Les nunuxiens vont repasser sur microsoft
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Les nunuxiens vont repasser sur microsoft



  1. #1
    invite37693cfc

    plop,

    voila une annoce du PDG de crosoft? qui ne manque pas d'air à mon avis!

    Citation Envoyé par Steve Ballmer, P-DG de Microsoft: «Il y a des gens qui choisissent Linux, mais je ne crois pas que ça va durer»
    Par Michael Kanellos et Stephen Shankland,
    CNET News.com
    6 mai 2003
    Après avoir repoussé quatre fois son lancement, Microsoft vient de lâcher Windows Server 2003 sur un marché où Linux apparaît comme un challenger de plus en plus menaçant. Son P-DG revient sur les enjeux de la confrontation à venir.


    Microsoft a déjà vaincu des compagnies proposant des logiciels gratuits. Mais comme l'a fait remarquer l'un de vos anciens dirigeants, Linux est un produit gratuit d'un autre genre: il n'est pas proposé par une entreprise en particulier, et des développeurs écrivent le code bénévolement. Cela change-t-il votre manière de vous battre?
    Nous avons déjà connu des cas où le produit concurrent n'affichait pas de prix. Il est possible, de proposer, par différents moyens bien définis, une valeur ajoutée au client afin de se distinguer de ceux qui affichent un prix plus bas, ou pas de prix du tout. Ils ont un modèle différent, dans la mesure où il n'y pas d'entreprise commerciale derrière, mais je pense qu'au bout du compte, c'est plus un avantage qu'autre chose pour nous.

    Comment cela?
    Innover n'est pas facile, dans le type d'environnement dispersé au sein duquel évolue le monde open source/Linux. Je pense pouvoir dire que nos clients ont largement vu plus d'innovations chez nous que provenant de cette communauté.

    Linux est lui-même le clone d'un système d'exploitation qui a plus de 20 ans. C'est ce qu'il est. Aujourd'hui vous pouvez donc obtenir le clone d'un système de 20 ans d'âge. Je ne dis pas qu'il n'a pas une certaine utilité pour certains clients, mais ce n'est certainement pas quelque chose d'innovant. Il y a des gens qui disent que le fait que Linux soit construit de petits éléments est un avantage. Mais de fait, si vous voulez implanter une innovation qui touche au noyau (kernel), qui touche à l'interface utilisateur, c'est impossible. Alors, peut-être que Linus (Torvalds) est capable de contrôler les innovations concernant le composant que l'on appelle noyau, mais il y a beaucoup d'éléments. L'univers Linux, d'une certaine manière, ressemble beaucoup au monde d'Unix. Il y a peu de points communs. Il y a ici ce type de distribution, et là un autre. Il y a cette interface utilisateur, et puis cette autre là. Certains y voient peut-être un intérêt. D'un autre côté, quand il s'agit de présenter quelque chose de simple, de clair au client, je crois que nous avons clairement l'avantage.

    Donc, en ce qui concerne le modèle de développement vous revendiquez votre leadership?
    S'il vous faut un correctif rapidement, vous savez à qui vous adresser même si nous ayons encore des efforts à faire. Un client Linux, lui, n'aura personne à qui s'adresser s'il se dit «Il me faut telle chose». Vous ne pouvez pas vous adresser aux gens d'IBM. Il n'ont pas écrit le code. Il ne faut pas s'imaginer qu'IBM peut apporter le même support technique pour Linux que celui qu'il fournit pour le système d'exploitation de ses mainframes. IBM n'écrit pas le code de Linux. Tout ce qu'il peut dire, c'est: «vous pouvez nous appeler pour poser une question, mais si vous voulez qu'on fasse quelque chose, c'est impossible».

    Mais, à votre avis, qu'est-ce qui pousse les gens à adopter Linux? Est-ce parce qu'ils ont accès au code? Parce qu'ils ne sont pas obligés de compulser un contrat de licence de 80 pages?
    Non. Il y a certains cas où des personnes l'envisagent. Mais elles ne regardent pas tellement Linux du côté client - c'est mon avis après observation du marché. Du côté serveur, vous avez des gens qui ont un savoir-faire, et des applications sur Sun et qui veulent migrer vers des équipements basés sur Intel pour réduire leurs coûts. Je pense que là nous nous positionnons bien, mais la partie ne fait que commencer. Il faut que nous fassions nos preuves. Il y des gens qui choisissent Linux, mais je ne crois pas que ça va durer.

    Dans le passé, vous avez utilisé des termes très durs, comme «cancer», pour évoquer Linux. Il y a eu ce commentaire d'un de vos collaborateurs, disant que la licence GPL et l'open source sont anti-américains. Faites vous machine arrière par rapport à ces prises de position, pour prendre un ton plus technologique et commercial?
    Je pense que le sujet a plusieurs facettes. Je suis convaincu qu'il y a beaucoup d'aspects de cette nouvelle alternative qui n'ont pas été bien compris. C'est pourquoi il est important que nous aidions les clients à bien comprendre ces problèmes.

    Étant donné la manière dont les choses sont structurées aujourd'hui sur le plan des licences, personne ne pourra jamais commercialiser Linux dans le monde Linux comme Sun a pu commercialiser FreeBSD. Certains verront peut-être cela comme un avantage; en revanche personne ne saura jamais qui se cache derrière le produit. Si le développeur principal de tel ou tel élément décide de se mettre au vert avec sa femme, qui prendra la relève? Le fait que Linux ne sera jamais commercialisé est garanti par la licence GPL. C'est le principe même de la licence qui veut ça, contrairement à la licence open source de FreeSDB, qui définissait que Sun l'endossait, le commercialisait et en était le propriétaire. Ce ne sera jamais possible avec la GPL.

    Windows présente des avantages qui sont assez subtils. Nous n'avons peut-être pas toujours communiqué brillamment sur le sujet (rires), mais il y a des choses importantes que les clients doivent comprendre. Nous pensons que le fait d'être une structure commerciale est un atout majeur.

    Quel est le public visé par Windows 2003 Server? Les utilisateurs de Windows NT 4.0? Le monde Unix?
    Au départ, le marché va certainement se répartir en trois segments. Le premier sera les utilisateurs de NT 4.0. Et ils sont nombreux. Je pense que nous leur proposons une véritable avancée. Nous ne sommes pas dans le cas d'un logiciel client, que tout le monde voudrait mettre à jour en même temps. Néanmoins je pense que nous avons déclenché une véritable vague de changement.

    Le deuxième segment concernera ceux qui migrent des applications d'équipements chers vers des équipements bon marché. Je pense que Windows Server 2003 séduira un grand nombre d'entre eux. Leurs applications exigent un niveau de performance élevé, ou fonctionnent sur Solaris ou AIX.

    La troisième catégorie regroupe ceux qui veulent ajouter des applications, ou qui veulent supporter de nouvelles tâches - et, je vous l'assure, les gens sont constamment en train d'ajouter de nouvelles applications.

    Des millions de nouveaux serveurs sont vendus chaque année, et ce marché est en pleine croissance. Sa croissance est plus forte que celle du marché du PC. D'une manière ou d'une autre, si on peut dire, dans les douze prochains mois plus de 5 millions de serveurs, en gros, auront été vendus.

    Pensez-vous qu'avec le temps les serveurs en viendront à représenter 50% de votre activité?
    Ce n'est pas un sujet de conversation sur lequel je souhaite m'étendre parce que, sinon, tout ce que l'on fait, c'est comparer les perspectives de croissance de différentes activités. Je pense que nous avons d'importantes opportunités de croissance dans l'activité serveurs. Je pense que nous avons d'importantes opportunités de croissance avec les PME, ainsi que dans les grandes entreprises. Je pense que le taux de croissance pour cette activité [serveurs] sera supérieur à celui de Windows ou Office. Mais ce sont là des segments énormes. L'activité serveur est importante, mais pas autant que celle de Windows et Office.

    Le programme de licences Licensing 6, annoncé il y a près de deux ans, a été un sacré pavé dans la mare. Les clients étaient très mécontents. L'agitation est-elle retombée? Y a-t-il d'autres changements en vue?
    Je pense que nous avons beaucoup appris de cela, la leçon la plus importante étant selon moi celle de la constance. Le problème provenait surtout du fait que le nouveau programme était différent du précédent. Nous en avons retiré que les clients ne veulent pas que nous apportions des changements trop souvent.

    Nous avons énormément travaillé avec nos clients afin de les aider à faire la transition, pour les former aux nouvelles opportunités, et nous assurer qu'ils en aient pour leur argent. Et, effectivement, nous avons constaté que même des clients qui pensaient avoir des problèmes avec le programme licensing 6.0 ont pu accéder aux nouveaux programmes de licence plus facilement. Nous faisons de petits réajustements. Vous allez voir que nous avons affiné certains termes de la licence pour les rendre plus clairs et davantage en faveur du client. Mais nous allons faire preuve de constance.

    Licensing 6 - et c'est ce qu'il y avait de plus significatif à son sujet - était une manière très différente d'envisager l'attribution de licences aux entreprises. Non, je ne pense pas faire d'autres changements de la même ampleur dans un avenir prévisible.

    Pour ma part ben je crois pas, et je suis sur que la plupart des lunuxiens, ne vont pas changer le systeme d'exploitation de si tot! Et comme d'habitude crosoft va inonder le marché de produit qui sont bien évidement hors de prix sans parler des bugs qui seront fournis avec!
    Mais aussi on notera que Mandrake, le linux francais a des difficultées financières....

    -----

  2. #2
    invite84f7e699

    En effet je repasserais jamais sous Windows.

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