Bonjour, ma question est toute simple: existe t'il un lien entre l'inversion géométrique (qui transforme notamment certains cercles en droites et vice versa) et la puissance d'un point M par rapport a un cercle ?
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Bonjour, ma question est toute simple: existe t'il un lien entre l'inversion géométrique (qui transforme notamment certains cercles en droites et vice versa) et la puissance d'un point M par rapport a un cercle ?
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
Il n'y a pas de relation évidente. Attention toutefois à l'ambiguïté due au vocabulaire : quand on est dans le domaine de l'inversion, on parle de "puissance d'inversion", et non de "puissance d'un point par rapport à un cercle".
On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent !
Mais qu'est ce qu'une puissance d'inversion alors ? Le rapport de celle ci ?
En tout cas, si je raisonne avec la puissance Ρ d'un point Ω par rapport a un cercle C donne ne passant pas par Ω, on aura pour tout point M du cercle la relation scalaire MΩ.M'Ω=P avec M' le point du cercle aligne avec M et Ω, n'est ce pas ? Cette relation sera de plus vraie pour tout les points du cercle.
Ne peut on pas alors dire, par exemple, que le cercle C est invariant globalement par l'inversion de centre Ω et de rapport P ? C'est sans doute une remarque inutile, mais j'aimerais bien savoir si elle est correcte ou non.
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
En fait je suis meme tenté d'aller plus loin, et de dire que l'inversion de centre Ω et de rapport P fixe les cercles distants de D de Ω et dont le rayon vaut racine(P-D^2) !
Je parviens a cette conclusion en utilisant le fait que la puissance de Ω par rapport a un cercle du plan est constante et égale a D^2-R^2 avec R rayon du cercle et D distance du centre du cercle au point Ω.
Qu'en pensez vous ?
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
La puissance du point par rapport à un cercle est définie par : , et étant les points d'intersection, éventuellement confondus, du cercle et d'une droite quelconque passant par .
Dans l'inversion de pôle et de puissance , l'image d'un point , distinct de est le point de la droite tel que : .
Il y a un rapport formel par l'intervention du produit dans les deux cas, d'où la similitude du vocabulaire, qui permet d'avoir des énoncés simples, par exemple : le cercle est invariant dans l'inversion de pôle et de puissance .
Et Dieu, dans sa colère, pour punir les humains, envoya sur la Terre les mathématiciens.
C'est bien ça !
Génial, c'est bien la première fois que je trouve une "propriété" tout seul ! Oui, oui, c'est évident... Mais quand meme ^^
merci beaucoup !
PS: on en déduit alors qu'une inversion conserve une infinité de cercles, ou encore que tout cercle est invariant par une infinité d'inversions ... Des résultats sans nul doutes inutiles, n'est ce pas ? ^^
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
Et puis-je alors me servir de ce résultat pour démontrer que si un point et son image par une inversion sont sur un meme cercle alors ce cercle est globalement invariant par f ?
Sinon, comment le démontrer rigoureusement (j'aimerais bien que tu m'expliques comment rédiger cette démonstration God's Breath, s'il te plait).
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
Il suffit de dire que, les points , et étant alignés, le point appartient au cercle si, et seulement si, , qui est justement la définition de : est l'image de par l'inversion de pôle et de puissance .
Cette dernière égalité est le seul «rapport» existant entre la puissance d'un point par rapport à un cercle et la puissance d'une inversion.
Et Dieu, dans sa colère, pour punir les humains, envoya sur la Terre les mathématiciens.
Donc il vaut mieux éviter d'invoquer la puissance d'un point lorsqu'on étudie les inversions, n'est ce pas ?
"... I am the master of my fate, I am the captain of my soul." Henley
Pas du tout, si on a besoin de la puissance d'un point par rapport à un cercle, il n'y a aucune raison de ne pas l'invoquer, ce qui n'empêche pas de parler simultanément de la puissance d'une inversion qui intervient dans le problème étudié.
Et Dieu, dans sa colère, pour punir les humains, envoya sur la Terre les mathématiciens.