !!!
    Ouais, bof!
    Ton argument n'est pas très convainquant non plus.

    La stat elle est aussi sur le spatial et sur la période (180 jours) .

    Je n'ai d'ailleurs pas dit (les auteurs non plus) qu'il s'agissait d'une preuve absolue, c'est une indication.
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  10. #40
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par Arch Stenton Voir le message
    Donc l'effet de serre lié à l'eau doit baisser sous les tropiques (là où l'ensoleillement est le plus fort) et augmenter ailleurs.
    Non (en tout cas pas forcément) parce que l'effet de serre concerne l'humidité absolue et que c'est l'humidité relative qui diminue
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  11. #41
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Oui donc tout dépend s'il y a hausse conjointe de température ou non...

  12. #42
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    C'est bien cela. Note que leurs observations donnent un réchauffement dans les réions équatoriales et tropicales en général.
    Il y a une critique plus importante que celle de gilles: c'est que cette différence de température entre 2003 et 2008 est due à El Nino: 2003 est une année Nino et 2008 une année Nina.
    Or, les variations de la convection liée à El Nino/La Nina ne correspondent pas forcément à ce qui arriverait avec un réchauffement global.
    Cette critique s'applique d'ailleurs aussi au papier de Lindzen que tu citais il y a qq temps (en juin, je pense)
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  13. #43
    invitec0547458

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Ok, mais ça nourrit quand même l'idée que la chaleur accrue favorise la convection et la nébulosité sous les tropiques, plutôt que la vapeur d'eau.

  14. #44
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Oui quoique ...
    La réponse plus exacte est que la température de la haute atmosphère augmente par convection et aussi l'humidité spécifique (absolue) sauf dans les régions de subsidence (descente ) cad vers +30 et - 30°, c'est la région des déserts et des anticyclones, cad les branches descendantes des cellules de Hadley.
    Par contre, l'HR augmente dans les régions équatoriales, cad là où la convection est maximum (branches ascendantes des cellules de Hadley)

    Et ça, ça correspond exactement à la physique de base du pb: les cellules de Hadley , c'est l'équivalent d'un foehn à l'échelle globale.
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  15. #45
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Ouais, bof!
    Ton argument n'est pas très convainquant non plus.

    La stat elle est aussi sur le spatial et sur la période (180 jours) .

    Je n'ai d'ailleurs pas dit (les auteurs non plus) qu'il s'agissait d'une preuve absolue, c'est une indication.
    j'ai pas lu le papier , je n'ai réagi qu'à ce que tu disais. Si l'effet sur l'humidité ne porte que sur la corrélation avec la température moyenne de l'année, alors il n'y a que deux points, et tu ne peux bien évidemment rien dire du tout d'une corrélation avec deux points, ce n'est certainement pas une "indication" fiable !

    si c'est une corrélation avec 180 points , et donc que la corrélation était observée avec les moyennes spatiales "instantanées" ok, c'est significatif, mais dans ce cas ça ne sert à rien de comparer deux années différentes ? elle doit deja se voir sur une seule année ? qu'ont-ils fait exactement ?

  16. #46
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Non, on n'a pas comparé jour par jour, ça n'aurait pas beaucoup de sens.
    Il s'agit bien des moyennes sur les 180 jours mais c'est quand même fort différent de deux points isolés.

    Par ailleurs, il reste la dimension spatiale: qq milliers de points correspondant aux sondages du radiomètre.

    On sait bien que ce n'est pas même avec une série d'observations qu'on va tirer un trait définitif sur cette affaire. Par contre, il y a bel et bien des observations fiables en accord avec l'hypothèse d'une humidité relative sensiblement constante.

    Cette hypothèse n'est d'ailleurs pas née de nulle part: elle est issue de l'observation de la variabilité de la température et de l'HR au cours de l'année et même au cours des années comme tu le suggères implicitement d'ailleurs. On a la météo pour ça.
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  17. #47
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Non, on n'a pas comparé jour par jour, ça n'aurait pas beaucoup de sens.
    Il s'agit bien des moyennes sur les 180 jours mais c'est quand même fort différent de deux points isolés.
    euh.. non je pense pas. Si on cherche une corrélation entre des valeurs moyennes, il faut beaucoup de valeurs moyennes. Le fait que DEUX moyennes soient calculés sur beaucoup de points ne veut rien dire du tout.

    Tu peux calculer les valeurs moyennes que tu veux sur des millions de russes et d'américains, de deux grandeurs quelconques (la consommation de vodka et le nombre de chapeaux texans si tu veux), meme si tu trouves une corrélation mathématique, ce qui est pratiquement obligatoire sur deux points, ça ne prouve bien sûr strictement rien.

    Je ne veux bien sur pas dire que la corrélation n'existe pas, mais juste que raisonner sur deux points ne me parait pas la confirmer significativement. Soit on est sur que la théorie est exacte et alors ça sert à rien de la confirmer, soit on en est pas sur mais alors il faut le faire un peu proprement ...

    Sans etre méchant, je trouve que ce qu'on trouve sur les sites de climatologie est en général très pauvre en estimation de significativité. Des "tendances linéaires" sur 10 points qui oscillent, on peut toujours les tracer, mais ça ne suffit pas à etre significatif (surtout que le choix de la période parait souvent suspect...). Meme un coefficient de regression linéaire, c'est assez approximatif comme test. Une manière plus propre serait d'estimer la vraisemblance de "l'hypothèse nulle" (quelle est la probabilité d'avoir par hasard au moins ce résultat, si l'effet n'existait pas ) , mais c'est rarement comme ça qu'on voit les choses exprimées....

  18. #48
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Bof, comment définit on la validité d'un modèle de prévision météo?
    Pas seulement par rapport au hasard mais par rapport à la persistance (70% des cas) ou par rapport à la climatologie du lieu.

    Les modèles climatiques ont été développés à partir des modèles météo et avec la même communauté scientifique.

    Je répète:
    Cette hypothèse n'est d'ailleurs pas née de nulle part: elle est issue de l'observation de la variabilité de la température et de l'HR au cours de l'année et même au cours des années comme tu le suggères implicitement d'ailleurs. On a la météo pour ça.
    ..et c'est ça qui est essentiel en l'occurence : on dispose déjà d'une quantité d'observations portant sur des variations de température de plusieurs degrés. Ce qui est mis en cause , c'est que ces observations deviendraient d'un seul coup caduques parce que la température de la planète augmenterait de qq dizièmes de degrés.

    Faudrait pas inverser les propositions.

    Et encore une fois, il n'est pas question de dire "ça prouve que..." , il serait plutôt question de dire ..."bof regardez, ça a l'air de se passer comme d'habitude, il y a rien de bien nouveau sous le soleil"
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  19. #49
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    C'est bien cela. Note que leurs observations donnent un réchauffement dans les réions équatoriales et tropicales en général.
    Il y a une critique plus importante que celle de gilles: c'est que cette différence de température entre 2003 et 2008 est due à El Nino: 2003 est une année Nino et 2008 une année Nina.
    Or, les variations de la convection liée à El Nino/La Nina ne correspondent pas forcément à ce qui arriverait avec un réchauffement global.
    Cette critique s'applique d'ailleurs aussi au papier de Lindzen que tu citais il y a qq temps (en juin, je pense)
    ce n'est pas une critique plus sérieuse, c'est la même !

    suppose que les variations observées NE SOIENT PAS principalement corrélées à la variation de 0,6 °C mais à d'autres causes, ou mêmes n'aient pas de cause et soient le résultat de fluctuations aléatoires. En faisant juste deux mesures, tu ne peux pas EXCLURE cette hypothèse ! pour l'exclure avec une bonne probabilité, il faut étudier la corrélation sur bien plus d'années et montrer que la fluctuation est corrélée , et par exemple bien supérieure en 1998 que les autres années. Mais il faut disposer d'une statistique suffisante, avec 2 années tu ne peux rien dire du tout.

    Si tu dis qu'on a plein d'autres données, ça veut dire que l'échantillon existe deja et ça revient à ce que je dis : on a besoin d'un échantillon statistiquement significatif de comparaison.

  20. #50
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Oui mais je me tue justement à te dire que, justement, on a déjà ces observations, en ce sens la question qui est posée (est , en définitive assez peu justifiée: pour que l'hypothèse d'HR sensiblement constante ne soit plus valable, il faudrait que le réchauffement en cours fasse qu'on passe une sorte de seuil

    C'est bien ça qui fait la faiblesse de ce type de raisonnement.

    alors, bien sûr, il y a des processus physiques qui font que c'est pas débile et qui se produisent en effet mais ces processus n'ont jamais été prédominants jusqu'à présent (tout ce qui tourne autour de l'effet d'iris).

    En choisissant des cas où El Nino est prépondérant, on les privilégie.

    Remarque incidente: La forme de discussion des forum amène facilement à des malentendus parce qu'on a tendance à expliquer ce qu'on a voulu expliqué le coup d'avant etc etc

    D"où des discussions qui n'en finissent pas mais j'arrête sur ce point
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  21. #51
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Oui mais je me tue justement à te dire que, justement, on a déjà ces observations, en ce sens la question qui est posée (est , en définitive assez peu justifiée: pour que l'hypothèse d'HR sensiblement constante ne soit plus valable, il faudrait que le réchauffement en cours fasse qu'on passe une sorte de seuil

    C'est bien ça qui fait la faiblesse de ce type de raisonnement.

    alors, bien sûr, il y a des processus physiques qui font que c'est pas débile et qui se produisent en effet mais ces processus n'ont jamais été prédominants jusqu'à présent (tout ce qui tourne autour de l'effet d'iris).

    En choisissant des cas où El Nino est prépondérant, on les privilégie.

    Remarque incidente: La forme de discussion des forum amène facilement à des malentendus parce qu'on a tendance à expliquer ce qu'on a voulu expliqué le coup d'avant etc etc

    D"où des discussions qui n'en finissent pas mais j'arrête sur ce point
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  22. #52
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Oui mais je me tue à te dire que, justement, on a déjà ces observations. En ce sens la question qui est posée est , en définitive assez peu justifiée: pour que l'hypothèse d'HR sensiblement constante ne soit plus valable, il faudrait que le réchauffement en cours fasse qu'on passe une sorte de seuil

    C'est bien ça qui fait la faiblesse de ce type de raisonnement.

    alors, bien sûr, il y a des processus physiques qui font que c'est pas débile et qui se produisent en effet mais ces processus n'ont jamais été prédominants jusqu'à présent (tout ce qui tourne autour de l'effet d'iris).

    En choisissant des cas où El Nino est prépondérant, on les privilégie.

    Remarque incidente: La forme de discussion des forum amène facilement à des malentendus parce qu'on a tendance à expliquer ce qu'on a voulu expliquer le coup d'avant etc etc

    D"où des discussions qui n'en finissent pas mais j'arrête sur ce point
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  23. #53
    invite85fb8f04

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Bonjour à tous,

    Quelques remarques intéressantes:

    Pendant des dizaines d’années, personne n'a fait attention aux mesures d'évaporation.
    En 1990, les scientifiques ont remarqué une étrangeté :
    Le taux d'évaporation est en baisse.

    Pour le professeur Graham Farquhar « Il y avait un paradoxe entre le fait que le taux d'évaporation du bac était en baisse, alors que le réchauffement de la planète était en augmentation ».

    De plus l'augmentation de la température mondiale devrait augmenter le taux d'évaporation de l'eau, après quelques calculs Farquahr, a conclu que la température, n'est pas le seul facteur important dans l'évaporation de l'eau.

    De même pour le Dr. Michael Roderick: « bien que les raisons de l'évaporation dans le bac, sont le taux de lumière du soleil, l'humidité et le vent, le facteur déterminant de l'évaporation est ici le taux de rayonnement du soleil et donc la lumière. »

    Nous constatons que c'est grâce à l'énergie des photons qui atteignent la terre sous forme de lumière solaire, que le phénomène d'évaporation des molécules d'eau se produisait dans l'atmosphère.

    Si le niveau d'évaporation baisse, c'est que peut-être l'intensité du soleil était plus faible….

    Cette diminution de l'évaporation est peut être une preuve manifeste de l'obscurcissement global*.

    La baisse de l'ensoleillement sur Terre, est évident. Pratiquement tout ce que nous produisons comme énergie, produit de la pollution.
    En brûlant du combustible nous augmentons en outre des petites particules de suie et d'autres polluants qui flottent dans l'air, qui sont la cause de la brume sèche qui recouvre nos villes.
    Cette pollution pourrait être une des causes de l'obscurcissement global.

    http://www.rsbs.anu.edu.au/Profiles/Graham_Farquhar/

    http://www.rsbs.anu.edu.au/Profiles/Michael_Roderick/

    (Lire les publications)

    * L’assombrissement global ou obscurcissement planétaire, en anglais Global Dimming, tend à modifié le climat de notre planète depuis les années 1950.
    Le GlobalDimming a été mis en évience la 1er fois par Gerald Stanhill,

    http://www.globalissues.org/article/529/global-dimming
    http://www.nasa.gov/centers/goddard/...l_dimming.html
    http://rst.gsfc.nasa.gov/Sect16/Sect16_2.html

  24. #54
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    excusez moi, mais je ne vois pas du tout pourquoi le taux d'évaporation global devrait forcément varier avec la température.

    L'évaporation et la condensation sont des phénomènes hors équilibre, dus au fait que le taux d'humidité relative est < 1 là où ça s'évapore et > 1 là où ça se condense. Mais la quantité totale d'eau qui circule par ce mécanisme est du au différentiel global d'humidité sur la planète, qui dépend surement de circulations atmosphériques complexes et pas de la température moyenne. A toute température, à l'équilibre, le taux d'évaporation net est nul, et ceci aussi bien à 0°C, à 14 °C ou meme à 50 °C. Evidemment on pense à la casserole d'eau qu'on chauffe et qui s'évapore, mais c'est le DIFFERENTIEL de température qui augmente dans ce cas.

    Une augmentation de la température moyenne ne provoque pas necessairement une augmentation du différentiel de température et d'humidité relative. C'est peut etre ce que montrent les modèles, mais ce n'est en rien une évidence thermodynamique, et ce ne serait pas une incongruité physique si on découvrait que les modèles se sont trompés et que ce n'est pas le cas. (d'ailleurs si les pôles se réchauffent plus ça devrait diminuer le différentiel non?)

  25. #55
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Je suis d'accord avec toi gilles: l'évaporation est surtout dépendante ...du vent et du degré de saturation (humidité relative) de l'air.

    La raison pour laquelle, la quantité de vapeur d'eau augmente avec la température dans l'atmosphère, c'est plutôt de l'autre côté qu'il faut la chercher: la condensation arrive moins vite.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  26. #56
    invite85fb8f04

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Bonsoir à tous,
    Je dépose un concentré sur thème, je pense que cela intéressera les lecteurs. En espérant qu’il ne soit pas trop débridé, car il y a tellement de facteurs à intégrer qu’il faudrait des livres et des livres…

    Processus physique de l'évaporation
    C'est par le mouvement des molécules d'eau que débute l'évaporation. A l'intérieur d'une masse d'eau liquide, les molécules vibrent et circulent de manière désordonnée et ce mouvement est lié à la température : plus elle est élevée, plus le mouvement est amplifié et plus l'énergie associée est suffisante pour permettre à certaines molécules de s'échapper et d'entrer dans l'atmosphère. (Dalton) a établi, suite à des travaux sur le sujet, une loi qui exprime le taux d'évaporation d'un plan d'eau en fonction du déficit de saturation de l'air (quantité d'eau que l'air peut stocker) et de la vitesse du vent.

    Cette loi est formulée selon la relation suivante : taux d'évaporation (ou flux d'évaporation ou vitesse d'évaporation), pression effective ou actuelle de vapeur d'eau dans l'air, pression de vapeur d'eau à saturation à la température de la surface évaporante, constante de proportionnalité (avec vitesse du vent).

    Cette relation exprime aussi que, en théorie et dans des conditions de pression et de température données, le processus d'évaporation est possible jusqu'à ce que la pression de vapeur effective atteigne une limite supérieure qui n'est autre que la pression de vapeur saturante. Ainsi, pour qu'il y ait évaporation, il faut que le gradient de pression due à la vapeur d'eau soit positif.

    On soulignera encore que la pression de vapeur saturante augmente avec la température. Ensuite nous avons les facteurs météorologiques intervenant dans le processus d'évaporation :la quantité de chaleur à disposition, la capacité de l'air à stocker de l'eau.

    Facteurs intervenants dans le processus d’évaporation :

    L'évaporation dépend essentiellement de deux facteurs : la quantité de chaleur à disposition, la capacité de l'air à stocker de l'eau.

    La quantité d'eau pouvant être évaporée à partir d'une surface dépend de la quantité de chaleur provenant du soleil. Cette quantité de chaleur varie, d'une part, selon les conditions géographiques (gradient de latitude), et d'autre part, selon l'élévation de la surface liquide par rapport au niveau de la mer (gradient altimétrique). Les échanges de chaleur entre l'atmosphère, la surface du sol et la surface des lacs et des océans qui sont les agents de l'évaporation, s'effectuent par convection et conduction. Cette énergie échangée est, en tous points, compensée par un transfert d'eau qui s'évapore à un endroit pour se condenser à un autre et retomber sous forme de précipitations. Ces échanges de chaleur entretiennent le cycle de l'eau.

    Les mouvements horizontaux et verticaux qui brassent l'atmosphère mettent en jeu des échanges et des transformations d'énergie. L'une des causes fondamentales de cette agitation réside dans la distribution des températures à la surface terrestre ainsi qu'au sein de l'atmosphère elle-même. L'évaporation est donc fonction des rapports énergétiques entre l'atmosphère et le plan d'eau évaporant.

    Le rayonnement solaire
    Le rayonnement solaire est l'élément moteur des conditions météorologiques et climatiques, et par voie de conséquence, du cycle hydrologique. Son action intéresse l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère, par émission, convection, absorption, réflexion, transmission, diffraction ou diffusion. L'émission solaire se situe essentiellement dans une bande de longueur d'onde allant de 0,25 à 5 mm.

    Au cours de sa traversée dans l'atmosphère, le rayonnement solaire incident est partiellement atténué par absorption et par réflexion diffuse dans toutes les directions. Ces phénomènes se produisent de manière différente selon le domaine spectral. Environ un tiers du rayonnement solaire est renvoyé vers l'espace par réflexion diffuse, cette proportion pouvant atteindre 80% lorsque le ciel est couvert.

    Le rayonnement solaire global atteignant la surface du sol comporte ainsi deux composantes, d'une part le rayonnement solaire incident transmis par l'atmosphère, et d'autre part le rayonnement solaire diffus réfléchi par l'atmosphère en direction du sol Cette énergie solaire arrivant sur terre est essentiellement constituée de rayonnements de courtes longueurs d'ondes (0,1 à 10 mm) (hautes fréquences).

    Le rayonnement global est partiellement réfléchi par la surface du sol, selon la nature, la couleur, l'inclinaison ou encore la rugosité de celui-ci. On en définit l'albédo comme le pourcentage de lumière solaire réfléchie à la surface terrestre pour une zone irradiée. L'albédo varie considérablement suivant divers composantes terrestres ou atmosphériques et climatiques (nuages, angle d'incidence du rayonnement solaire, saison et moment de la journée, etc.). De même, certaines composantes de l'atmosphère telles que les poussières modifient l'albédo du globe.

    Nous avons ensuite le : Le rayonnement atmosphérique, le rayonnement terrestre, nous parlons aussi de notion de rayonnement net.

    Nous en tirons ainsi une formulation du bilan énergétique.

    Température de l'air et de l'eau
    La température étant étroitement reliée au taux de radiation, lui-même directement corrélé à l'évaporation, il s'ensuit qu'une certaine relation existe entre l'évaporation et la température de la surface évaporante. Le taux d'évaporation est, en particulier, une fonction croissante de la température de l'eau. Comme la température de l'eau varie dans le même sens que la température de l'air, il est plus facile de mesurer cette dernière. On utilise ainsi dans les formules de calcul de l'évaporation la température de l'air plutôt que celle de l'eau.

    Humidité relative et spécifique de l'air
    Le déficit de saturation (différence entre la pression de vapeur saturante et la pression de vapeur actuelle) peut aussi être exprimé d'une autre manière recourant à la notion d'humidité relative . Avec : La pression de vapeur d'eau effective ou actuelle et la pression de vapeur d'eau à saturation.

    L'humidité relative est donc le rapport entre la quantité d'eau contenue dans une masse d'air et la quantité maximale d'eau que peut contenir cette masse d'air. Ainsi, lorsqu'une masse d'air se refroidit, elle garde la même quantité d'eau. Par contre, la valeur de sa quantité maximale diminue avec la température. Cette diminution implique qu'à un certain moment, l'air devient saturé car phi = 100%. On nomme la température pour laquelle la pression de vapeur saturante est égale à la pression de vapeur actuelle la température du point de rosée.

    Pression atmosphérique
    La pression atmosphérique représente le poids d'une colonne d'air par unité de surface considérée. Elle constitue un indicateur de la variation des types de masse d'air passant au-dessus d'un point donné et intervient dans le calcul des humidités spécifique et absolue.

    Plus la pression totale au-dessus d'un liquide est élevée, plus grande est sa tension de vapeur ; mais cet effet reste négligeable pour des pressions totales inférieures à 1hpa .
    Par contre, certains auteurs considèrent que le taux d'évaporation augmente lorsque la pression atmosphérique diminue. Cette relation inverse n'est pas encore clairement démontrée, car la variation de la pression barométrique est généralement suivie d'autres variations, comme celles de la température et du régime du vent.

    Le vent
    Le vent joue un rôle essentiel sur les processus d'évaporation car c'est lui qui permet, par le mélange de l'air ambiant, de remplacer au voisinage de la surface évaporante, l'air saturé par de l'air plus sec.

    En effet, l'air au voisinage de la surface évaporante va se saturer plus ou moins rapidement et par conséquent stopper le processus d'évaporation. Un verre d'eau placé dans une enceinte fermée à l'abri de tout mouvement de l'air ne pourrait évaporer son contenu bien longtemps même dans une atmosphère extrêmement sèche. Le vent, par le bais de sa vitesse mais aussi de sa structure verticale et de ses turbulences, joue un rôle prépondérant dans le processus d'évaporation. Les turbulences permettent entre autre l'ascension de l'air humide, tandis que l'air sec descend et se charge d'humidité.

    Je passe volontairement sous silence les facteurs physiques du milieu intervenant dans le processus d'évaporation

    Mais sachons qu’il s’évapore 10 fois plus d’eau au-dessus des océans qu’il ne s’en évapore au-dessus des continents, et par conséquent, il y a 10 fois plus de précipitations au-dessus des océans qu’au-dessus des continents.

    Les eaux continentales, quant à elles, sont à l'origine d'environ 2/3 des précipitations au-dessus des continents. Pour la définition des climats sur les continents, l’eau de ces mêmes continents est un facteur très important (par exemple au niveau des forêts) qui intervient beaucoup sur le climat continental.

    Soumise à la chaleur des rayons solaires, l’eau liquide superficielle s’évapore : elle se transforme en vapeur d’eau qui s’élève dans l’atmosphère. Ce phénomène d’évaporation se produit surtout au-dessus des mers et des océans. Mais il se produit aussi à la surface des continents, au-dessus des plans d’eau et des sols humides.
    Au soleil, plantes et animaux perdent également une partie de leur eau. Ils transpirent, et les gouttes d’eau ainsi formées s’évaporent : on appelle ce phénomène l’évapotranspiration.

    L’évaporation et l’évapotranspiration dépendent des quantités d’énergie solaires reçues au niveau du sol. Elles sont donc plus importantes en été qu’en hiver. Elles dépendent aussi des quantités d’eau présentes dans le proche sous-sol et du type de végétation

    En hydrologie, on utilise le terme d'évapotranspiration qui prend en compte la combinaison de l'évaporation directe à partir des surfaces d'eau libre et des sols nus et de la transpiration végétale. Rappelons que ces processus se traduisent par un refroidissement tandis que la transformation inverse, à savoir la condensation, libère de l'énergie calorifique et s'accompagne d'une augmentation de la température.

    L'évaporation et plus particulièrement l'évapotranspiration jouent un rôle essentiel dans l'étude du cycle de l'eau. Ces mécanismes sont importants en regard des quantités de précipitations incidentes aussi bien à l'échelle des continents qu'à celle du bassin versant.

    Le rayonnement global est partiellement réfléchi par la surface du sol, selon la nature, la couleur, l'inclinaison ou encore la rugosité de celui-ci.
    On définit l'albédo comme le pourcentage de lumière solaire réfléchie à la surface terrestre pour une zone irradiée. L'albédo varie considérablement suivant divers composantes terrestres ou atmosphériques et climatiques (nuages, angle d'incidence du rayonnement solaire, saison et moment de la journée, etc.). De même, certaines composantes de l'atmosphère telles que les poussières modifient l'albédo du globe....
    Terminé, ouf !

    Le site du CNRS explique bien ces thèmes.

  27. #57
    GillesH38a

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Je suis d'accord avec toi gilles: l'évaporation est surtout dépendante ...du vent et du degré de saturation (humidité relative) de l'air.

    La raison pour laquelle, la quantité de vapeur d'eau augmente avec la température dans l'atmosphère, c'est plutôt de l'autre côté qu'il faut la chercher: la condensation arrive moins vite.
    oui oui , bien évidemment, la quantité de H2O dans l'atmosphère augmente avec la température, mais quand on parle de précipitations, on parle de flux qui s'évapore et se recondense, et ce n'est pas lié forcément directement à la quantité stockée en régime permanent dans l'atmosphère (même si effectivement une atmosphère plus riche en eau peut faire des précipitations plus violentes, comme les orages en été, la moyenne annuelle n'est pas forcément plus forte).

  28. #58
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Bah si: les précipitations sont plus importantes dans les régions chaudes ne serait ce que pour une bonne raison: si la température permet d'avoir une colonne d'eau précipitable de (au pif, je fais pas le calcul) 100 mm ou au contraire de 10 mm parce qu'il fait très froid, les précipitations maximum seront inférieures à 100 mm dans un cas et à 10 dans l'autre.

    C'est la raison pour laquelle, il neige si peu au Dôme C en Antarctique par exemple.

    Mais, tu as raison en ce sens que ce n'est pas le seul processus en cause, loin de là.
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  29. #59
    invite85fb8f04

    Re : Evaporation et Réchauffement

    Bonjour j'espère répondre à ta question par ce post, que je développe volontairement.

    Evaporation en air libre : Un liquide abandonné à l'air libre s'évapore progressivement et la vapeur formée se répand à l'infini dans l'atmosphère illimitée.

    Conséquence : Au-dessus du liquide, la pression partielle p de la vapeur n'atteint pas en général la valeur de la pression maximale p° et l'évaporation se poursuit jusqu'à épuisement total du liquide.
    Vitesse d'évaporation : La vitesse d'évaporation est la masse de liquide vaporisé par unité de temps. Elle dépend de plusieurs facteurs

    - Surface libre du liquide

    La vitesse d'évaporation est proportionnelle à la surface libre du liquide. Ce résultat paraît évident puisque l'évaporation s'effectue à travers la surface libre. C’est pour cela que le linge sèche plus rapidement (étendu), les marais salants…

    - Tension de vapeur du liquide et pression partielle de la vapeur dans l'atmosphère

    La vitesse d'évaporation est proportionnelle à la différence (p° - p) entre la tension de vapeur p° du liquide à la température de ce liquide et la pression partielle et locale p de la vapeur déjà répandue dans l'atmosphère au-dessus de la surface libre.

    Autrement dit, la vitesse d'évaporation est d'autant plus grande qu'on est loin des conditions de l'équilibre liquide-vapeur, c'est-à-dire lorsque p° est grand et p petit.

    Conséquences :
    Un liquide dont la tension de vapeur p° est grande, s'évapore facilement (ex:acétone).
    Dans le cas contraire, l'évaporation est très faible (ex:mercure, huile).
    Pour un liquide donné, la vitesse d'évaporation croît, lorsque la température s'élève.

    En effet, la tension de vapeur p° des liquides croît avec la température.
    La vitesse d'évaporation d'un liquide est d'autant plus grande que l'atmosphère contient moins de vapeur de ce liquide (faible valeur de p).
    Froid produit par l'évaporation
    En sortant de l'eau après une baignade, on éprouve une sensation de froid, surtout quand le vent souffle. Cette sensation est causée par l'évaporation de l'eau restée sur notre corps.
    On ressent cette même impression de fraîcheur en versant un peu d'éther sur sa main.
    Une boisson se maintient fraîche dans une bouteille entourée d'un linge humide et placée à l'ombre dans un courant d'air.

    Tous ces exemples illustrent le fait que : Un liquide qui s'évapore, se refroidit.

    Nous pouvons y mettre une vue moléculaire : Pour qu'une molécule puisse franchir la surface libre d'un liquide, il faut qu'elle soit animée d'une grande vitesse. Seules les molécules de liquide les plus rapides (donc les plus chaudes) passent à l'état gazeux.

    Le liquide se retrouve donc avec des molécules qui, en moyenne, sont plus lentes (donc plus froides), entraînant ainsi un abaissement de sa température.

    Donc le taux d’évaporation est bien une fonction croissante de la température( eau,air)

    J'espère avoir répondu à ta question.
    BJ

  30. #60
    yves25
    Modérateur

    Re : Evaporation et Réchauffement

    C'est juste mais à quelle question fais tu allusion?
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

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