Crack_Master
Je ne reprends que ce point parce qu'il est central dans votre propos, et parce qu'il reste dans le cadre du sujet de ce fil:
.Être libre, c’est ne dépendre de rien.
Je crois que vous faîtes une confusion : cette conception de la liberté est effectivement soutenue par certains penseurs. Peut-être cela vous fera t'il frémir de savoir qu'au premier rang il y a le Marquis de Sade (encore qu'il faille nuancer : selon Sade nous ne dépendons que de notre nature, et la liberté gît dans l'indépendance vis à vis de tout le reste, en particulier les règles morales qu'il juge arbitraires parce que fondées sur une illusion ou un mensonge).
Vous pouvez constater que cette idée d'"indépendance absolue" n'est en fait qu'une autre façon de désigner la "toute puissance" ou encore l"insoumission radicale aux lois des hommes ; laquelle à son tour repose sur le fantasme d'un droit à une jouissance sans limite ni entrave.
En définitive, cette acception de la liberté relève d'une logique perverse (laquelle néanmoins sévit dans nos sociétés et produit les effets singulier que nous pouvons observer).
A cette conception est souvent opposée l'idée qu'être libre c'est avoir une possibilité de choix : même attaché et soumis à la torture, vous pouvez encore choisir la signification de ce qui vous arrive (certaines victimes sont même capables de prendre leur bourreau en pitié).
Est-il utile de le souligner ? : ces deux conceptions (et toutes les autres) sont parfaitement irréfutables.
Nous voilà doublement entravés dans la recherche d'une réponse à la question initiale : la science ne peut pas trancher sur la question du déterminisme et de l'indéterminisme; les conceptions de la liberté sont toutes "métaphysiques".
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