Bonjour je voudrais savoir si un climatiseur nuit à notre environnement enfin je sais qu il y nuit mais gravement - moyennement - faiblement?? Merci car je dois faire un exposé dessus et j'aimerais citer les effets écologiques.
Merci d'avance!
P.S. si vous avez d'autres informations sur les climatiseurs de types écologiques n'hésitez pas à les mettre
Un grand grand merci de votre participation!
la nuisance principale, c'est l'augmentation de consommation energetique evidemment
et les risques bio avec les legionnelles...
coté ecolo il faut chercher du coté du soleil !
tu trouveras surement des liens de mise en place de climatiseur solaire (une cave du sud refroidit ses bouteilles avec ce systeme ...
Bonjour,
Il y a aussi le puits provençal pour ceux qui on la place de le creuser...
Tu ne confond pas avec le puits... canadien ?Envoyé par Aether
puit canadien et puit provencal , meme combat !!!
Salut
L'origine est le "puits provençal"... qui est devenu "puits canadien" ensuite, après un petit tour du côté du canada...
Salut,
pour ton exposé, regarde du côté des gaz dits "halocarbures".
Ces gaz sont ceux utilisés dans les circuits des climatiseurs. Ils sont compressés puis détendu, ce qui crée le froid. (idem pour les frigos)
Le problème, c'est qu'ils ont un "pouvoir d'effet de serre" extrêmement puissant. 1 kg de tels gaz peut contribuer à réchauffer atmosphère autant que des dizaines de tonnes de CO2 !
PS:
les halocarbures sont constitués d'atomes de carbone (C), hydrogène (H) et halogènes (fluor (F), chlore (Cl), brome (Br), iode (I))
et les cycles du NH3, pourquoi ne sont ils plus utilisés ?
L'ammoniac NH3 à forte concentration est un gaz mortel. La technologie actuelle (automobiles en particulier) va plutôt vers le CO2 comme fluide frogorigène. Cela nécessite de plus forte pressions que le fréon mais c'est une méthode ancienne qui a fait ses preuves.
Je n'était pas au courant sur le remplacement des halocarbures par le CO2?La technologie actuelle (automobiles en particulier) va plutôt vers le CO2 comme fluide frogorigène
Peux-tu donner plus de précisions; est-ce que c'est nouveau, est-ce que c'est répandu, etc. avec des références éventuellement?
Pompe à chaleur à écoulement spontané
c'est la premiere fois que j'entend parler de ce systeme....je sais pas si c'est valable vue que je n'y comprend rien...à voir:
http://eurekaweb.free.fr/sa1-pompe_c...t_spontane.htm
On peut aussi noter que les climatiseurs peuvent servirs de systeme de chauffage plus écologiques que de simple radiateur classique.
pour 1KW energie éléctrique on peut extraire jusqu'a 3 KW de chaleur. c'est les clim-reversible, systeme de pompe à chaleurs, et je crois bien que c'est subventionné par l'état sous forme de baisse d'impot pour les particuliers.
Salut,
Ceci me rend sceptique :
C'est thermodynamiquement impossible d'avoir une pompe à chaleur à consommation nulle.L'énergie est continuellement donnée et reprise aux molécules dans leur va-et-vient entre les plaques, d'où une consommation globale nulle.
voici un article du monde intitulé : "Energivore, la climatisation contribue au réchauffement climatique":
Après les 15 000 morts de l'été 2003, la question peut paraître indécente : la climatisation ne contribue-t-elle pas à l'effet de serre, et donc au réchauffement climatique, responsable de phénomènes météorologiques extrêmes comme la canicule meurtrière ? La réponse est positive.
L'équipement des établissements les plus sensibles - maisons de retraite, hôpitaux - et des personnes les plus vulnérables - âgées, malades - n'est pas en cause, même si dans sa récente contribution au plan "canicule" l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse) rappelait que "la climatisation n'est pas la première solution à adopter pour éviter les effets sanitaires de vagues de chaleur ". L'agence lui préférait une bonne gestion des portes et fenêtres et l'utilisation de pièces "naturellement rafraîchies".
Plus préoccupante est l'instauration progressive d'un "continuum climatique entre automobile, habitat et bureau", selon l'expression d'Alain Maugard, président du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). La climatisation est en effet une tendance lourde du monde moderne. En France, 50 % des bâtiments de bureau sont climatisés, et l'équipement est également partagé entre bâtiments neufs et anciens.
Cette hausse se traduit directement sur la consommation énergétique. Aux Etats-Unis, la climatisation mobilise 30 % de la demande d'électricité lors des grosses chaleurs. La Côte d'Azur connaît des pointes de 40 % des appels de puissance électrique en milieu de journée, indiquent Thierry Salomon et Claude Aubert dans leur guide intitulé Fraîcheur sans clim' (Terre vivante, 162 p. 19,50 euros).
Les deux auteurs notent que les études sur les consommations des climatiseurs en conditions réelles d'utilisation sont rares. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur un échantillon de 22 bâtiments de bureau, la climatisation représentait 15 % de la consommation annuelle d'électricité.
L'augmentation de consommation électrique n'est pas le seul impact sur l'effet de serre. Les climatiseurs utilisent en effet des fluides frigorigènes qui, en cas de fuite, ont un pouvoir de réchauffement de l'atmosphère jusqu'à 2 000 fois plus élevé que celui du CO2. Il importe donc que l'installation soit bien étanche.
SOLEIL RAFRAÎCHISSANT
"La climatisation elle-même a encouragé des architectures vitrées qui sont des catastrophes en termes énergétiques, note Jean-Robert Millet, directeur de la division climatisation, ventilation et ambiance intérieure au CSTB. Le double impact de la consommation accrue et des fuites rend encore plus dommageable un développement irraisonné de ces équipements." Ceux-ci devraient à son sens être réservés aux régions les plus chaudes et aux immeubles où les fenêtres ne peuvent être ouvertes.
Ces critiques s'appliquent aussi au parc automobile. En 2003, trois véhicules neufs vendus sur quatre en étaient équipés. En 2020, 90 % du parc devrait être climatisé. Avec des augmentations substantielles de consommation : en ville, 31 % de plus pour l'essence et 35 % pour le diesel, et sur route respectivement 16 % et 20 %, selon les chiffres de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En moyenne annuelle, l'augmentation de consommation des voitures climatisées est de 5 %.
Si l'on prend en compte les rejets de fluides frigorigènes, l'augmentation des gaz à effet de serre est accrue de 10 % à 15 %. L'impact "effet de serre" de la climatisation des 16 millions de véhicules vendus chaque année en Europe équivaut alors aux émissions des véhicules légers immatriculés en France. Or les constructeurs automobiles augmentent la surface vitrée des véhicules et persistent à proposer des planches de bord sombres, véritables pièges à chaleur.
La situation n'est cependant pas désespérée. Chacun peut réduire l'impact de ces équipements, en suivant des conseils simples recensés par l'Ademe dans de petits guides (0810-060-050). Le CSTB promeut, lui, le concept de bâtiment à énergie positive, capable, grâce à des capteurs solaires et d'autres procédés avancés, de restituer de l'électricité au réseau. On en est loin : la consommation d'énergie des bâtiments représente aujourd'hui 46 % de la consommation française et 25 % des émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant, le soleil lui-même peut devenir source de "rafraîchissement", par l'intermédiaire de machines à absorption, qui peuvent réduire de 7 à 12 °C la température des bâtiments équipés. Un test grandeur nature est en cours au centre CSTB de Sophia-Antipolis, mais l'investissement reste élevé.
Point n'est besoin cependant de se ruiner pour résister aux fortes chaleurs. Bien penser l'orientation de l'habitat, prévoir une isolation et des occultations adaptées - un arbre suffit parfois - devraient être des réflexes pour les architectes et les urbanistes. Mais des systèmes plus simples - un store, un ventilateur, l'évaporation d'une étoffe mouillée, une petite fontaine, garer sa voiture à l'ombre - permettent à moindre coût, et presque sans impact sur l'environnement, de tempérer les attaques ponctuelles de l'été.
Hervé Morin
http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-374414,0.html
