Sciences expérimentales : évènements - faits - mesures

[invite6754323456711]

d'une description "transcendante" de la réalité:

La difficulté porte sur le désigné la réalité qui a (le désigné) un caractère pour nous "transcendant" du fait qu'elle nous est totalement inconnu. Si cela n’était pas le cas nous aurions une théorie de ce qui est, hors nous ne construisons que des mondes possibles/modèles. Nous ne pouvons malheureusement parler que de ce l'on perçoit ou conceptualise dans un langage donnée. Parler de la distance qui nous sépare d'un inconnu sort du cadre de notre rationalité.

Patrick
-----

[invite6754323456711]

la subtilité ( telle qu'elle m'apparait ) est que la position de bohr était considérée comme profondément ontologique de la part d'Einstein.

Peut être une autre subtilité est que l'inverse semble aussi avoir été le cas. D’où l'apparente neutralité des mots et des syntaxes n'est pas acquise.

Patrick

[Amanuensis]

La difficulté porte sur le désigné la réalité qui a (le désigné) un caractère pour nous "transcendant" du fait qu'elle nous est totalement inconnu.

Dans mon texte c'était la description qui était transcendante. La physique n'est pas le seul exemple où on se permet des "descriptions transcendantes" au sens de descriptions en termes précis, tangibles, de "choses" qui sont transcendantes.

Je ne pense pas que le débat principal soit entre une réalité transcendante et une réalité non transcendante. Il me semble que la plupart des points de vue admettent que nous ne percevons qu'à travers nos sens.

La question me semble plutôt la validité de descriptions se voulant être celles de la "réalité" indépendamment de nos perceptions.

S'il est irrationnel d'utiliser de telles descriptions, alors la totalité de l'enseignement et de la vulgarisation de la physique est irrationnelle, ainsi qu'une portion très importante des textes scientifiques.

Comme déjà écrit à différentes occasions, les éviter, i.e., proposer des assertions en physique "parfaitement instrumentalistes", est très difficile (et très lourd), et de ce fait plutôt rare...

[invite6754323456711]

S'il est irrationnel d'utiliser de telles descriptions

Irrationnel portait sur vouloir parler de "distance" qui nous sépare par rapport à un inconnu. Nous ne pouvons rien dire, contrairement au point de vue que l'on peut lire bien des fois : “Aujourd’hui comme toujours règne la conviction que la connaissance n’est connaissance que si elle reflète le monde tel qu’il est.”

Une mesure n'est pas.

Patrick

[Amanuensis]

Je n'ai pas l'impression d'un quelconque désaccord, là.

[ansset]

Einstein n'était pas philosophe.

Et Bohr, même si pas l'objet d'un culte, a droit à une majuscule aussi.

c'est vous qui le dites:
Albert Einstein a lu les grandes œuvres de philosophie, notamment celle de Ernst Mach, influence philosophique de jeunesse qui conduisit le physicien à réfuter la conception mécaniste qui est à la base de l'acceptation de la mécanique classique. Albert Einstein marque son intérêt pour la vision de l’humanité que propose Friedrich Nietzsche, et certaines idées présentes dans les réflexions de Spinoza.

quand au manque de majuscule pour Bohr, c'est pour mettre un petit coup de règle professoral bien inutile ?
de la suffisance auriez vous ?.

[invite6754323456711]

c'est vous qui le dites:

N'y a-t'il pas une différence entre philosophe-dilettante (comme bon nombre intéressé par ce mode de questionnement) et en faire profession. Einstein n'était pas musicien non plus, j'ai eu lu qu'il avait regretté.

Patrick

[ansset]

je parlais évidemment de son penchant pour la philosophie, pas de sa profession.
quelle drôle de remarque !

[ansset]

je parlais évidemment de son penchant pour la philosophie, pas de sa profession.
quelle drôle de remarque !

son échange avec Bohr montre qu'il situe le propos au delà de la simple considération physique des équations.